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Mercredi 9 décembre

PAROLE DE DIEU DU JOUR : Matthieu 11,28-30

COMMENTAIRE

“Venez” est un mot familier dans l’Écriture. « Revenez à moi ; venez et voyez ; suivez-moi ». Dieu continue de nous inviter, et il désire ce qui est le mieux pour nous. C’est Dieu qui nous mène vers des eaux tranquilles, comme le dit le psalmiste. Un Dieu doux et humble nous promet l’aide dont nous avons besoin pour avancer dans la vie d’un pas plus léger en sachant qu’il est à nos côtés. Il nous demande de lui confier nos fardeaux.

Est-ce que j’entends l’invitation du Seigneur comme vivifiante et libératrice ? Dans quelles circonstances puis-je sentir les fardeaux peser ou les liens m’entraver, quand je considère que le Seigneur désire que nous le servions et servions les autres librement ? Je me tourne vers le Seigneur pour lui demander ce dont j’ai besoin pour avancer plus léger dans la vie. En ce jour confions toutes nos familles qui ont été endeuillées durant ces dernières semaines, en cette période de confinement, nous prions spécialement pour les familles qui ont perdu un être cher de la covid 19. Certaines étapes du deuil ont été rendues plus difficiles. Que le Seigneur continue de soulager toutes ces familles éprouvées.

Le pape François décrète une année spéciale dédiée à saint Joseph

Le pape François a décrété une année spéciale dédiée à saint Joseph à l’occasion du 150e anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme Patron de l’Église universelle. Elle commence ce mardi 8 décembre 2020 et s’achèvera le 8 décembre 2021.

C’est la surprise du Pape pour l’Immaculée Conception ! François a décrété ce mardi 8 décembre 2020, à l’occasion du 150e anniversaire de la proclamation de l’époux de la Vierge comme patron de l’Église universelle par Pie IX, une année spéciale dédiée à saint Joseph. Cette année démarre dès ce mardi 8 décembre et se terminera le 8 décembre 2021.

Pour marquer cet anniversaire ainsi que le début de cette année spéciale, le souverain pontife a également publié une lettre apostolique intitulée Patrice corde (Avec un cœur de père, en latin) dans laquelle il livre ses réflexions sur le gardien de la Sainte famille. Ce texte, a confié le pontife, vise à faire grandir l’amour pour ce « grand saint » afin que chacun soit poussé « à implorer son intercession et pour imiter ses vertus et son élan », mais surtout pour obtenir « la grâce des grâces : notre conversion ».

« Père aimé » par le peuple qui lui voue nombre de dévotions, Joseph « enseigne ainsi qu’avoir foi en Dieu comprend également le fait de croire qu’il peut agir à travers nos peurs, nos fragilités, notre faiblesse », a expliqué le chef de l’Église catholique. Lui qui « a su prononcer son “fiat“, tout comme Marie à l’Annonciation » et l’accueillir avec Jésus dans son foyer n’est pas passif mais « fortement et courageusement engagé », car « l’accueil est un moyen par lequel le don de force qui nous vient du Saint-Esprit se manifeste dans notre vie ».

MÉDITATION DU JOUR

Je suis le Créateur et j’aime mon œuvre

Ce texte, d’authenticité contestée, est attribué à saint Jean Chrysostome, évêque de Constantinople.

« Venez à moi, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur. » Dieu est humble, l’homme, orgueilleux. Le Juge, clément, le coupable, arrogant. L’Artisan fait entendre des paroles d’humilité, l’argile discourt à la manière d’un roi.

« Venez à moi, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur. » Il n’apporte pas le fouet pour frapper, mais le remède pour guérir.

Allons, voyez son ineffable bonté ! Qui n’aime un Maître qui jamais ne frappe ? Qui n’admire un juge qui implore pour le coupable ? La simplicité de ses paroles t’étonne absolument : « Je suis le Créateur et j’aime mon œuvre. Je suis le statuaire et je prends soin de celui que j’ai formé. Si je ne voulais me soucier que de ma dignité, je ne relèverais pas l’humanité déchue. Si je ne traitais pas sa maladie incurable avec des remèdes salutaires, jamais elle ne pourrait recouvrer la santé. Si je ne la réconfortais pas, elle mourrait. Si je ne faisais que la menacer, elle périrait. Elle gît sur le sol, mais je vais lui administrer les onguents de la bonté. Plein de compassion, je m’incline profondément pour la relever de sa chute. Celui qui se tient debout ne saurait relever un homme à terre sans se pencher pour lui tendre la main. « Venez à moi, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur. » Je ne fais point étalage de paroles, vous pouvez m’examiner sur mes œuvres. »

St Jean Chrysostome

Saint Jean Chrysostome, ou « Bouche d’or » († 407), fut un des commentateurs les plus prolifiques des Écritures. / Homélie sur la mémoire de saint Bassus, 2, trad. dir. par H. Delhougne, Les Pères de l’Église commentent l’Évangile, Turnhout, Brepols, 1991, n° 54, modifiée.