L’observance du sabbat était liée à la création: « Et le septième jour, Dieu acheva l’œuvre qu’il avait accomplie et il se reposa le septième jour de tout le travail qu’il avait fait. Alors Dieu bénit le septième jour et le sanctifia » (Genèse 2 : 2-3). Il était aussi lié à l’Exode: « Souviens-toi que tu as été esclave dans le pays d’Égypte et que le Seigneur ton Dieu t’a fait sortir de là avec une main puissante et un bras étendu. C’est pourquoi le Seigneur, ton Dieu, t’a commandé d’observer le jour du sabbat » (Deutéronome 5 :15). Le sabbat est un signe de l’alliance de Dieu avec son peuple.
Comme tous les juifs pratiquants, Jésus a honoré le
sabbat et a voulu que ses disciples le fassent. Les différentes controverses,
dans lesquelles Il s’est impliqué, concernaient la meilleure façon de montrer
cet honneur, ce que « garder le jour du sabbat » signifiait concrètement.
Le Sabbat avait été conçu pour être un jour de repos où les gens seraient libres de penser à Dieu, de rendre grâce pour les dons de Dieu, et de prendre soin de leur santé et bien-être. Mais certaines autorités religieuses ont progressivement empiété sur le Sabbat avec tant de règlements qu’il risquait de ne plus servir son but. Pour nous chrétiens, le jour du Seigneur c’est le dimanche : quand nous commémorons la résurrection du Christ. Quelle est la meilleure façon de L’honorer selon vous? Le temps que nous vivons , est une invitation à réfléchir sur le sens que nous voulons donner au dimanche… jour du Seigneur… alors que depuis des années, la messe ne fait plus partie de notre manière de célébrer le Christ. Nous sommes très restreints dans les activités paroissiales, notamment la catéchèse, pourquoi ne pas alors venir nous recentrer dans la rencontre de Jésus au cours des messes paroissiales ?
Informations paroissiales
Messes : Mercredi à 17h à Ancy ; Jeudi à 9h
à sainte Madeleine ; Vendredi à 17h à saint Loup
Réunions des parents de la catéchèse
Mercredi 20 Janvier à 11h15 (enfants à 10h30) pour les parents de CM2 de l’équipe de Mme Giraud, dans l’église de saint Romain de Popey
Mercredi 20 janvier à 13h45 pour les parents (et enfants) de CE2 de l’équipe de Mme Paillasson, salle saint Joseph de Pontcharra
Jeudi 21 Janvier à 17h15(enfants 16h45) pour les parents de CE2 de l’équipe de Mme Junet, salle saint Joseph de Pontcharra
Samedi 23 Janvier à 14h pour les parents de Cm2 des équipes de Luis Torres et de madame Morbini Kesel, salle saint Joseph de Pontcharra
Lectures du jour : 1 Samuel 3,3-10.19 ; Psaume 39 ; 1ere lettre aux Corinthiens 6,13-15.17-20 ; Evangile de Jean 1,35-42
COMMENTAIRE
Jean-Baptiste prêche aux abords du Jourdain, et ce jour-là il est accompagné de deux de ses disciples, André, et un autre, dont nous ne saurons pas le nom : certains pensent qu’il s’agit peut-être de l’apôtre Jean lui-même ; voyant Jésus, Jean-Baptiste dit à ses disciples : « Voici l’Agneau de Dieu » et il n’en faut pas plus pour que les deux disciples quittent leur maître (Jean-Baptiste) pour se mettre à suivre Jésus. Saint Jean raconte : « Les deux disciples entendirent cette parole, et ils suivirent Jésus ». On peut en déduire que l’expression « Agneau de Dieu » était habituelle. Je m’arrête donc sur ce titre « d’Agneau de Dieu » appliqué à Jésus. Pour des hommes qui connaissaient bien l’Ancien Testament, ce qui est le cas des disciples de Jean-Baptiste, l’expression « Agneau de Dieu » pouvait évoquer quatre images très différentes. Premièrement, on pouvait penser à l’agneau pascal : le rite de la Pâque, chaque année, rappelait au peuple que Dieu l’avait libéré ; la nuit de la sortie d’Egypte, Moïse avait fait pratiquer par le peuple le rite traditionnel de l’agneau égorgé, mais il avait insisté : « Désormais, chaque année, ce rite vous rappellera que Dieu est passé parmi vous pour vous libérer. Le sang de l’agneau signe votre libération. » Deuxièmement, le mot « agneau » faisait penser au Messie dont avait parlé le prophète Isaïe : il l’appelait le Serviteur de Dieu et il le comparait à un agneau : « Brutalisé, il s’humilie ; il n’ouvre pas la bouche, comme un agneau traîné à l’abattoir, comme une brebis devant