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Vendredi 6 novembre

PAROLE DE DIEU POUR AUJOURD’HUI

Lettre Saint Paul aux Philippiens 3,17- 4,1

Frères, ensemble imitez-moi, et regardez bien ceux qui se conduisent selon l’exemple que nous vous donnons. Car je vous l’ai souvent dit, et maintenant je le redis en pleurant : beaucoup de gens se conduisent en ennemis de la croix du Christ. Ils vont à leur perte. Leur dieu, c’est leur ventre, et ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ; ils ne pensent qu’aux choses de la terre. Mais nous, nous avons notre citoyenneté dans les cieux, d’où nous attendons comme sauveur le Seigneur Jésus Christ, lui qui transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux, avec la puissance active qui le rend même capable de tout mettre sous son pouvoir. Ainsi, mes frères bien-aimés pour qui j’ai tant d’affection, vous, ma joie et ma couronne, tenez bon dans le Seigneur, mes bien-aimés.

COMMENTAIRE

Dans la lecture d’hier nous entendions Paul nous dire : « le bien qui dépasse tous c’est la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur ». La connaissance du Christ est une véritable relation qui imprègne tout notre être et qui se traduit de ce fait dans nos gestes quotidiens. Voilà pourquoi dans la lecture d’aujourd’hui, Paul va encore plus loin : « Imitez-moi ». Une véritable réaction de nouveau converti, et nous savons que Paul a connu une conversion radicale. Lui qui a persécuté les premiers chrétiens est en quelques années apôtre ! Il veut nous faire comprendre que la relation au Christ envahit tout notre être. Le christianisme n’est pas une simple philosophie, une édiction de règles de morale. Entrons dans la pensée de Paul à travers ces écrits : nous sommes revêtus du Christ par notre baptême (ce que nous rappelons dans le geste de la remise du vêtement blanc). Nous ne sommes plus des êtres de chairs, mais des êtres en esprit, nous sommes le temple de l’Esprit, notre corps ne nous appartient pas puisqu’il est Temple de l’Esprit. Nous ne vivons pas sous l’emprise de la loi mais de la foi…Alors Paul ose dire à ses contemporains qu’il faut faire de véritable choix dans son existence : Évitons de « penser qu’aux choses de la terre », tendons vers « les choses d’en haut » (Lettre au Colossiens)…
Que le Seigneur nous donne aujourd’hui cette grâce de l’écouter dans tous nos actes et gestes du quotidiens. Que sont Esprit nous guide et nous réconforte. P. FB

MÉDITATION

Il transformera nos pauvres corps


Dans quel but, demandera-t-on peut-être, et pour quel bénéfice avons-nous un corps ? » Nous répondrons que le profit qu’on en tire n’est pas négligeable lorsqu’on sait regarder la disposition de la nature en son ensemble. De fait, la vie des anges est véritablement heureuse, elle qui n’a nul besoin de la pesanteur corporelle ; et pourtant, notre vie n’est pas imparfaite non plus, quand on la compare avec la leur.
Car la vie présente est un chemin qui mène au terme de notre espérance, tout comme l’on voit sur les pousses le fruit qui commence à sortir de la fleur, et qui, grâce à elle, parvient à l’existence comme fruit, même si la fleur n’est pas le fruit. De même, la moisson qui naît des semences n’apparaît pas immédiatement avec son épi, mais c’est l’herbe qui est la première à pousser ; ensuite, une fois l’herbe morte, la tige de blé surgit et ainsi le fruit mûrit à la tête de l’épi.
Qui observe, en effet, les merveilles de la nature, sait que le fruit n’aurait pu arriver à maturité à partir des semences et des pousses si cette succession ingénieuse ne lui frayait un chemin pour sa maturation ; ce n’est pas parce que l’herbe qui sort la première des semences est inutile pour notre jouissance, que ce qui se produit est vain et superflu ; car celui qui manque de nourriture ne voit que son propre besoin, alors que la raison de la nature veille seulement à ce que la production du fruit s’achemine vers sa réalisation selon la succession qui a été fixée.
St Grégoire de Nysse


Saint Grégoire de Nysse († 394) est, avec son frère Basile de Césarée et Grégoire de Nazianze, l’un des trois Cappadociens qui constituent un sommet de la théologie au ive siècle.i / Sermon sur les défunts, trad. G. Bady d’après G. Heil, Leyde, Brill, 1967, GNO IX, p. 48-49

INTENTIONS DE PRIÈRE

  • Pour Régis Vinçon dont nous avons célébré les funérailles Jeudi matin aux Olmes
  • Pour Marcelle Rozier dont nous avons célébré les funérailles jeudi après midi à Tarare
  • Pour Marie-Aimée Chaux dont les funérailles sont célébrées ce matin à Valsonne

INFORMATIONS PAROISSIALES

La maison paroissiale est fermée au public .

