Rappelons nous la parole de Jésus hier : «
le sabbat a été fait pour l’homme et non pas l’homme pour le sabbat ». En
ce sens, il est une invitation à l’homme de se tourner vers Dieu son créateur
et son libérateur. Dans le textes de ce matin, une autre controverse
sur le sabbat ! Marc raconte brillamment l’histoire et nous facilite la tâche.
Visualisez la scène pendant que les gens se rassemblent pour le culte dans la
synagogue. Devenez l’un d’eux. Voir les personnes, écouter ce qu’ils disent;
observer ce qui se passe. Sentir la tension. Est-ce que Jésus guérira l’homme
avec la main desséchée ou pas? Qui va gagner dans la discussion : Jésus ou les
pharisiens ? Les émotions continuent de croître.
Marc ne nous dit pas ce que Jésus a ressenti envers
l’homme handicapé. Il laisse ça à notre imagination. Mais il décrit ce que
Jésus a ressenti envers les pharisiens : la colère et le chagrin à cause de la
dureté de leur cœur. Ils préfèrent observer un code légal plutôt que d’être
touchés par le sort d’un être humain. Ils sont insensibles et indifférents. Ils
n’aiment pas leur prochain comme eux-mêmes. Leurs valeurs, au moins dans ce
cas, sont l’antithèse de celles de Jésus.
Demandons au Seigneur qu’au sein de nos communautés il n’ y a ait aucune rigidité exprimée dans les situations délicates et souvent compliquées auxquelles beaucoup de nos contemporains sont confrontés.
L’observance du sabbat était liée à la création: « Et le septième jour, Dieu acheva l’œuvre qu’il avait accomplie et il se reposa le septième jour de tout le travail qu’il avait fait. Alors Dieu bénit le septième jour et le sanctifia » (Genèse 2 : 2-3). Il était aussi lié à l’Exode: « Souviens-toi que tu as été esclave dans le pays d’Égypte et que le Seigneur ton Dieu t’a fait sortir de là avec une main puissante et un bras étendu. C’est pourquoi le Seigneur, ton Dieu, t’a commandé d’observer le jour du sabbat » (Deutéronome 5 :15). Le sabbat est un signe de l’alliance de Dieu avec son peuple.
Comme tous les juifs pratiquants, Jésus a honoré le
sabbat et a voulu que ses disciples le fassent. Les différentes controverses,
dans lesquelles Il s’est impliqué, concernaient la meilleure façon de montrer
cet honneur, ce que « garder le jour du sabbat » signifiait concrètement.
Le Sabbat avait été conçu pour être un jour de repos où les gens seraient libres de penser à Dieu, de rendre grâce pour les dons de Dieu, et de prendre soin de leur santé et bien-être. Mais certaines autorités religieuses ont progressivement empiété sur le Sabbat avec tant de règlements qu’il risquait de ne plus servir son but. Pour nous chrétiens, le jour du Seigneur c’est le dimanche : quand nous commémorons la résurrection du Christ. Quelle est la meilleure façon de L’honorer selon vous? Le temps que nous vivons , est une invitation à réfléchir sur le sens que nous voulons donner au dimanche… jour du Seigneur… alors que depuis des années, la messe ne fait plus partie de notre manière de célébrer le Christ. Nous sommes très restreints dans les activités paroissiales, notamment la catéchèse, pourquoi ne pas alors venir nous recentrer dans la rencontre de Jésus au cours des messes paroissiales ?
Informations paroissiales
Messes : Mercredi à 17h à Ancy ; Jeudi à 9h
à sainte Madeleine ; Vendredi à 17h à saint Loup
Réunions des parents de la catéchèse
Mercredi 20 Janvier à 11h15 (enfants à 10h30) pour les parents de CM2 de l’équipe de Mme Giraud, dans l’église de saint Romain de Popey
Mercredi 20 janvier à 13h45 pour les parents (et enfants) de CE2 de l’équipe de Mme Paillasson, salle saint Joseph de Pontcharra
Jeudi 21 Janvier à 17h15(enfants 16h45) pour les parents de CE2 de l’équipe de Mme Junet, salle saint Joseph de Pontcharra
Samedi 23 Janvier à 14h pour les parents de Cm2 des équipes de Luis Torres et de madame Morbini Kesel, salle saint Joseph de Pontcharra
Jésus appelle Levi (celui qui serait l’évangéliste Matthieu) plutôt brusquement (au beau milieu de son travail), et Levi répond avec empressement. En effet, Levi est tellement exalté qu’il organise un dîner dans sa maison pour Jésus et ses disciples. Il invite également certains de ses propres amis. Jusqu’ici tout va bien. Le problème est que Levi est un percepteur de taxes et de péages, et ses amis sont des percepteurs d’impôts / péages, et d’autres «pécheurs», en tous les cas ils travaillent au service de l’occupant romain… Toutes ces personnes sont méprisées et marginalisées au sein de la société juive, à la fois pour des raisons sociales et religieuses. Que fait Jésus en leur compagnie? Les scribes désapprouvent fortement ce qu’ils voient et expriment leur mécontentement aux disciples de Jésus.