ceux qui la tondent : elle est muette ; lui n’ouvre pas la bouche. » (Is 53,7). D’après Isaïe, le Serviteur de Dieu, le Messie subissait la persécution et la mort (c’est pour cela que le prophète parlait d’abattoir), mais ensuite il était reconnu comme le sauveur de toute l’humanité : Isaïe disait : « Voici que mon serviteur triomphera, il sera haut placé, élevé, exalté à l’extrême. » (Is 52,13) Troisièmement, l’évocation d’un agneau, cela faisait penser à Isaac, le fils tendrement aimé d’Abraham. Or Abraham avait cru un moment que Dieu exigeait la mort d’Isaac en sacrifice. Et il était prêt à accomplir ce geste que nous trouvons horrible, parce qu’à son époque, d’autres religions le demandaient. Et, quand Isaac avait posé à son père la question « mais où est donc l’agneau pour l’holocauste ? », Abraham avait répondu : « C’est Dieu qui pourvoira à l’agneau pour l’holocauste, mon fils ». Et, Abraham ne croyait pas si bien dire : car au moment où il allait offrir son fils, Dieu avait arrêté son geste, comme chacun sait, en lui disant « ne porte pas la main sur l’enfant ». Et il avait lui-même désigné à Abraham un animal pour le sacrifice. Et depuis ce jour-là, en Israël, on a toujours su que Dieu ne veut à aucun prix voir couler le sang des hommes. Enfin, quatrièmement, en entendant Jean-Baptiste parler d’un agneau, les disciples ont peut-être pensé à Moïse ; car les commentaires juifs de l’Exode comparaient Moïse à un agneau : ils imaginaient une balance : sur l’un des deux plateaux, il y avait toutes les forces de l’Egypte rassemblées : Pharaon, ses chars, ses armées, ses chevaux, ses cavaliers. Sur l’autre plateau, Moïse représenté sous la forme d’un petit agneau. Eh bien, face à la puissance des pharaons, c’étaient la faiblesse et l’innocence qui l’avaient emporté. Nous ne savons évidemment pas ce que Jean-Baptiste avait en vue lorsqu’il a comparé Jésus à un agneau ; mais, lorsque, bien longtemps après, l’évangéliste Jean rapporte la scène, il nous invite à rassembler toutes ces images différentes ; à ses yeux, c’est l’ensemble de ces quatre images qui dessine le portrait du Messie. Tout d’abord, il est le véritable « agneau pascal », car il libère l’humanité du pire esclavage, celui du péché. Il ôte le péché du monde, ce qui pourrait se traduire « il répand l’amour sur le monde », il réconcilie l’humanité avec Dieu. Deuxième facette de sa personne, il mérite bien le titre de Serviteur de Dieu puisqu’il accomplit la mission fixée au Messie, celle d’apporter le salut à l’humanité ; et comme le serviteur souffrant décrit par Isaïe, il a connu l’horreur et la persécution (c’est la croix) puis la gloire (et c’est la Résurrection). Troisièmement, Saint Jean nous invite à voir en Jésus un nouvel Isaac. Lui aussi est un fils tendrement aimé totalement offert et disponible à la volonté du Père. Comme le dit la lettre aux Hébreux (en reprenant le psaume 39/40 : « En entrant dans le monde, le Christ dit : « Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande… alors j’ai dit : Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté. » (He 10,5-6). Enfin, quatrièmement, vous vous souvenez que la petitesse de Moïse face aux forces de Pharaon était comparée à celle d’un agneau. Et, grâce à Dieu, le petit avait réussi à conquérir sa liberté et celle de son peuple. L’image s’applique tout aussi bien à Jésus, le « doux et humble de coeur », comme il le disait lui-même. Les événements de la vie, la mort et la Résurrection du Christ accompliront donc encore mieux que Jean-Baptiste ne pouvait l’entrevoir ce mystère de l’agneau victime et pourtant triomphant ; comme le dit Saint Pierre dans sa première lettre : « Vous avez été rachetés (c’est-à-dire libérés) de la vaine manière de vivre héritée de vos pères, par le sang précieux, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, celui du Christ… » (1 P 1,18-19). Et ici, comme on le sait, « sang » veut dire « vie offerte »
Marie-Noëlle THABUT
Calendrier paroissial :
Messes en semaine :
Mardi 19 janvier à 9h crypte saint André
mercredi 20 janvier à 17h Ancy
jeudi 21 janvier à 9h Sainte Madeleine
vendredi 22 janvier à 17h Saint Loup.