Une permanence et un accueil téléphonique est assurée de 9h à 11h30 du lundi au vendredi au 04 74 63 02 11

. En dehors de ces horaires vous pouvez laisser un message , nous vous rappellerons le plus rapidement possible.
En cas d’urgences, vous pouvez joindre le Père Frédéric Benoist, curé de la paroisse 06-11-15-85-52

Merci de ne plus communiquer sur la boite mail fermée paroisse.saintjean23@orange.fr
Pour toute communication par e-mail contactez :
Evelyne Maënhaut : e.maenhaut@lyon.catholique.fr
le père Frédéric Benoist : fredbenoist@gmail.com

EXPOSITION DU SAINT SACREMENT

Le Samedi matin de 10h à 12h dans l’église sainte Madeleine de Tarare.

La situation sanitaire est particulièrement difficile dans notre département. Voilà qui doit nous convaincre à redoubler de prudence. Les gestes barrières : masque, gel hydro alcoolique, distanciation d’un mètre minimum entre personnes, sont des gestes de préventions à appliquer
Demandons à nos enfants de bien garder le masque dans la rue avec leurs camarades, en dehors de l’école.
Veillons à ne pas isoler nos anciens. Les gestes barrières bien appliqués, les protègent

Catéchèse du pape François sur les Béatitudes (2)

5 Février 2020


Chers frères et sœurs, bonjour!

