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Lundi 22 mars

Parole de Dieu du jour : Jean 8,1-11

Commentaire

Les défauts que nous tolérerons le moins chez les autres sont souvent nos propres défauts. La colère que nous ressentons envers les autres est souvent la colère que nous ressentons envers nous-mêmes. Chaque pierre que je me prépare à lancer contre un autre me pèse. Aujourd’hui, je prie pour que le Seigneur m’aide à déposer mes pierres de rage et de ressentiment par terre et ainsi que je devienne libre.

Parfois, nous sommes submergés par le sentiment de notre propre culpabilité. Les rugissements d’accusation sont dans nos oreilles. Figés par la peur, nous attendons d’être condamnés. Seigneur, comme la femme dans la lecture, puissions-nous entendre les voix accablantes s’estomper jusqu’à ce qu’il ne reste plus que Ta voix nous disant de passer à autre chose et de ne plus pécher.

Année saint Joseph : 10 paroles de pape François extraites de l’exhortation sur la famille, Amoris Laetitia (2)

C’est impossible une famille qui ne rêve pas. Quand la capacité de rêver se perd dans une famille, les enfants ne grandissent pas, l’amour ne grandit pas, la vie s’affaiblit et s’éteint.

A toutes les femmes enceintes je voudrais demander affectueusement : protège ta joie, que rien ne t’enlève ta joie intérieure de la maternité. Cet enfant mérite ta joie

Neuvaine à la Vierge Marie à l’occasion de la solennité de l’annonciation

« Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père » Luc 1; 31-32

  Au moment de l’Annonciation, Marie adhère à la vérité abstraite du message de l’ange sur l’identité de son Fils. Jésus grandissant, elle gardera ce message dans son cœur, et tachera d’en retrouver toute la vérité dans la personne concrète de Jésus. Sans cesse, en contemplant son fils, elle se rappellera comment sa qualité et sa destinée lui avaient été prédites et elle s’efforcera de les apercevoir, de les lire dans le visage et les gestes de cet enfant mystérieux. On pourrait penser que le fait de se trouver constamment en compagnie du Fils de Dieu rendrait l’acte de foi très facile. Il n’en est rien car nous le savons sa vie s’écoulera d’une manière tellement ordinaire et tellement paisible, indistincte pour ainsi dire de la vie des enfants de son âge et empreinte certainement de la même banalité. Les années passant Marie ne pourra pas ne pas se poser la question : quand et comment se réalisera la prophétie de l’ange ? Jusqu’à présent, tout paraissait la démentir. L’ange avait annoncé des événements extraordinaires, qui ne se produisaient pas. C’est au frottement de cette banalité quotidienne que dut réagir la foi de la Vierge.

Vierge Marie, Merci de nous faire comprendre par cet enfantement que Jésus est présent, qu’Il nous tient compagnie. Il ne se fait pas nécessairement sentir, mais il ne cesse d’être là, au plus profonde de nous-même. Qu’Il puisse être pour nous une « douce obsession » pour que notre pensée se fixe sur Lui.

Prions

Très Sainte Vierge Marie, vous qui avez donné le oui qui sauva notre monde, nous vous en prions, intercédez auprès du Seigneur pour que nous puissions lui adresser notre oui de chaque jour. Priez l’Esprit Saint votre époux, de susciter parmi vos enfants, des volontaires pour la mission, capables de répondre oui à l’appel de leurs frères pauvres. Obtenez-nous la grâce de travailler chaque jour à la construction du règne de votre divin fils Jésus. Amen

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Dimanche 21 mars

5ème dimanche de carême

PAROLE DE DIEU : Évangile selon St Jean 12, 20-33
« Si le grain de blé tombé en terre meurt, il porte beaucoup de fruit »

Commentaire

En ce cinquième dimanche de Carême, l’évangéliste Jean attire notre attention par un détail curieux : quelques Grecs, de religion juive, venus à Jérusalem pour la fête de Pâques, s’adressent à l’apôtre Philippe et lui disent : « Nous voulons voir Jésus » (Jn 12, 21). Dans la cité sainte, où Jésus s’est rendu pour la dernière fois, il y a beaucoup de monde. Il y a les petits et les simples, qui ont accueilli joyeusement le prophète de Nazareth, reconnaissant en lui l’Envoyé du Seigneur. Il y a les grands prêtres et les chefs du peuple, qui veulent l’éliminer parce qu’ils le considèrent hérétique et dangereux. Il y a aussi des personnes, comme ces « Grecs », qui sont curieux de le voir et d’en savoir plus sur sa personne et sur les œuvres qu’il a accomplies, la dernière — la résurrection de Lazare — ayant fait grand bruit.