Messes du WE du 23-24 Janvier :
samedi 23 janvier 16h30 à Pontcharra
dimanche 24 janvier 9h à Saint Forgeux ; 10h à Sainte Madeleine ; 11h à Saint Clément.
Adoration du Saint Sacrement: tous
les samedis de 10h à 12h dans l’église Sainte Madeleine avec possibilité de
faire une démarche du sacrement de la réconciliation.
Secrétariat paroissial : Depuis le 4 Janvier le secrétariat paroissial est transféré à la cure de Pontcharra : 7 place Jean XXIII 69490 Vindry-sur-Turdine. Tél : 04 74 63 02 11 . Une permanence d’accueil est organisée tous les jours du lundi au vendredi de 9h à 11h30 et le samedi matin de 10h à 11h30.
Tout ce qui est techniquement possible est-il
recevable du point de vue éthique ? Comment protéger l’Homme en
comprenant qu’il n’est pas un bien que l’on transforme ? Quel monde
édifions-nous ? Aussi bien pour nous que pour les générations à venir ?
Les questions soulevées par la révision des lois de bioéthique sont complexes. Face à ces enjeux, la Conférence des évêques de
France entend contribuer au débat. Elle propose, avec une série de
podcast, une réflexion simple qui repose sur les principes fondamentaux de la
préservation de la dignité humaine et qui invite chacun, à un discernement
personnel et engagé.
Les évêques de France ont souhaité appeler tous les
catholiques ainsi que les hommes et femmes de bonne volonté à se tourner vers
Dieu en priant et en jeûnant pour Lui demander la grâce de nous ouvrir les yeux
à tous et d’être ensemble des artisans du respect de l’être humain dès sa
conception.
De nombreux documents et articles sont publiés sur le site de la conférence des évêques de France. Lisons-les, alimentons notre propre réflexion.
Jésus appelle Levi (celui qui serait l’évangéliste Matthieu) plutôt brusquement (au beau milieu de son travail), et Levi répond avec empressement. En effet, Levi est tellement exalté qu’il organise un dîner dans sa maison pour Jésus et ses disciples. Il invite également certains de ses propres amis. Jusqu’ici tout va bien. Le problème est que Levi est un percepteur de taxes et de péages, et ses amis sont des percepteurs d’impôts / péages, et d’autres «pécheurs», en tous les cas ils travaillent au service de l’occupant romain… Toutes ces personnes sont méprisées et marginalisées au sein de la société juive, à la fois pour des raisons sociales et religieuses. Que fait Jésus en leur compagnie? Les scribes désapprouvent fortement ce qu’ils voient et expriment leur mécontentement aux disciples de Jésus.
Toute cette histoire est le prémice de ce que sera un des motifs de la déclaration d’arrestation de Jésus…
Jésus est venu, «pour les pécheurs ». Dans l’évangile d’hier, Jésus est venu libérer le paralytique du péché avant de faire une guérison en tant que telle. Le combat que vient mener Jésus c’est de libérer les hommes du péché. Loin d’être une situation à éviter, la compagnie des «pécheurs» est précisément le lieu de rencontre avec Jésus.Ils ont le plus besoin de sa guérison. Cet enseignement s’applique aujourd’hui à l’Église, à nos paroisses, lieux de travail et foyers. Dans quelle mesure notre attitude envers les autres est-elle celle de Jésus? Aurions-nous été à l’aise au dîner de Levi?…
MESSAGE AUX FAMILLES DE KT
Un message va être envoyé prochainement aux familles des enfants de la catéchèse. Les conditions sanitaires sont compliquées et évoluent chaque jour . Nous attendons de nouvelles recommandations de la préfecture et de l’évêché pour savoir comment organiser la catéchèse. Depuis Novembre tout est désorganisé. Il faut que nous le comprenions tous.
Un rendez vous qui ne change pas avec le Seigneur : c’est la messe du dimanche. Je souhaiterais voir nos enfants et nos familles aux messes du dimanche. C’est un lieu privilégié de catéchèse., ne serait ce que pour envisager la préparation des premières communions.
Je vous encourage aussi à lire l’évangile en famille, chaque jour, cette parole de Dieu est notre seule vraie boussole fiable, surtout en ces temps incertains et perturbés. Chaque dimanche une catéchèse adaptée vous est proposé à vivre en famille.