Nous nous confrontons aujourd’hui avec la première des huit Béatitudes de l’Evangile de Matthieu. Jésus commence à proclamer son chemin pour le bonheur à travers une annonce paradoxale: «Heureux les pauvres en esprit car le Royaume des cieux est à eux» (5, 3). Un chemin surprenant et un étrange objet de béatitude, la pauvreté.Nous devons nous demander: qu’est ce qu’on entend ici par «pauvres»? Si Matthieu n’utilisait que ce mot, alors la signification serait simplement économique, c’est-à-dire qu’elle indiquerait les personnes qui ont peu ou aucun moyen de subsistance et qui ont besoin de l’aide des autres. Mais l’Evangile de Matthieu, à la différence de Luc, parle de «pauvres en esprit». Qu’est-ce que cela veut dire? L’esprit, selon la Bible, est le souffle de la vie que Dieu a communiqué à Adam; c’est notre dimension la plus profonde, disons la dimension spirituelle la plus intime, celle qui fait de nous des personnes humaines, le noyau profond de notre être. Les «pauvres en esprit» sont alors ceux qui sont et qui se sentent pauvres, mendiants, au plus profond de leur être. Jésus les proclame bienheureux, parce c’est à eux qu’appartient le Royaume des cieux. Combien de fois nous a-t-on dit le contraire! Il faut être quelque chose dans la vie, être quelqu’un… Il faut se faire un nom… C’est de cela que naît la solitude et le fait d’être malheureux: si je dois être «quelqu’un», je suis en compétition avec les autres et je vis dans la préoccupation obsessive pour mon ego. Si je n’accepte pas d’être pauvre, je me mets à haïr tout ce qui me rappelle ma fragilité. Car cette fragilité empêche que je devienne une personne importante, quelqu’un de riche non seulement d’argent, mais de renommée, de tout. Chacun, face à lui-même, sait bien que, pour autant qu’il se donne du mal, il reste toujours radicalement incomplet et vulnérable. Il n’y pas de méthode pour cacher cette vulnérabilité. Chacun de nous est vulnérable, à l’intérieur. Il doit voir où. Mais combien on vit mal si l’on refuse ses propres limites! On vit mal. On ne digère pas la limite, elle est là. Les personnes orgueilleuses ne demandent pas d’aide, ne peuvent pas demander d’aide, elles n’ont pas le réflexe de demander de l’aide parce qu’elle doivent démontrer qu’elles sont autosuffisantes. Et combien d’entre elles ont besoin d’aide, mais l’orgueil les empêche de demander de l’aide. Et combien il est difficile d’admettre une erreur et de demander pardon! Quand je donne quelques conseils aux jeunes mariés, qui me demandent comment bien conduire leur mariage, je leur dis: «Il y a trois mots magiques: s’il te plaît, merci, excuse-moi». Ce sont des mots qui viennent de la pauvreté d’esprit. Il ne faut pas être envahissants, mais demander la permission: «Est-ce que cela te semble une bonne chose à faire?”, ainsi il y a un dialogue en famille, le mari et la femme dialoguent. «Tu as fait cela pour moi, merci, j’en avais besoin». Ensuite, on commet toujours des erreurs, on dérape: «Excuse-moi». Et généralement les couples, les nouveaux mariés, ceux qui sont ici nombreux, me disent: «La troisième est la plus difficile», s’excuser, demander pardon. Car l’orgueilleux n’y arrive pas. Il ne peut pas s’excuser: il a toujours raison. Il n’est pas pauvre en esprit. En revanche, le Seigneur ne se lasse jamais de pardonner; c’est malheureusement nous qui nous lassons de demander pardon (cf. Angelus 17 mars 2013). La lassitude de demander pardon: voilà une vilaine maladie!
Pourquoi est-il difficile de demander pardon? Parce que cela humilie notre image hypocrite. Pourtant, vivre en cherchant à cacher ses propres carences est fatiguant et angoissant. Jésus Christ nous dit: être pauvres est une occasion de grâce; et il nous montre l’issue de cette fatigue. Il nous est donné d’être pauvres en esprit, parce que c’est la route du Royaume de Dieu. Mais il faut réaffirmer une chose fondamentale: nous ne devons pas nous transformer pour devenir pauvres en esprit, nous ne devons accomplir aucune transformation parce que nous le sommes déjà! Nous
sommes pauvres… ou pour le dire plus clairement: nous sommes des «malheureux» en esprit! Nous avons besoin de tout. Nous sommes tous pauvres en esprit, nous sommes mendiants. C’est la condition humaine.
Le Royaume de Dieu appartient aux pauvres en esprit. Il y a ceux qui ont les royaumes de ce monde: ils ont des biens et le confort. Mais ce sont des royaumes qui finissent. Le pouvoir des hommes, même les empires les plus grands, passent et disparaissent. Très souvent, nous voyons au journal télévisé ou dans les journaux, que ce gouvernant fort, puissant, ou que ce gouvernement qui régnait hier n’est plus là aujourd’hui, il est tombé. Les richesses de ce monde s’en vont, et l’argent aussi. Les personnes âgées nous enseignaient qu’un suaire n’a pas de poches. C’est vrai. Je n’ai jamais vu un camion de déménagement suivre un cortège funèbre: personne n’emporte rien. Ces richesses restent ici.
Le Royaume de Dieu appartient aux pauvres en esprit. Il y a ceux qui ont des royaumes de ce monde, ils ont des biens et ils ont le confort. Mais nous savons comment ils finissent. Celui qui sait aimer le vrai bien, plus que lui-même, règne vraiment. Tel est le pouvoir de Dieu. En quoi le Christ s’est-il montré puissant? Parce qu’il a su faire ce que les rois de la terre ne font pas: donner sa vie pour les hommes. Et cela est le vrai pouvoir. Le pouvoir de la fraternité, le pouvoir de la charité, le pouvoir de l’amour, le pouvoir de l’humilité. C’est ce qu’a fait le Christ. En cela réside la vraie liberté: celui qui a ce pouvoir de l’humilité, du service, de la fraternité est libre. La pauvreté louée par les Béatitudes se trouve au service de cette liberté. Parce qu’il y a une pauvreté que nous devons accepter, celle de notre être, et une pauvreté que nous devons en revanche chercher, celle concrète, des choses de ce monde, pour être libres et pouvoir aimer.Nous devons toujours chercher la liberté du cœur, celle qui a ses racines dans notre pauvreté à nous.

