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Jeudi 8 avril

Commentaire :

Pour pouvoir effectuer ce retournement de la peur à la foi, Jésus invite les apôtres a constaté formellement la réalité corporelle de sa résurrection, que c’est bien le même qui hier était mort et qui aujourd’hui est désormais vivant. C’est ainsi que Pierre nous partage sa propre expérience dans le livre des actes des apôtres : « Lui qu’ils sont allés jusqu’à faire mourir en le suspendant au gibet, Dieu l’a ressuscité le troisième jour et lui a donné de se manifester, non à tout le peuple, mais aux témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts ». Cela n’a pas été facile pour les disciples de croire que c’était bien le même qui était mort puis est ressuscité. Il leur a fallu constater en touchant ce corps, en entendant sa voix, que c’était bien Jésus et qu’il le leur confirme : « Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os, et vous constatez que j’en ai ». Le même avec qui les apôtres ont vécu pendant des mois, parmi les foules sur les chemins de Galilée, et jusqu’à Jérusalem, apparaît maintenant devant eux dans ce corps glorifié. Cette difficulté à croire qui mène Jésus à se manifester aux apôtres, à se laisser toucher et à partager leur repas est pour nous une chance car elle apporte une attestation supplémentaire de la réalité de la résurrection.

À la suite des apôtres, pour vivre notre conversion, nous sommes invités à retrouver Jésus vivant aujourd’hui au milieu de nous, à le toucher à travers le corps eucharistique. Car ce même corps de Jésus ressuscité se rend présent parmi nous à chaque eucharistie et il nous est donné de le reconnaître en le recevant. Lui-même nous y invite : « Touchez mes mains et mes pieds, puis prenez et mangez en tous, regardez, c’est bien moi ! » En recevant le corps de Jésus, nous recevons le germe de notre propre résurrection, lui qui dès aujourd’hui enlève notre péché et veut transformer notre vie. Dès lors, affermi dans la même foi que les apôtres, nous pourrons devenir en Église les témoins du Christ, et continuer la transmission de la foi née en ce matin de Pâques.

Le Christ Miséricordieux De Vilnius, Lituanie @ Gailestingumas.com

Le Dimanche de la Miséricorde, pour « recevoir la miséricorde » et « faire miséricorde »

Un dimanche pour « recevoir la miséricorde » de Dieu et « faire miséricorde » aux autres: le pape François a rappelé que dimanche prochain, 11 avril 2021, c’est le Dimanche de la Miséricorde divine, demandé par le Christ par sainte Faustine Kowalska (1905-1938) et institué par Jean-Paul II en l’An 2 000. Le pape a appelé à la « confiance ».

 Le pape a cité la béatitude des miséricordieux: « Le Christ nous a enseigné que « l’homme non seulement reçoit et expérimente la miséricorde de Dieu, mais qu’il est aussi appelé à » faire miséricorde » aux autres: Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde (Mt 5, 7) ». »

Il a appelé à la « confiance » à laquelle Jésus a appelé en demandant que l’inscription « Jésus, j’ai confiance en toi » accompagne le tableau du Christ miséricordieux, qui se trouve aujourd’hui en Lituanie, à Vilnius: « Tournons-nous avec confiance vers le Christ miséricordieux et demandons la grâce du pardon et de l’amour actif du prochain. Je vous bénis de tout cœur. »

Sainte Faustine, première sainte de l’An 2 000, est connue dans le monde entier notamment pour avoir fait peindre par Eugeniusz Kazimirowski, à la demande du Christ, et sous le contrôle du bienheureux père Michal Sopocko, un grand tableau du Christ Miséricordieux d’après l’apparition dont elle avait été favorisée, avec l’inscription « Jezu Ufam Tobie » – « Jésus, j’ai confiance en toi! ».