« Nous voulons voir Jésus » : ces paroles, comme tant d’autres dans les Évangiles, vont au-delà de l’épisode particulier et expriment quelque chose d’universel ; elles révèlent un désir qui traverse les époques et les cultures, un désir présent dans le cœur de nombreuses personnes qui ont entendu parler du Christ, mais qui ne l’ont pas encore rencontré. « Je désire voir Jésus » : c’est ce que ressent le cœur de ces personnes.

En répondant indirectement, de façon prophétique, à cette requête de pouvoir le voir, Jésus prononce une prophétie qui dévoile son identité et indique le chemin pour le connaître vraiment : « Voici venue l’heure où doit être glorifié le Fils de l’homme » (Jn 12, 23). C’est l’heure de la Croix ! C’est l’heure de la défaite de Satan, prince du mal, et du triomphe définitif de l’amour miséricordieux de Dieu. Le Christ déclare qu’il sera « élevé de terre » (v. 32), une expression à double sens : « élevé » parce que crucifié, et « élevé » parce qu’exalté par le Père dans la Résurrection, pour attirer tous les hommes à lui et réconcilier les hommes avec Dieu et entre eux. L’heure de la Croix, la plus sombre de l’histoire, est aussi la source du salut pour tous ceux qui croient en lui.

En poursuivant la prophétie sur sa Pâque désormais imminente, Jésus utilise une image simple et suggestive, celle du « grain de blé » qui, une fois tombé en terre, meurt pour porter du fruit (cf. v. 24). Dans cette image, nous trouvons un autre aspect de la Croix du Christ : celui de la fécondité. La Croix du Christ est féconde. La mort de Jésus, en effet, est une source intarissable de vie nouvelle, car elle porte en elle la force régénératrice de l’amour de Dieu. Immergés dans cet amour par le Baptême, les chrétiens peuvent devenir des « grains de blé » et donner beaucoup de fruits si, comme Jésus, « ils perdent leur vie » par amour de Dieu et de leurs frères (cf. v. 25).

C’est pourquoi, à ceux qui encore aujourd’hui «veulent voir Jésus», à ceux qui sont à la recherche du visage de Dieu; à celui qui a reçu une catéchèse étant petit et qui ne l’a plus approfondie ensuite et qui peut-être a perdu la foi; à tous ceux qui n’ont pas encore rencontré Jésus personnellement…; à toutes ces personnes, nous pouvons offrir trois choses: l’Evangile; le crucifix et le témoignage de notre foi, pauvre, mais sincère. L’Évangile : là nous pouvons rencontrer Jésus, l’écouter, le connaître. Le crucifix : signe de l’amour de Jésus qui s’est donné lui-même pour nous. Et puis une foi qui se traduise en gestes simples de charité fraternelle. Mais principalement dans la cohérence de vie entre ce que nous disons et ce que nous vivons, en cohérence entre notre foi et notre vie, entre nos paroles et nos actions. Évangile, crucifix, témoignage. Que la Vierge nous aide à apporter ces trois choses.

LE COIN DES FAMILLES

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Samedi 20 mars

Parole de Dieu du jour : Jean 7,40-53

Commentaire

Au temps de Jésus, le peuple était perplexe quant à qui il était : un prophète ou le Messie ? Plusieurs étaient impressionnés, mais ils ne pouvaient pas aller jusqu’à l’accepter pleinement comme le Messie. Aujourd’hui encore, beaucoup ne reconnaissent toujours pas la grandeur du Christ.

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Vendredi 19 mars

Parole de Dieu d’aujourd’hui : Luc 2,41-51

LETTRE APOSTOLIQUE

PATRIS CORDE DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS

À L’OCCASION DU 150ème ANNIVERSAIRE
DE LA DÉCLARATION DE SAINT JOSEPH
COMME PATRON DE L’ÉGLISE UNIVERSELLE

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Commentaire

Saint Joseph figure dans l’histoire de la Bible et de l’Église comme « le grand silencieux ». S’il nous est possible d’accéder à l’âme de la Vierge Marie à travers ses quelques phrases retenues dans les évangiles, il n’en va pas de même pour son époux, Joseph. Pas une seule phrase de lui n’a été rapportée par les évangélistes.

Pourtant, ce silence non seulement ne nuit pas à sa sainteté mais il accorde une grande profondeur à sa mission. Joseph a reçu l’annonce de l’ange en songe. Il s’est levé pour accomplir la mission demandée par Dieu : prendre Marie pour épouse et veiller sur l’enfant Jésus qui va naître, non pas du vouloir de l’homme mais de l’Esprit Saint.

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