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Jeudi 5 novembre

INFORMATION

Les évêques de France sont en assemblée plénière par vidéo-conférence. Ils continuent leur réflexion sur l’écologie intégrale, commencée l’année dernière. N’hésitons pas à aller sur le site de la conférence des évêques de France pour lire le fruit de leur réflexion et de leur travail. lien pour aller plus loin ….site de la conférence des évêques de France

PAROLES DE DIEU POUR AUJOURD’HUI :

Evangile de Saint Luc 15, 1-10

COMMENTAIRE

Nous entrons dans la lecture du chapitre 15 de saint Luc, où l’auteur développe un certain nombre de paraboles dites de la miséricorde divine. La parabole de la brebis et de la drachme perdues illustre l’amour constant, fidèle et inlassable de Dieu pour chacun de nous, mais particulièrement pour les pécheurs. Dieu n’abandonne jamais personne. Hormis le péché, il y a beaucoup d’autres façons de nous « perdre » sur le chemin de la vie. Par exemple la dispersion dans de multiples activités que nous jugeons plus importantes les unes que les autres mais qui nous empêchent parfois d’aller à l’essentiel, et faire des choix prioritaires et essentiels. Avez-vous fait une telle expérience ? Vous sentez-vous perdu en ce moment ? Nous avons peut être des raisons d’être perdus, alors qu’il est si difficile aujourd’hui de se projeter dans l’avenir…
Bien que ces paraboles forment un tout en elles-mêmes, notez le contexte dans lequel Jésus les raconte. Il vient de s’attirer les critiques des pharisiens et des scribes parce qu’il s’attable avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs. Contemplons Jésus qui ne se décourage pas devant ses adversaires. Demandons-lui la grâce d’une patience miséricordieuse dans les situations difficiles dans lesquelles nous pourrions nous trouver.

P.FB

MÉDITATION

Reviens à l’essentiel


La rencontre avec Jésus, alors qu’il marchait sur le chemin de Damas, a été fondamentale dans la vie de Paul : le Christ lui apparaît comme une lumière éblouissante, lui parle et conquiert son coeur. L’Apôtre a vu Jésus ressuscité, c’est-à-dire l’homme dans sa stature parfaite. C’est alors que s’est produit en lui un renversement de perspective, et il s’est mis à envisager toute chose à partir de cet état final de l’homme en Jésus Christ : ce qui lui semblait à l’origine essentiel et fondamental ne vaut désormais pour lui pas plus que des « balayures » ; ce n’est plus un gain mais une perte, parce que maintenant ne compte plus que la vie dans le Christ. Il ne s’agit pas d’une simple maturation du « moi » de Paul, mais d’une mort à soi-même et d’une résurrection dans le Christ : en lui, est morte une certaine forme d’existence ; et avec Jésus ressuscité, une forme nouvelle est née. Chers frères et amis, « efforçons-nous de connaître le Seigneur » ressuscité ! Comme vous le savez, Jésus, homme parfait, est aussi le vrai Dieu. En lui, Dieu est devenu visible à nos yeux pour nous rendre participants de sa divinité. De cette façon, surgit avec lui une nouvelle dimension de l’être et de la vie, dans laquelle la matière a elle aussi sa part et par laquelle apparaît un monde nouveau. Mais, dans l’histoire universelle, ce saut qualitatif que Jésus
a accompli à notre place et pour nous, comment concrètement rejoint-il l’être humain, en pénétrant sa vie et en l’emportant vers le haut ? Il rejoint chacun d’entre nous à travers la foi et le baptême.
Benoît XVI
Benoît XVI a été pape de 2005 à 2013. / Homélie, 21 mars 2009.

LA SAINTE DU JOUR

Sainte Bertille (+vers 705)


Toute jeune, elle fut moniale à Jouarre puis première abbesse de Chelles dans la Brie champenoise, choisie par la sainte reine Bathilde. Sa sainteté n’a d’autre source que la réalisation, en quarante cinq
ans, de la vie monastique dans la fidélité à tout instant et au quotidien à ses engagements religieux.
Elle assuma les charges d´infirmière, de directrice d´école et de prieure

PAROLES DU PAPE FRANÇOIS

  • Mettons-nous à l’école de Jésus-Christ, maître de prière. De lui, apprenons que la prière est avant tout une écoute et une rencontre avec Dieu, un art à pratiquer avec insistance; elle est le lieu où l’on perçoit que tout vient de Dieu et retourne à Lui.
  • « Les problèmes de tous les jours ne deviennent pas des obstacles, mais des appels de Dieu lui-même à écouter et rencontrer celui qui est en face de nous
  • Un jour vécu sans prière, risque de se transformer en une expérience fastidieuse, ou ennuyeuse: tout ce qui nous arrive pourrait tourner pour nous en destin mal supporté et aveugle.
  • « Chaque personne a besoin d’un espace pour elle-même, où cultiver sa propre vie intérieure, où les actions retrouvent un sens. Sans vie intérieure nous devenons superficiels, agités, anxieux – comme l’anxiété nous fait mal! C’est pourquoi nous devons pratiquer la prière.