Toute cette histoire est le prémice de ce que sera un des motifs de la déclaration d’arrestation de Jésus…
Jésus est venu, «pour les pécheurs ». Dans l’évangile d’hier, Jésus est venu libérer le paralytique du péché avant de faire une guérison en tant que telle. Le combat que vient mener Jésus c’est de libérer les hommes du péché. Loin d’être une situation à éviter, la compagnie des «pécheurs» est précisément le lieu de rencontre avec Jésus.Ils ont le plus besoin de sa guérison. Cet enseignement s’applique aujourd’hui à l’Église, à nos paroisses, lieux de travail et foyers. Dans quelle mesure notre attitude envers les autres est-elle celle de Jésus? Aurions-nous été à l’aise au dîner de Levi?…
MESSAGE AUX FAMILLES DE KT
Un message va être envoyé prochainement aux familles des enfants de la catéchèse. Les conditions sanitaires sont compliquées et évoluent chaque jour . Nous attendons de nouvelles recommandations de la préfecture et de l’évêché pour savoir comment organiser la catéchèse. Depuis Novembre tout est désorganisé. Il faut que nous le comprenions tous.
Un rendez vous qui ne change pas avec le Seigneur : c’est la messe du dimanche. Je souhaiterais voir nos enfants et nos familles aux messes du dimanche. C’est un lieu privilégié de catéchèse., ne serait ce que pour envisager la préparation des premières communions.
Je vous encourage aussi à lire l’évangile en famille, chaque jour, cette parole de Dieu est notre seule vraie boussole fiable, surtout en ces temps incertains et perturbés. Chaque dimanche une catéchèse adaptée vous est proposé à vivre en famille.
De la foi ou de l’incroyance, qu’est-ce qui
l’emportera dans le cœur des hommes ? C’est le drame qui traverse tout le ministère de
Jésus, et il est déjà présent dès les premiers jours à Capharnaüm.
La foi, elle existe réellement
chez ces hommes qui apportent le brancard ; une foi décidée, active,
presque impatiente. Ils souffrent de voir souffrir ce handicapé, leur ami, et
ils savent que Jésus est pour lui la dernière chance, une vraie chance comme
Dieu seul en envoie. Et c’est pourquoi leur foi se traduit en charité :
coûte que coûte il faut traverser l’indifférence de la foule ; par tous
les moyens il faut ménager à l’infirme une rencontre avec Jésus ; il faut
que, pour un instant au moins, ce pauvre qui ne peut plus rien passe avant les
autres. Si Jésus voit cet homme, ce paquet de souffrance et de misère, c’est
gagné d’avance.
L’incroyance est là, elle aussi,
présente au rendez-vous, dans le cœur de quelques scribes, des intellectuels
bien assis pour écouter, pour peser, pour juger. Ils ont bien compris, pourtant ;
ils ont raisonné juste, et posé la vraie question :« Qui peut
remettre les péchés, sinon Dieu seul ? » Mais ils se dérobent devant
la vraie conclusion ; ils fuient devant l’acte de foi. Plutôt que
d’admettre :« Cet homme fait les œuvres de Dieu », ils préfèrent
dire : « Cet homme blasphème ! »
Il en sera ainsi dans tous les
temps. Il se trouvera toujours des hommes pour refuser le paradoxe du Christ,
pour ramener le Christ aux dimensions de l’ordinaire, et pour trouver
insoutenable que Jésus Christ, vrai homme, agisse aussi en vrai Dieu.
Mais ne jetons pas trop vite la
pierre aux scribes, et mesurons bien ce que l’attitude de Jésus devait avoir de
déroutant. Le brancard descend par le trou du toit ; l’homme est là, aux
pieds de Jésus, plus immobile que jamais. Tout le monde attend la parole de
guérison, mais les mots qui viennent semblent ignorer la souffrance
physique : « Mon enfant, les péchés te sont remis ». Jésus n’a
pas répondu au niveau de la demande, parce qu’il veut situer d’emblée son action
au niveau de l’essentiel et du définitif. On demande la santé du corps ;
il donne la liberté du cœur. On réclame de pouvoir agir ; il donne d’être
selon Dieu. Au risque de décevoir le paralysé, au risque d’inquiéter les
scribes, il dit tout de suite la parole du salut, parce qu’il est le Fils de
l’Homme qui apporte le salut d’auprès de Dieu.
Mais pourquoi cette hâte, pourquoi bousculer et désappointer ainsi l’espérance immédiate ? Saint Marc nous le dit en toutes lettres :« Jésus, voyant leur foi, dit au paralysé : tes péchés sont remis ». Jésus a vu leur foi, il compte sur leur foi, et il veut répondre à leur audace par son audace de Fils de Dieu. Voilà pourquoi il leur révèle d’un coup de quoi est faite l’initiative du Père. La guérison viendra, mais dans un second temps, comme une récompense de la foi, et comme un signe pour ébranler l’incroyance des scribes :« Je te l’ordonne, prends ton brancard et va-t-en chez toi ! »
Alors que
les sénateurs vont bientôt se plonger dans la deuxième lecture des lois de
bioéthique, Les évêques de France ont souhaité
appeler tous les catholiques ainsi que les hommes et femmes de bonne volonté à
se tourner vers Dieu en priant et en jeûnant pour Lui demander la grâce de nous
ouvrir les yeux à tous et d’être ensemble des artisans du respect de l’être
humain dès sa conception
Prière pour le Vendredi 15
Janvier :
Parole de Dieu (Lc 5, 24-25) : Jésus répondit aux scribes et aux pharisiens : « Pour
que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés
sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé – je te le dis, lève-toi, prends
ton brancard, et rentre dans ta maison ». il se leva, prit aussitôt son
brancard, et sortir devant tout le monde.
Intentions de prière : Rendons grâce à Dieu le Père pour la beauté de la dignité humaine
en chaque être humain, son enfant bien-aimé, quelle que soit la gravité de son
péché.
Supplions Dieu pour que nos yeux voient cette dignité chez les plus faibles qui ont à porter leur brancard, symbole de leur maladie, de leur handicap, de leur fragilité, de leur dépendance. Prions pour les hommes et les femmes engagés dans le soin et l’accompagnement