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Mercredi 17 mars

Parole de Dieu du jour : Jean 5,17-30

Commentaire

 Lisez le texte d’aujourd’hui quelques fois en vous arrêtant là où une phrase attire votre attention. Parlez-en au Seigneur. La relation entre Jésus et son Père céleste est le sujet de ce passage énigmatique. Jésus retrace tout dans son être et dans ses choix à leur source dans le Père. «Je ne peux rien faire de moi-même. Je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé». Lui et son Père sont intimement liés dans tous les sens, si bien qu’ils sont un (Jn 10: 30). Rendez hommage à Jésus et vous honorerez le Père.

«Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. » Saint Ignace de Loyola disait souvent que le Seigneur travaille sans cesse pour nous – vous avez un résultat inattendu – vous êtes au bon endroit au bon moment. Voilà des signes de la providence de Dieu au travail. Prenez le temps de remercier le Seigneur pour ces moments.

«Je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.» Nous avons ici un aperçu du cœur de Jésus, en unisson avec son Père. Jésus ne fait rien sans prier son Père. Terminez en disant lentement, «Père» un certain nombre de fois.

Entrons dans l’année saint Joseph :

 Saint Joseph : une paternité unique dans l’Histoire

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Mardi 16 mars

Parole de Dieu du jour : Jean 5,1-16

Commentaire

« L’attitude de cet homme nous fait réfléchir. Était-il malade ? Oui, il était peut-être paralysé, mais il semble qu’il pouvait marcher un peu. Mais il était malade dans son cœur […] dans son âme […] malade de pessimisme […] de tristesse […] de paresse. […] La réponse à l’offre de Jésus de guérir est une plainte contre les autres.

« L’attitude de cet homme nous fait réfléchir. Était-il malade ? Oui, il était peut-être paralysé, mais il semble qu’il pouvait marcher un peu. Mais il était malade dans son cœur […] dans son âme […] malade de pessimisme […] de tristesse […] de paresse. […] La réponse à l’offre de Jésus de guérir est une plainte contre les autres. (pape François)

Jésus demande : « Veux-tu être guéri ? » Parfois, je préférerais peut-être rester comme je suis parce que j’ai peur du changement ! Y a-t-il en moi une « cécité » à laquelle je suis accro ou coincé ?

La guérison physique de cet homme est le « signe » d’un appel à croire, un appel à une conversion spirituelle. Je prends ma place à la piscine avec les autres handicapés. Un jour Jésus passe s’approche de moi et me parle comme s’Il avait tout son temps juste pour moi. Quelle est ma réaction quand Il me demande si je désire être guéri ? Et la suite ?

Les dix conseils de saint Benoit pour une vie sereine (10) : Vivre chaque jour comme si c’était le dernier.

« Vivre tous les jours comme si vous aviez la mort devant les yeux, et un jour vous aurez raison ». La règle de saint Benoit apprend à ne pas s’éparpiller, à ne pas tomber dans le piège des urgences, ou dans l’autre excès, celui de la procrastination (paresse). Au contraire, pour atteindre une vie heureuse, il faut veiller à conduire sa vie de la manière centrée sur l’essentiel. Pour entrer dans la vie qui vient de l’au-delà, comme le moine l’a écrit dans son prologue, « le Seigneur dit, qui désire la vie, qui désire le bonheur, si tu l’appelles réponds : moi. Ainsi, il convient de vivre chaque jour comme si c’était le dernier, Pour saint Benoit dont la règle reflète tout simplement sa vie, il faut se rappeler à tout moment que la grâce est donnée à chacun. Et lorsqu’elle est donnée, elle conduit la personne « avec un cœur dilaté dans l’indicible douceur de l’amour » , « et tu parviendras » dit la règle.

Les clés pour réussir son examen de conscience chaque soir :

C’est encore saint Ignace qui l’explique en cinq étapes : 

  • Rendre grâce à Dieu pour ses bienfaits 
  • Lui demander la lumière de la grâce pour connaître ses péchés et les rejeter 
  • Passer en revue ce qui dans nos pensées, nos paroles, nos actions a pu être en opposition aux commandements divins
  • Demander pardon pour ses fautes 
  • Puis former le propos de s’amender
  • Confier un projet pour le lendemain

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Lundi 15 mars

Parole de Dieu du jour : Jean 4,43-54

Commentaire

Voici le récit d’un moment crucial dans la vie de ce père ! Un temps de crise peut signifier un danger, mais également une opportunité. La foi est une invitation à aller au-delà de ce que nous pouvons voir, toucher, mesurer. Un saut dans l’obscurité et la lumière. Le fonctionnaire qui désirait initialement que Jésus l’accompagne au chevet de son enfant malade a simplement cru à la parole que Jésus lui avait dite “ Va, ton fils est vivant”. Jésus guérit l’enfant par sa seule parole. Seigneur, aide moi à porter un regard nouveau sur ta parole, à l’écouter à nouveau dans l’émerveillement et la foi.

Jean élabore sa présentation de la vie publique de Jésus autour de sept «signes». Le premier est le changement de l’eau en vin à Cana; la lecture d’aujourd’hui décrit le second. Pour Jean un signe n’est pas seulement un événement extérieur inusité, mais une manifestation mystérieuse qui révèle Dieu et conduit à la foi. Ici, le fonctionnaire royal, tentant désespérément de sauver son fils mourant, implore Jésus de le guérir. Quand Jésus affirme que son fils vivra, «l’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite».

Les dix conseils de saint Benoit pour avoir une vie sereine (9) : se remettre en paix avant d’aller se coucher

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Samedi 13 mars

Parole de Dieu du jour : Luc 18,9-14

Commentaire

Après avoir lu ce passage, on pourrait se demander à laquelle de ces deux personnes on s’identifie. La réponse n’est pas simple ! La parabole est magnifiquement présentée et le sens nous saute aux yeux. Cependant, il y a toujours plus à apprendre en la priant et en demandant à Jésus de nous en révéler les profondeurs cachées. Il peut y avoir quelque détail que nous n’avons pas noté auparavant.

Faites appel à votre imagination en « devenant » l’un ou l’autre des personnages. Remarquez comme vous vous sentez à l’aise ou mal à l’aise dans le rôle en alternant la prière de chacun d’eux. Quel effet cela vous fait-il ? L’expérience nous dit que personne n’est entièrement « pharisien » (hypocrite) ou entièrement « collecteur d’impôts » (véritablement conscient de soi).

Le 13 mars 2013, Jorge Mario Bergoglio était élu pape

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