Catéchèse du pape François sur les Béatitudes (1)

29 Janvier 2020

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Mgr Éric de Moulins-Beaufort a déposé un recours au Conseil d’État : celui-ci plaidera le 5 Novembre.

Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, Président de la Conférence des évêques de France va déposer un référé liberté au Conseil d’État, estimant que le décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, porte atteinte à la liberté de culte qui est l’une des libertés fondamentales dans notre pays.

En effet, Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, après consultation de tous les évêques de France réunis en Assemblée plénière ce lundi 2 novembre, estime hors de proportion l’interdiction de célébrer la messe et d’autres sacrements en communauté. Pour les fidèles, ces célébrations sont vitales parce qu’elles sont une rencontre avec le Seigneur et avec leurs frères. Les fidèles catholiques restent totalement mobilisés contre l’épidémie et respectent l’ensemble des consignes sanitaires qui pèsent sur le pays depuis le début.


INTENTIONS DE PRIÈRES

  • Nous prions pour  Eric Débard (60 ans) dont les funérailles sont célébrées aujourd’hui à 15h en l’église sainte Madeleine de Tarare.
  • Nous prions pour Renaud (neveu de Jean-Wilfrid Mahieux) gravement malade

Saint Charles Borromée , Archevêque de Milan (+1584)

Fils cadet d’une noble famille italienne, il avait tout pour se laisser entraîner dans une vie facile et fastueuse.
Neveu d’un pape, nommé cardinal à 22 ans, il est submergé de charges honorifiques très lucratives: son revenu annuel était de 52.000 écus(*). Il reçoit les revenus du diocèse de Milan, des abbayes de Mozzo, Folina, Nonatella, Colle et de quelques autres légations: Bologne, Spolète, Ravenne, etc … Il reste laïc, grand amateur de chasse et de musique de chambre.
Mais la conscience de son devoir est telle qu’il s’impose dans la vie mondaine et brillante de Rome, par sa rigueur et son travail. Il collabore efficacement à la reprise du Concile de Trente, interrompu depuis huit ans. Au moment de la mort subite de son frère aîné, alors qu’il pourrait quitter l’Église pour la charge de chef d’une grande famille, il demande à devenir prêtre.
Désormais il accomplit par vocation ce qu’il réalisait par devoir. Devenu archevêque de Milan, il crée des séminaires pour la formation des prêtres. Il prend soin des pauvres alors qu’il vit lui-même pauvrement. Il soigne lui-même les pestiférés quand la peste ravage Milan en 1576. Il demande à tous les religieux de se convertir en infirmiers. Les années passent. Malgré le poids des années, il n’arrête pas de se donner jusqu’à l’épuisement.

Parole du pape François


J’exprime ma douleur et consternation pour l’attaque terroriste à Vienne, et je prie pour les victimes et leurs familles. Ça suffit avec la violence ! Construisons ensemble la paix et la fraternité. Seul l’amour éteint la haine.

Pape François

Pour aller plus loin

S’asseoir pour bâtir sa tour : l’Evangile en temps de confinement

par Agnès Desmazières

« Retourner à l’Evangile pour construire »

S’asseoir pour bâtir sa tour : l’Evangile en temps de confinement

L’Evangile du mercredi 4 novembre offre des clés pour vivre avec le Seigneur ce confinement  – que nombre de pays vivent actuellement sous des modalités diverses comme un temps de construction et de maturation : « Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? » (Lc 14, 28). La situation d’incertitudes dans laquelle nous vivons nous fait entrer dans un nouveau rapport au temps : temps certes de l’immédiateté et de l’urgence des décisions politiques pour freiner la pandémie, temps également – si l’on en saisit l’opportunité – de la maturation de nos projets de vie, d’une société plus fraternelle, d’une Eglise plus sainte et plus accueillante.

Il y a en effet une occasion à saisir dans ce temps de retrait, auquel la situation nous contraint, mais que nous pouvons également habiter par nos choix et transformer en temps de croissance et de vie. Cette année, nous allons vivre en quelque sorte un long Avent – qui débute liturgiquement le 29 novembre. Ces deux mois qui s’annoncent sont une chance : nous avons deux mois pour nous préparer à Noël, en prêtant attention à tous les signes de la venue de notre Sauveur en ce monde, signes qui sont autant de balises pour mûrir nos projets personnels, familiaux, communautaires.

