Lien quotidien paroissial

Vendredi 26 février

Parole de Dieu du jour : Matthieu 5,20-26

Commentaire :

Les Scribes et les Pharisiens étaient de toute droiture ; ils étaient les personnes de la loi. Jésus demande plus. Il voit au-delà de la loi et des faiblesses des gens, il demande d’accueillir la gloire et l’amour de Dieu en chacun et en tous. L’arrogance et les vieilles rancunes doivent être remplacées par l’humilité et l’amour. La réconciliation doit être une priorité absolue dans la famille du peuple de Dieu ou bien la communauté chrétienne ne sera pas différente du reste du monde. La réconciliation doit être une première priorité parmi le peuple de Dieu. Dieu sera toujours à mes côtés lorsque je tente d’éviter une querelle. Le Royaume de Dieu est basé sur de bonnes relations. Suis-je connu comme un faiseur de paix qui fait le premier pas quand une querelle survient ? Jésus, Tu m’as élevé très haut dans ma conduite ! Tu veux que ma relation soit le reflet de celles de Dieu. Purifie mon cœur égaré de tout ce qui est indigne d’un enfant de Dieu.

Dix conseils de saint Benoit susceptible de changer notre quotidien (2) :

Entretenir la santé de l’esprit par le travail

« Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus » avertit Benoit en citant saint Paul. Le travail est l’obéissance du corps tel que Dieu l’a créé. Pour le moine bénédictin, la santé de l’esprit s’entretient aussi par le travail, car « la paresse est l’ennemi de l’âme ».

Sept conseils de Jean Paul II pour prier (1)

« Souvenez-vous que vous n’êtes jamais seuls, le Christ vous accompagne chaque jour de votre vie ! Il a appelé et choisi chacun d’entre vous pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu. Tournez-vous vers Lui dans la prière et l’amour. Demandez-lui de vous donner le courage et la force de vivre toujours dans cette liberté. Cheminez avec lui qui est « le chemin, la Vérité et la Vie ».

MÉDITATION DU JOUR

Pas sans conversion 

Rencontrant l’amour de Dieu dans le Christ, l’homme n’éprouve pas seulement ce qu’est véritablement l’amour ; il éprouve en même temps et irréfutablement que lui, le pécheur et l’égoïste, ne sait pas vraiment aimer. Il éprouve les deux choses en une seule : la finitude de l’amour dans la créature, et son raidissement coupable. Certes il possède une sorte de « pré-compréhension » de ce qu’est l’amour ; s’il ne l’avait point, il ne pourrait pas interpréter le signe de Jésus Christ. Ce signe serait en outre objectivement indéchiffrable et contradictoire, parce qu’en lui c’est l’amour de Dieu qui est apparu dans la chair, c’est-à-dire sous la forme de l’amour humain. Mais cette « pré-compréhension » ne ramène pas, sans une conversion radicale, à la reconnaissance de ce signe : conversion du cœur qui doit, en présence de cet amour, confesser qu’il n’a encore jamais aimé ; mais aussi conversion de la pensée qui doit, dans cette situation, réapprendre ce qu’est tout simplement l’amour. 

Hans Urs von Balthasar, s.j.

Hans Urs von Balthasar († 1988), jésuite et fondateur d’un institut séculier, a laissé une œuvre théologique monumentale. Il est l’un des plus importants écrivains et théologiens catholiques du xxe siècle. / L’amour seul est digne de foi, Saint-Maur, Parole et Silence, 1999, p. 47.