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Samedi 28 novembre

PAROLE DE DIEU DU JOUR : Apocalypse 22,1-7

COMMENTAIRE

Comment ne pas terminer la liturgie du dernier jour de notre année liturgique, par cette belle et dernière vision de l’auteur de l’Apocalypse ? Tout au long de ces jours, la liturgie nous a permis de relire de grandes parties de ce livre de l’Apocalypse avec des révélations parfois énigmatiques, mais qui sont en fait, une réinterprétation de toute l’histoire du peuple de Dieu.

Dans ce texte, nous serions presque tenté de revenir au commencement de la Bible : c’est toute la création qui est ici en mouvement. Celle des origines, celle de l’humanité. Il y a cette nouvelle création intervenue en Jésus Christ, cette nouvelle naissance. Le Christ premier né de toute créature, nous dit Paul, est là dans le monde, présent, veillant sur toute la création.  La rencontre avec le Christ porte du fruit, rendre un culte au Christ, porte du fruit. La lumière de Christ brille : une lumière qui ne s’éteint pas, une lumière qui résiste à tous les aléas de l’histoire et du temps. La lumière éternelle du Christ.

« Le trône de Dieu et de l’Agneau » sont dans la ville. Dans nos villes, dans nos villages, dans nos familles… Cet arbre de vie, ce Dieu qui entre dans notre histoire, qui s’incarne dans nos vie… Venons nous reposer sous son ombre, dans ce monde si violent, dans une société si déstabilisée et divisée. Reposons-nous en Dieu dans le silence de la prière. Il y a assez de maux, assez de mots, dans nos quotidiens, dans nos médias… Silence… Prions et veillons. Tenons-nous prêts pour accueillir le Maître de la vie, le Maître de nos vies

La fête du jour : Sainte Catherine Labouré.

Catherine naquit dans un petit village de Bourgogne, à Fain-les Moutiers (21500), huitième d’une famille de dix enfants. Elle a 9 ans quand meurt sa mère le 9 octobre 1815 et elle est recueillie, avec l’une de ses sœurs, par une tante à Saint-Rémy, non loin de Fain.

A 12 ans, elle assume le rôle de la mère de famille, de fermière et de maîtresse de maison. elle passe aussi de longues heures dans la petite église de Fain, devant un tabernacle vide, car le clergé a beaucoup diminué pendant la Révolution et le prêtre desservant ne vient que pour célébrer les enterrements et les mariages, très rarement une messe dominicale. En elle, monte un appel. 

Le mercredi 21 avril 1830, elle retrouve Paris et entre au  » séminaire  » de la Maison-Mère de la rue du Bac. Grande joie pour sœur Catherine, le dimanche suivant 25 avril. Les reliques de saint Vincent de Paul sont transférées de Notre-Dame de Paris à la chapelle de la rue de Sèvres.

Durant la nuit du 18 juillet 1830, veille de la fête de saint Vincent de Paul, elle se sentit appelée par un enfant mystérieux qui la conduit à la chapelle, « dans le sanctuaire, dira-t-elle à son confesseur, à côté du fauteuil de Monsieur le Directeur. Et là, je me suis mise à genoux et l’enfant est resté debout tout le temps. Comme je trouvais le temps long, je regardais si les veilleuses (les sœurs) ne passaient pas par la tribune. Enfin l’heure est arrivée. L’enfant me prévient. Il me dit : Voici la Sainte Vierge, la voici. » « Je doutais si c’était la Sainte Vierge. Cependant l’enfant qui était là me dit : – Voici la Sainte Vierge-. Je n’ai fait qu’un saut auprès d’elle, à genoux sur les marches de l’autel, les mains appuyées sur les genoux de la Sainte Vierge ». Elle s’en confie à son père spirituel, Monsieur Aladel qui ne voit qu’illusion dans ce qu’elle dit, et surtout dans les malheurs dont elle parle. Or bien vite les événements ratifient ce que sainte Catherine lui avait dit être le message de Marie. La révolution éclate à la fin du mois, du 27 au 29 juillet.
Quatre mois plus tard, le 27 novembre à 5 heures et demi du soir, alors qu’elle est en oraison dans la chapelle au milieu de toutes les sœurs, elle fut saisie d’un grand désir de voir la Sainte Vierge. « Je pensais qu’elle me ferait cette grâce, mais ce désir était si fort que j’avais la conviction que je la verrai belle dans son plus beau… j’ai aperçu la Sainte Vierge à la hauteur du tableau de saint Joseph… elle avait une robe de soie blanche aurore. » « Il sortait de ses mains, comme par faisceaux, des rayons d’un éclat ravissant… » Elle entendit une voix qui lui disait : « Ces rayons sont le symbole des grâces que Marie obtient aux hommes ». Autour du tableau, elle lut en caractères d’or, l’invocation suivante : « O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ». La voix lui dit encore : « Il faut faire frapper une médaille sur ce modèle et les personnes qui la porteront indulgenciée et qui feront avec piété cette courte prière, jouiront d’une protection toute spéciale de la Mère de Dieu ». En décembre 1830, elle connaît une troisième et dernière apparition, mais elle ne se souvenait plus de la date exacte quand elle en parla, car elle avait obéi, ne s’en étant pas ouvert immédiatement à son confesseur. Comme au 27 novembre, c’est à 5 heures et demie. Les rayons qui jaillissent des mains « remplissaient tout le bas de manière qu’on ne voyait plus les pieds de la Sainte Vierge ». La voix se fait entendre au fond du cœur : « Ces rayons sont le symbole des grâces que la Sainte Vierge obtient aux personnes qui les lui demandent ». L’apparition a le caractère d’un adieu. Elle reçoit ce message : « Vous ne me verrez plus, mais vous entendrez ma voix pendant vos oraisons ».

Celle qu’on surnommait la « sœur du poulailler » quittera notre monde, comme elle y avait vécu, sans faire de bruit, sans agonie, avec un merveilleux sourire, le 31 décembre 1876. Elle repose désormais dans la chapelle du 140, rue du Bac, à Paris.
Elle a été canonisée par Pie XII en 1947.null

Horaire et lieux des messes :

Samedi soir à Pontcharra à 18h30. Dimanche : à 9h à saint Romain de Popey ; 10h à sainte . Madeleine de Tarare, 10h30 à saint Clément

Jauge de 30 personnes par office imposé par les autorités civiles.

Messes en semaine : Nous rajoutons une messe Mardi matin à 9h. à la crypte de l’église saint André de Tarare ; Mercredi à 17h. à Joux ; Jeudi à 9h à sainte Madeleine de Tatare ; Vendredi à 17h. à Dareizé ;

PAPE FRANÇOIS : Catéchèse sur la prière (9)

AUDIENCE GÉNÉRALE

Salle Paul VI
Mercredi 7 octobre 2020

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Catéchèse – 9. La prière d’Elie