Les regards de nombre de nos concitoyens sont d’ailleurs pour beaucoup déjà tournés vers Noël. Noël a sans doute rarement été aussi attendu : attente de la joie du don, des retrouvailles familiales. Il y a quelque chose de la joie de la fête, de la rencontre, de la famille à accueillir dans cette attente. Un certain retour à l’essentiel. Un appel aussi à se montrer réceptifs en Eglise à ces requêtes. Comment préparer – et se préparer à – un Noël qui ne sera sans doute pas comme les autres – impacté par la pandémie et par la crise sociale – mais où pourra se vivre de manière particulièrement intense la fraternité ?

L’image de la tour est parlante. La tour est dressée vers le ciel. Elle est une construction qui relie à Dieu. Rien d’étonnant à ce qu’on ait jugé nécessaire d’adjoindre un clocher aux églises. Pour qu’une tour tienne debout, il est nécessaire que ses fondations soient solides et profondes. Le choix du sol est important. Les pierres doivent également être jointes avec précision et robustesse. C’est tout un art qui réclame des compétences, de la réflexion et donc du temps. Il y a un discernement à réaliser sous le regard de Dieu : la tour que je veux construire a-t-elle de bonnes assises, est-elle bien orientée vers Dieu ? Est-ce que j’accepte que sa construction prenne du temps, nécessite des sacrifices ?

Ce nouveau confinement est l’occasion d’un tel discernement : je mets davantage mes actions – réalisées, pour beaucoup d’entre nous, dans l’espace domestique – sous le regard de Dieu. Je mûrirai des décisions, peut-être en réflexion depuis le premier confinement. Pour nous aider à discerner, nous avons aussi souvent besoin d’amis, de frères et sœurs dans la foi. Il ne s’agit donc pas de ressasser dans la solitude nos hésitations – souvent alimentées par nos peurs – mais de profiter des moyens de communication à disposition – même s’ils ne remplacent pas tout à fait bien sûr la présence physique – pour avancer sur le chemin.

Nos projets personnels ne connaissent d’ailleurs toute leur fécondité que quand ils sont reliés aux projets d’autres amis ou connaissances, à des projets communautaires. Je m’ouvre ainsi aux autres, à leurs préoccupations que je fais mienne car je me soucie d’eux. L’heure est ainsi à penser davantage nos projets de vie en relation, de façon à construire une société où il fait bon vivre ensemble, une Eglise qui rayonne de la joie de l’Evangile. Je suis émerveillée par le courage et la dignité dont font preuve ceux et celles dont les professions sont les plus affectées par la crise.

Cette crise nous rappelle l’importance cruciale de la solidarité, qui ne relève pas seulement d’une responsabilité étatique, mais exige la collaboration de tous et toutes. Comme chrétiens, nous ne sommes pas exempts d’une telle solidarité qui ne se limite pas au seul cercle catho’ (et trop souvent catho’ de telle ou telle chapelle). Elle réclame de chacun et chacune une nouvelle proximité avec le peuple – des personnes que nous côtoyons et également, parfois, que nous ne côtoyons jamais ou auxquelles nous ne prêtons pas attention – volontairement ou involontairement. Les « gilet jaune » ou les jeunes des « banlieues » sont aussi mon prochain, nous sommes membres d’un même peuple. Comment irai-je à leur rencontre ? Comment découvrirai-je leur quotidien, leurs désirs, leurs angoisses ?

Obligés de limiter nos déplacements, nous redécouvrons notre voisinage. Nous y faisons l’expérience d’une nouvelle proximité où peut s’exprimer de manière particulière cette solidarité. Comment puis-je rendre service à mes voisins en cette période de confinement ? Oserai-je également leur demander, le cas échéant, leur aide ? Est-ce que je prendrai de leurs nouvelles ? Comment construire dans la durée les nouvelles relations nouées ? Dans notre voisinage, certains et certaines risquent de perdre leur emploi. Comment puis-je les soutenir ? Je peux aussi prendre le temps de m’asseoir pour réfléchir à comment je peux soutenir, par mes achats, les commerces de proximité, spécialement en difficulté, et à donner de mon temps et de mon argent à des associations caritatives. Comment est-ce que je vais aussi témoigner de ma gratitude pour les soignants ?