De la foi ou de l’incroyance, qu’est-ce qui
l’emportera dans le cœur des hommes ? C’est le drame qui traverse tout le ministère de
Jésus, et il est déjà présent dès les premiers jours à Capharnaüm.
La foi, elle existe réellement
chez ces hommes qui apportent le brancard ; une foi décidée, active,
presque impatiente. Ils souffrent de voir souffrir ce handicapé, leur ami, et
ils savent que Jésus est pour lui la dernière chance, une vraie chance comme
Dieu seul en envoie. Et c’est pourquoi leur foi se traduit en charité :
coûte que coûte il faut traverser l’indifférence de la foule ; par tous
les moyens il faut ménager à l’infirme une rencontre avec Jésus ; il faut
que, pour un instant au moins, ce pauvre qui ne peut plus rien passe avant les
autres. Si Jésus voit cet homme, ce paquet de souffrance et de misère, c’est
gagné d’avance.
L’incroyance est là, elle aussi,
présente au rendez-vous, dans le cœur de quelques scribes, des intellectuels
bien assis pour écouter, pour peser, pour juger. Ils ont bien compris, pourtant ;
ils ont raisonné juste, et posé la vraie question :« Qui peut
remettre les péchés, sinon Dieu seul ? » Mais ils se dérobent devant
la vraie conclusion ; ils fuient devant l’acte de foi. Plutôt que
d’admettre :« Cet homme fait les œuvres de Dieu », ils préfèrent
dire : « Cet homme blasphème ! »
Il en sera ainsi dans tous les
temps. Il se trouvera toujours des hommes pour refuser le paradoxe du Christ,
pour ramener le Christ aux dimensions de l’ordinaire, et pour trouver
insoutenable que Jésus Christ, vrai homme, agisse aussi en vrai Dieu.
Mais ne jetons pas trop vite la
pierre aux scribes, et mesurons bien ce que l’attitude de Jésus devait avoir de
déroutant. Le brancard descend par le trou du toit ; l’homme est là, aux
pieds de Jésus, plus immobile que jamais. Tout le monde attend la parole de
guérison, mais les mots qui viennent semblent ignorer la souffrance
physique : « Mon enfant, les péchés te sont remis ». Jésus n’a
pas répondu au niveau de la demande, parce qu’il veut situer d’emblée son action
au niveau de l’essentiel et du définitif. On demande la santé du corps ;
il donne la liberté du cœur. On réclame de pouvoir agir ; il donne d’être
selon Dieu. Au risque de décevoir le paralysé, au risque d’inquiéter les
scribes, il dit tout de suite la parole du salut, parce qu’il est le Fils de
l’Homme qui apporte le salut d’auprès de Dieu.
Mais pourquoi cette hâte, pourquoi bousculer et désappointer ainsi l’espérance immédiate ? Saint Marc nous le dit en toutes lettres :« Jésus, voyant leur foi, dit au paralysé : tes péchés sont remis ». Jésus a vu leur foi, il compte sur leur foi, et il veut répondre à leur audace par son audace de Fils de Dieu. Voilà pourquoi il leur révèle d’un coup de quoi est faite l’initiative du Père. La guérison viendra, mais dans un second temps, comme une récompense de la foi, et comme un signe pour ébranler l’incroyance des scribes :« Je te l’ordonne, prends ton brancard et va-t-en chez toi ! »
Alors que
les sénateurs vont bientôt se plonger dans la deuxième lecture des lois de
bioéthique, Les évêques de France ont souhaité
appeler tous les catholiques ainsi que les hommes et femmes de bonne volonté à
se tourner vers Dieu en priant et en jeûnant pour Lui demander la grâce de nous
ouvrir les yeux à tous et d’être ensemble des artisans du respect de l’être
humain dès sa conception
Prière pour le Vendredi 15
Janvier :
Parole de Dieu (Lc 5, 24-25) : Jésus répondit aux scribes et aux pharisiens : « Pour
que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés
sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé – je te le dis, lève-toi, prends
ton brancard, et rentre dans ta maison ». il se leva, prit aussitôt son
brancard, et sortir devant tout le monde.
Intentions de prière : Rendons grâce à Dieu le Père pour la beauté de la dignité humaine
en chaque être humain, son enfant bien-aimé, quelle que soit la gravité de son
péché.
Supplions Dieu pour que nos yeux voient cette dignité chez les plus faibles qui ont à porter leur brancard, symbole de leur maladie, de leur handicap, de leur fragilité, de leur dépendance. Prions pour les hommes et les femmes engagés dans le soin et l’accompagnement