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Samedi 13 mars

Parole de Dieu du jour : Luc 18,9-14

Commentaire

Après avoir lu ce passage, on pourrait se demander à laquelle de ces deux personnes on s’identifie. La réponse n’est pas simple ! La parabole est magnifiquement présentée et le sens nous saute aux yeux. Cependant, il y a toujours plus à apprendre en la priant et en demandant à Jésus de nous en révéler les profondeurs cachées. Il peut y avoir quelque détail que nous n’avons pas noté auparavant.

Faites appel à votre imagination en « devenant » l’un ou l’autre des personnages. Remarquez comme vous vous sentez à l’aise ou mal à l’aise dans le rôle en alternant la prière de chacun d’eux. Quel effet cela vous fait-il ? L’expérience nous dit que personne n’est entièrement « pharisien » (hypocrite) ou entièrement « collecteur d’impôts » (véritablement conscient de soi).

Le 13 mars 2013, Jorge Mario Bergoglio était élu pape

Il y a huit ans, le 13 mars 2013, Jorge Mario Bergoglio était élu pape. « Il semble que les cardinaux sont allés me chercher au bout du monde ! » lançait-il ce soir-là place Saint-Pierre, devant les milliers de pèlerins.

Il est 20h10 le mercredi 13 mars 2013, lorsque le cardinal français Jean-Louis Tauran s’avance sur le balcon de la Loggia centrale, place Saint-Pierre. « Habemus papam ! » lance-t-il devant les caméras du monde entier. Près de dix minutes plus tard, les fidèles découvrent enfin le visage du successeur de Benoît XVI. Archevêque de Buenos Aires depuis 1998, Jorge Mario Bergoglio est le premier pontife latino-américain, et le premier jésuite à accéder au trône de Saint-Pierre.

Ce soir-là, après avoir prié le Notre-Père pour Benoît XVI avec les fidèles, le nouveau Pape leur demande une « faveur » : « Avant que l’Evêque bénisse le peuple, je vous demande de prier le Seigneur afin qu’il me bénisse ». Une quinzaine de minutes plus tard, le pape François quitte le balcon de la basilique Saint-Pierre. Il est le 266e pape de l’histoire.

Les offices de la Semaine sainte s’annoncent à nouveau compliqués cette année, avec des contraintes sanitaires incertaines. Il existe cependant une option à la portée de tous : choisir de se donner du temps pour entrer dans le mystère de Pâques.

La discussion qui occupe beaucoup de presbytères et de réunions d’équipes pastorales en ce moment est celle des horaires des célébrations pour les semaines à venir et spécialement la Semaine sainte. Nous sommes dans l’incertitude de ce qu’il sera permis de faire ou pas : à quelle heure célébrer le Jeudi saint ? Où placer le chemin de croix et la célébration de la Passion ? Pourra-t-on célébrer la nuit de Pâques ou faudra-t-il se lever à 6 heures pour qu’il fasse encore nuit car cela est requis pour la Vigile ? Nous attendons les directives du gouvernement, désormais région par région, entre confinement et couvre-feu, entre dérogations et interdictions.

Du temps pour Dieu

Cependant il existe une solution qui ne dépend pas des équipes pastorales et des prêtres mais qui est entre les mains des fidèles eux-mêmes. Afin de pouvoir célébrer les jours saints, pourquoi ne pas poser deux jours de congés, ou simplement les deux après-midis du jeudi et vendredi saints ? Un temps de congé pour Dieu et pour soi, qui permet de se ressourcer non seulement au cours des célébrations dans la paroisse ou la communauté que l’on fréquente, mais aussi de prendre le temps de prier, méditer, lire, faire un simple pèlerinage dans le climat de ces jours saints. L’on sait prendre du temps pour soi, pour sa famille, pour son couple, pour ses proches. S’il y a bien une semaine au cours de laquelle l’on peut prendre du temps pour Dieu, c’est la Semaine sainte.

Nous communiquerons fin de semaine prochaine tous les horaires pour les offices de la semaine sainte.