La solidarité implique des gestes concrets, y compris en mettant la main au porte-monnaie. La parabole de la tour le rappelle bien : il s’agit de s’asseoir « pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ». Est-ce que je suis prêt à vivre l’amour du prochain en me dépossédant un peu ou beaucoup ? Avec beaucoup d’à propos le pape François, dans Fratelli tutti la « destination universelle des biens créés » (n. 120). Les biens que je possède sont destinés à être partagés avec les plus pauvres. Comment est-ce que je vais me rendre attentif au plus pauvre que je ne croise peut-être plus quotidiennement parce que je ne prends plus le métro ?

L’arrêt temporaires des célébrations liturgiques ne signifie donc pas l’arrêt de la vie chrétienne, mais doit nous encourager à la vivre de manière plus intense en prenant davantage conscience que toute notre vie est eucharistique. De manière spéciale, nous sommes invités à réfléchir à comment sanctifier nos dimanches un peu particuliers – qui ne sont pas seulement des jours où les enfants ne vont pas à l’école et où l’on regarde la messe sur la télé ou sur Youtube. Cela peut être par un temps de catéchèse familiale, de formation chrétienne via Podcasts ou MOOC, de partage d’évangile en visioconférence avec des amis. Cela peut être aussi du temps donné à la culture qui élève l’âme : lire un bon roman, écouter ou regarder un concert virtuel, choisir un bon film plutôt que regarder passivement en boucle des chaînes d’information ou des séries. Cela peut être également prévoir un moment réservé à des appels ou visio à la famille, aux amis, à des personnes isolées.

Enfin, pensons à faire vivre nos paroisses, nos églises. Si celles-ci sont ouvertes et à proximité, ne pouvons-nous pas lier activité physique et prière individuelle en y prévoyant des petites balades quotidiennes ? Ma vie eucharistique se trouvera ainsi alimentée à sa source, au contact avec la présence réelle du corps du Christ. Il s’agit également de promouvoir la vie fraternelle en prenant des nouvelles les uns les autres, en maintenant en distanciel les réunions prévues au calendrier. Cela peut être aussi un temps où mûrir des projets paroissiaux en soumettant à la réflexion des initiatives possibles.

L’émotion suscitée par le confinement et par les récents attentats contre des églises en France ne doit ni nous faire nous assoupir ni nous révolter. Elle doit nous inciter à retourner à l’Evangile pour construire notre tour, pour mettre nos projets en relation pour expérimenter davantage la fraternité, à l’exigence parfois crucifiante, mais qui ne peut se vivre authentiquement que dans l’esprit des Béatitudes. Prêtons attention aux signes de la venue du Christ, signes d’espérance pour nous-mêmes, pour notre Eglise, pour le monde.

Agnès Desmazières

Agnès Desmazières enseigne la théologie au Centre Sèvres (Paris, France) et elle a réfléchi notamment à la pensée du dialogue du pape François dans son livre « Le dialogue pour surmonter la crise : le pari réformateur du pape François » (Salvator 2019), avec une préface du p. Alain Thomasset, s.j. et une postface du p. François-Marie Léthel, ocd.

La théologienne française a aussi réfléchi, entre autres, à l’apostolat des laïcs et à la coresponsabilité des baptisés, et donc des femmes dans l’Eglise: des propos qui sont autant de pierres d’attente pour la réflexion du prochain synode des évêques, en octobre 2022, sur la « synodalité ».

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Paroisse Saint Jean XXIII mardi 3 novembre

Bonjour à toutes et tous

A partir d’aujourd’hui , nous ne célébrons plus de messes en public. Mais nos églises resteront ouvertes le plus possible. La force pour vivre cette époque difficile est la prière. Elle nous ouvre la porte de l’espérance. Aussi, quotidiennement, nous allons vous envoyer une feuille pour vous aider dans la prière. Cette feuille diffusera aussi un certain nombre d’informations si nécessaire. Il va falloir s’armer de patience. Pensons à toutes celles et ceux atteints de la maladie du Covid, mais aussi tous les autres malades dans nos hôpitaux. Pensons à tous les personnels soignants de nouveau en sur-activité. Continuons à respecter les gestes barrières surtout si nous côtoyons des personnes qui, de par leurs activités, circulent et fréquentent du monde. Surtout gardons l’Espérance, elle est un des piliers de notre foi. Prenons le temps d’aller prier dans nos églises avec la Parole de Dieu chaque jour. Demandons à Marie de nous fortifier chaque jour dans cette vie de prière et de fidélité à la Parole de son Fils.

