Si nous voulons
porter cet amour, il nous faut comprendre qu’il n’est pas dans une petite boîte
que nous allons distribuer autour de nous, ou alors considérer que cette petite
boîte, c’est nous. Pour porter cet amour, il faut se laisser façonner par lui,
se laisser aimer par lui et donc éprouver concrètement que Dieu existe, que
Dieu est présent. Il nous faut donc mettre la vie spirituelle au cœur de notre
vie chrétienne et en faire le socle de nos actions pastorales, nous former à la
méditation, à l’oraison, mentale, à la prière communautaire, celle qui revient
à heure fixe même quand vous ne voulez pas, celle qui n’a pas lieu toujours
quand vous voulez ni où vous voulez ni comme vous voulez, celle où les autres
comptent plus que vous-même, celle qui vous rend docile et généreux. La vie
spirituelle permettra de retrouver le goût des sacrements, la suavité d’une
confession libératrice, d’une communion altruiste, d’un mariage fécond, d’un
sacerdoce fidèle, d’une confirmation missionnaire, d’une onction des malades
pacifiante, bref la joie du baptême !
A noter : Pas de messe ce mardi 4 janvier à la crypte Saint André !
Parole de
Dieu du jour : 1 Jean 3,22-4,6
Quoi que
nous demandions à Dieu, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses
yeux. Or, voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de son
Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé.
Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et
voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné
part à son Esprit.
Bien-aimés, ne vous fiez pas à n’importe quelle inspiration, mais examinez
les esprits pour voir s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes se
sont répandus dans le monde.
Voici comment vous reconnaîtrez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui
proclame que Jésus Christ est venu dans la chair, celui-là est de Dieu. Tout
esprit qui refuse de proclamer Jésus, celui-là n’est pas de Dieu : c’est
l’esprit de l’anti-Christ, dont on vous a annoncé la venue et qui, dès
maintenant, est déjà dans le monde.
Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous avez vaincu ces
gens-là ; car Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans
le monde. Eux, ils sont du monde ; voilà pourquoi ils parlent le langage
du monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui
connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas.
C’est ainsi que nous reconnaissons l’esprit de la vérité et l’esprit de
l’erreur.
Commentaire :
Depuis plusieurs jours, nous lisons la première lettre de saint Jean. L’auteur nous rappelle que nous sommes
« enfants de Dieu » ? nous appartenons à Dieu, et nous vivons de
ce commandement de l’amour.
L’auteur nous envoie aussi un appel à la fidélité : demeurer dans
l’amour de Dieu en vivant du commandement de l’amour . Voilà l’assurance de la
fidélité au Christ et du Christ lui-même en nous.
Aujourd’hui le texte insiste sur la notion de « discernement dans l’Esprit ». Il s’agit d’orienter nos choix en cohérence avec ce que l’Esprit de Dieu nous communique. Qui de nous peut réellement dire qu’il conçoit que sa vie est tout entière guidée par l’Esprit de Dieu ? … et pourtant c’est l’assurance, nous dit Jean, de ne pas être dans l’erreur.
En ce début d’année 2021, je vous présente mes plus sincères vœux de paix et de joie, à vous et à toutes vos familles. L’année 2020 a été marquée par la crise sanitaire avec toutes ces conséquences. Je voudrais assurer, une nouvelle fois, toutes celles et ceux qui ont été touchés par la perte d’un être cher, notamment à cause de la Covid19.
Nous devons espérer une meilleure année pour 2021, en espérant que nous allons éradiquer au maximum la diffusion du virus. Espérons aussi pour que les conditions sociales et économiques ne s’aggravent pas trop dans nos familles et nos relations. Espérons aussi pour que notre paroisse soit un lieu de ressourcement profond et d’accompagnement de chacune de nos familles dans les joies comme dans les peines.
Soyez assurés de ma prière et de ma fidélité.
Père Frédéric Benoist
ANNONCES
Secrétariat : Déménagement à partir du 4 Janvier, le secrétariat de la paroisse est à la cure de =Pontcharra au 7 place Jean XXIII à Pontcharra (69490 Vindry sur Turdine) permanence du lundi au samedi 9h 11h30
Téléphonie : Nous rencontrons des soucis de téléphonie. Visiblement un souci de transfert de ligne par ORANGE depuis une semaine. N’hésitez pas à laisser un message sur le portable -du père Frédéric Benoist : 0611158552 fredbenoist@gmail.com -ou Evelyne Maënhaut : 0614640420 e.maenhaut@lyon.catholique.fr
Catéchèse et aumônerie : les rencontres ne peuvent pas reprendre suivant les consignes sanitaires. En attente, nous vous communiquerons les informations suivant les directives gouvernementales. Vos animateurs reprendront contacts avec vous pour un suivi par mail ou visioconférence.
