Dimanche 24 mars 2019, au Zénith à TARARE, réunion du CCFD, présentation des témoins avec la participation du P. Bruno Duffé.
Angeline FREIRE pour Banco Palmas a pu partager un moment dans la journée de dimanche avec différentes familles de la communauté brésilienne de Tarare et le Père Michel Rose qui est allé plusieurs fois au Brésil.
L’après-midi elle a donné son exposé devant une salle comble (plus de 80 personnes).
Ensuite, en mettant en opposition la finance solidaire à la finance spéculative, le Père Bruno Marie Duffé nous a démontré tout l’intérêt d’utiliser la finance comme un outil au service de l’homme et des indigents plutôt que comme une fin en soi au bénéfice de la richesse. Angeline a particulièrement bien apprécié cette intervention qui remet l’homme au centre des actions.
Il a repris aussi le fil conducteur de « Laudato Si ». L’attention aux plus pauvres ne peut pas se faire en dissociant la transition écologique d’un changement complet de notre système économique, basé sur le quantitatif (toujours plus) qui fait l’impasse sur le bien-être de chaque citoyen du monde et en premier des plus démunis.
En écho à ce que nous venions d’entendre, nos amis d’Attac l’Arbresle – Tarare nous ont fait une présentation succincte de la Gonette, monnaie locale lyonnaise qui pourrait, si on s’inspirait de l’expérience de Banco Palmas, relancer commerces et activités de proximité dans notre région. Georges Garnier
(d’après CCFD-Terre Solidaire, 69 INFOS, n°188, avril 2019)
Catégorie : Les clochers
Couscous de la Solidarité
C’est environ 300 personnes qui se sont retrouvées dans la salle de la Commanderie de Pontcharra pour déguster l’excellent couscous organisé par l’association AIDE ET FRATERNITE ce samedi 2 mars. Le bénéfice de cette quarantième édition permettra de continuer à soutenir le développement et l’éducation dans la région de Dolbel au sud-ouest du Niger, en zone sahélienne.
Après le mot du président et l’exposé du Dr Soumana ISSIFI, cardiologue marseillais originaire de Dolbel, c’était au tour de Mgr CARTATEGUY , ancien archevêque de Niamey d’apporter en conclusion ses encouragements à l’aide à la scolarisation : fourniture de mobilier scolaire, financement de la cantine, aide à la construction de logements pour les enseignants, etc.
Un grand merci à tous les participants.
Messe pour une nouvelle commune
Depuis le 1er janvier 2019, 4 communes de notre paroisse forment une nouvelle commune nommée « Vindry sur Turdine ». Le nom choisi est celui du hameau de Vindry qui a en son cœur une magnifique chapelle. Aussi, une messe sera célébrée le vendredi 1er mars à 18h à la chapelle de Vindry pour confier à Dieu cette commune et appeler sur ses habitants la bénédiction divine.
Une conférence « décoiffante » !
A l’invitation de l’association Aide et Fraternité, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées le 30 novembre à Pontcharra pour écouter les Pères Firmin N’TAYE et Toussaint KUSENZA répondre à la question : Où va l’Afrique ? (Problèmes, enjeux, défis)
Une conférence à deux voix
S’en est suivie une passionnante conférence à deux voix. Après avoir souligné le caractère citoyen de leur démarche, les conférenciers ont commencé leur intervention par répondre à la question ci-après :
– d’où vient l’Afrique et quel est son statut actuel ? Pour eux, l’Afrique est un continent qui se relève de 4 siècles d’esclavage qui ont totalement modifié la société africaine (de 1441 à 1848, avec plus de 18 millions d’hommes et de femmes, les plus vigoureux, arrachés à leur terre) et de près d’un siècle de colonisation.
L’Afrique, ce sont de jeunes Etats (à peine soixante ans d’indépendance) avec pour la grande majorité un sol fertile et un sous-sol très riche (l’Afrique détient 97% des réserves mondiales de cuivre, 80% de celles de coltan, 60% de celles de diamant, 57% de celles d’or, 50% de celles de cobalt, 49% de celles de platine, 41% de celles de vanadium, etc.), ce qui fait d’elle, en théorie, le continent le plus riche.
Mais paradoxalement, l’Afrique est, dans les faits, le continent le plus pauvre au monde. Comment peut-on alors comprendre ce paradoxe ?