N’hésitons pas à partager cette feuille autour de nous. Nous ne disposons pas à l’heure actuelle de fichiers complets d’adresses email et beaucoup de paroissiens n’ont pas d’adresses emails. Merci pour ce lien les uns avec les autres qui serra efficace grâce à la petite contribution de chacune et chacun.

Evangile du jour : clique ici


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,15-24 Comparer le royaume de Dieu à un festin est courant dans la Bible. Nous recevons l’invitation : « Venez, tout est prêt. » Quelle est notre réponse ? Le repas peut bien être prêt, mais le sommes-nous ? Où sont nos priorités ? Voulons-nous entrer dans le Royaume où Dieu règne et nous attend, ou préférons-nous suivre nos emplois du temps parfois surchargés ? Qu’on le veuille ou non, Jésus nous fait un petit clin d’œil aujourd’hui  : ou sont tes priorités ? quelles sont tes priorités ?…Qui n’a pas écrit une lettre exprimant « mes regrets » quand il ne voulait pas accepter une invitation ? Ce n’est pas différent ici. Remarquez comment l’invitation s’adresse de plus en plus à tous à mesure que l’histoire se développe dans notre évangile. A la fin tout le monde est invité. Ce jeûne eucharistique que nous devons accueillir ces quelques semaines est peut être là pour reprendre conscience de la nécessité de tous nous sentir invités au repas du Seigneur et de réorganiser nos carnets de rendez-vous. Le Seigneur sera heureux de tous nous accueillir le dimanche à son festin de l’eucharistie.  P. FB

Ô Seigneur, dit-elle donc alors, vous avez été avec moi et m’avez gardée en la voie par laquelle je suis venue ; vous m’avez donné le pain de vos sacrements pour ma nourriture, vous m’avez revêtue de la robe nuptiale de charité, vous m’avez heureusement amenée en ce séjour de gloire qui est votre maison, ô mon Père éternel. Hé, que reste-t-il, Seigneur, sinon que j’affirme que vous êtes mon Dieu pour les siècles des siècles ! Amen.   St François de Sales (+1622)

Le saint du jour :

Saint Hubert (3 Novembre)

On le dit apparenté à Charles Martel. Il est vrai qu’on le trouve à la cour de Pépin d’Hérstal, maire du Palais. Il épouse Floribanne, la fille du roi Dagobert, et les chroniqueurs nous disent qu’il était connu par « les folles joies de sa vie mondaine » peu édifiante, jusqu’au jour où la grâce de Dieu et les conseils de saint Lambert, évêque de Maestricht, l’entraînèrent vers la sainteté. La tradition légendaire raconte cette belle histoire du cerf qu’il vit durant une chasse, un jour de Vendredi-saint, et qui lui apparut avec une croix entre ses bois « Chasser un jour pareil ? pourquoi ne vas-tu pas prier? » Dès le XIe siècle, il était le patron des chasseurs. Ce qui est historique, c’est qu’en 688, il abandonne le duché d’Aquitaine à son frère pour se consacrer totalement à Dieu. Après une vie monastique exemplaire, il est élu évêque de Liège-Maestricht et Tongres, puisque saint Lambert venait d’être martyrisé. Saint Hubert fut un grand évêque, proche de ses fidèles qu’il rejoignait là où ils vivaient, dans les clairières, sur les rivières, dans les villages. Attentif à toute misère, il aidait les malheureux et les prisonniers. Il mourut des suites d’une blessure occasionnée par un ouvrier maladroit qui lui écrasa la main gauche.


Paroles du pape François :


Le meilleur témoignage que les chrétiens puissent donner ? Qu’ils sont « des hommes et des femmes que Jésus, la miséricorde du père, a rencontrés et pardonnés
 
« Nous sommes appelés à nous faire les prochains de tous et de toutes les situations, au nom de la solidarité qui naît de la compassion du Seigneur. J’aime penser que le chrétien dans le monde est une personne réaliste, très réaliste… avec le réalisme de l’Evangile ».
 
« On ne sort pas indemne d’une crise. On peut en sortir meilleur ou pire, mais pas le même. La crise a la capacité « d’empirer les injustices existantes » ou de « renforcer les meilleurs pratiques et réactions ».