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Jeudi 18 février

Parole de Dieu du jour : Deutéronome 30,15-20

Commentaire :

Ce passage fait partie du dernier discours de Moïse,  dans le livre du Deutéronome, un discours qui reprend la proposition d’Alliance faite par Dieu à son peuple. Comme dans les textes des traités d’alliance entre suzerains et vassaux, Moïse expose les deux choix possibles (fidélité ou infidélité à l’alliance) et leurs conséquences, puis il prend le ciel et la terre comme à témoin, comme dans les textes des traités, où ce sont normalement des dieux  qui jouent ce rôle.

Par la voix de Moïse, Dieu propose à son peuple de faire un choix décisif en faveur de la vie et du bonheur.

Cette proposition est pour « aujourd’hui », cela est répété à plusieurs reprises. Ce mot est placé chaque fois après un verbe dont le Seigneur est sujet, ce qui souligne l’actualité de l’initiative divine. Chaque fois que le texte est relu dans un rassemblement liturgique, l’aujourd’hui de la proposition de Dieu résonne : « aujourd’hui, choisis la vie ! »

Choisir la vie et le bonheur, c’est choisir la volonté même de Dieu créateur et sauveur. S’opposer à la volonté de Dieu, se séparer de lui, c’est choisir la mort et le malheur.

Choisir la vie, c’est choisir un attachement au Seigneur, avec les perspectives positives qu’il ouvre : il suffit d’aimer le Seigneur, de marcher et de garder les ordres, les commandements et les décrets du Seigneur. Et l’infidélité se caractérise par le fait de se détourner de lui, de ne pas l’écouter, de se laisser entraîner à se  prosterner devant d’autres dieux et à les servir ; des dieux qui ne sont que des projections du désir des hommes et de leur quête de pouvoir ; les conséquences sont la division, les conflits et la mort.

Le Seigneur « propose », cela implique que l’homme est libre, ce qui s’oppose à au fatalisme de toutes les cultures et les religions environnantes. Dieu respecte à ce point l’homme qu’il le veut libre de choisir et de l’aimer.

Le texte se termine sur une note positive, celle du bon choix. Il s’agit de choisir la vie pour vivre, il s’agit d’aimer, d’écouter et de s’attacher au Seigneur. Ce choix est la réponse souhaitée par le Seigneur afin que la promesse du don de la terre, faite aux patriarches, puisse s’accomplir.

Dans cette proposition d’alliance caractéristique du livre du Deutéronome,  la promesse est toujours conditionnelle :  si le peuple reste fidèle à Dieu , alors tous les bienfaits promis arriveront. Nous sommes libres de choisir Dieu, libres de choisir la vie.

Fête du jour : Saint Bernadette Soubirous

 Fille aînée d’une famille de meunier que l’arrivée des moulins à vapeur jettera dans une extrême pauvreté, Bernadette Soubirous est accueillie en janvier 1858 à l’Hospice de Lourdes, dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première communion. En février 1858, alors qu’elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, la Vierge Marie lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes. Dix huit Apparitions auront ainsi lieu entre février et juillet 1858. Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains. En juillet 1866, voulant réaliser son désir de vie religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées. Elle meurt le 16 avril 1879. Elle est béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933. Son corps, retrouvé intact, repose depuis 1925 dans une châsse en verre dans la Chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette.

Huit paroles de la Bible pour surmonter ses peurs (2)

Les quatre premières paroles ont été publiées le 30 Janvier dans notre bulletin

PEUR DE L’ÉCHEC :

Si vous avez peur de retomber dans vos péchés ou dans vos tentations ; peur de ne jamais vous marier ou au contraire vivre une crise conjugale et divorcer ; peur que vos enfants ne réussissent pas ; peur d’un échec professionnel ; peur de décevoir vos parents ou d’autres personnes ; vous trouverez une réponse chez Isaïe :

« Ne crains pas : je suis avec toi ; ne sois pas troublé : je suis ton Dieu. Je t’affermis ; oui, je t’aide, je te soutiens de ma main victorieuse. […] C’est moi, le Seigneur ton Dieu, qui saisis ta main droite et qui te dis : “Ne crains pas, moi, je viens à ton aide” » (Is 41, 10-13).

PEUR DES ÉVÉNEMENTS:

Peur des conflits ou de recevoir des mauvaises nouvelles ? Peur de vivre des temps difficiles ou qu’un membre de ma famille soit blessé ou tué ? Peur que votre situation financière s’aggrave et que le pire arrive ? Lisez le psaume 111 :

« Cet homme jamais ne tombera ; toujours on fera mémoire du juste. Il ne craint pas l’annonce d’un malheur : le cœur ferme, il s’appuie sur le Seigneur. Son cœur est confiant, il ne craint pas : il verra ce que valaient ses oppresseurs » (Ps 111, 6-8).

PEUR DE NOTRE PASSÉ :

Votre passé vous hante ? Vous avez peur de confesser mes péchés passés ; d’avoir honte de votre passé ou qu’il empêche l’œuvre de Dieu dans votre vie ; peur que Dieu vous punisse pour ce que vous avez fait il y a des années… Ouvrez le chapitre 54 du livre d’Isaïe :

« Ne crains pas, tu ne connaîtras plus la honte ; ne tiens pas compte des outrages, tu n’auras plus à rougir, tu oublieras la honte de ta jeunesse, tu ne te rappelleras plus le déshonneur de ton veuvage » (Is 54, 4).

PEUR DE L’AVENIR :

Si c’est votre avenir qui vous donne des sueurs froide (peur de la solitude, du désespoir, de la mort, des maladies, du décès d’un proche, de manquer de quelque chose…), lisez le livre des Proverbes :

« Au moment de dormir, nulle anxiété ; une fois endormi, ton sommeil sera doux. Tu n’as rien à craindre, ni l’angoisse soudaine, ni la tourmente qui surprend les méchants : c’est le Seigneur qui sera ton assurance, Il gardera ton pied des embûches » (Pr 3, 24-26).