Aujourd’hui,
fête de l’Epiphanie du Seigneur, l’Evangile (cf. Mt 2, 1-12) nous présente
trois attitudes avec lesquelles a été accueillie la venue du Christ Jésus et sa
manifestation au monde. La première attitude : recherche, recherche empressée
; la deuxième : indifférence ; la troisième : peur.
Recherche empressée
: les Mages n’hésitent pas à se mettre en chemin pour chercher le Messie.
Arrivés à Jérusalem, ils demandent : « Où est le roi des juifs qui vient de naître
? Nous avons vu, en effet, son astre à son lever et sommes venus lui rendre hommage
» (v. 2). Ils ont fait un long voyage et à présent, avec un grand empressement, ils
cherchent à savoir où se trouve le Roi nouveau-né. A Jérusalem, ils s’adressent
au roi Hérode, qui demande aux grands prêtres et aux scribes de s’informer sur
le lieu où devait naître le Messie.
A cette recherche empressée des Mages, s’oppose la deuxième attitude : l’indifférence des grands prêtres et des scribes. Ils ne se dérangeaient pas beaucoup, ceux-là. Ils connaissent les Écritures et sont en mesure de donner la réponse juste sur le lieu de la naissance : « A Bethléem de Judée ; ainsi, en effet, est-il écrit par le prophète » (v. 5). Ils savent, mais ils ne se dérangent pas pour aller trouver le Messie. Et Bethléem est à quelques kilomètres, mais ils ne bougent pas.
La troisième
attitude, celle d’Hérode est encore plus négative : la peur. Il a peur que
cet enfant ne lui enlève son pouvoir. Il appelle les Mages et se fait dire
quand leur était apparue l’étoile, et les envoie à Bethléem en disant : «
Allez-vous renseigner […] sur l’enfant ; et quand vous l’aurez trouvé,
avisez-moi, afin que j’aille, moi aussi, lui rendre hommage » (v. 7-8). En
réalité, Hérode ne voulait pas aller adorer Jésus ; Hérode veut savoir où se
trouve l’enfant non pas pour l’adorer, mais pour l’éliminer, car il le
considère comme un rival. Et réfléchissez bien : la peur conduit toujours à
l’hypocrisie. Les hypocrites sont ainsi parce qu’ils ont peur dans leur cœur.
Ce sont les trois attitudes que
nous trouvons dans l’Evangile : recherche empressée des Mages,
indifférence des grands prêtres, des scribes, de ceux qui connaissaient la théologie
; et peur, d’Hérode. Et nous aussi, nous pouvons réfléchir et choisir : laquelle
des trois adopter ? Est-ce que je veux m’empresser d’aller vers Jésus ? « Mais
Jésus ne me dit rien à moi… je reste tranquille… ». Ou bien ai-je peur de
Jésus et je voudrais l’éliminer de mon cœur ?
L’égoïsme peut inciter à considérer
la venue de Jésus dans sa vie comme une menace. Alors, on cherche à supprimer
ou à faire taire le message de Jésus. Quand on suit les ambitions humaines, les
perspectives les plus confortables, les inclinations au mal, Jésus est perçu
comme un obstacle.
D’autre part, la tentation de
l’indifférence est également toujours présente. Tout en sachant que Jésus est
le Sauveur — le nôtre, de nous tous — on préfère vivre comme s’il ne l’était pas
: au lieu de se comporter en cohérence avec sa foi chrétienne, on suit les principes
du monde, qui poussent à satisfaire les inclinations à l’arrogance, à la soif
de pouvoir, aux richesses.
Nous sommes au
contraire appelés à suivre l’exemple des Mages : être empressés dans la
recherche, prêts à se déranger pour rencontrer Jésus dans notre vie.
Le rechercher pour l’adorer, pour reconnaître qu’Il est notre Seigneur, Celui
qui indique le véritable chemin à suivre. Si nous avons cette attitude, Jésus
nous sauve vraiment, et nous pouvons vivre une belle vie, nous pouvons grandir dans la foi, dans l’espérance, dans la charité envers Dieu et envers nos
frères.
Pape François
LE COIN DES ENFANTS
La visite des mages : Vidéo et fiche d’activité téléchargeable ci dessous