Lorsque Jésus a proclamé pour la première fois la bonne nouvelle du Royaume de Dieu à ses concitoyens de Nazareth, il a été accueilli dans la colère et l’incrédulité. La familiarité qu’ils avaient toujours eue avec lui les rendait aveugles à son immense mission. Dieu, cependant, recherche toujours spécialement celui qui l’accueillera. Elie s’écarte de son chemin pour rencontrer la veuve de Sidon. Elisée ne guérit aucun lépreux en Israël, mais il guérit Naaman, le Syrien. Il doit y avoir une ouverture spirituelle chez une personne pour que Dieu agisse d’une manière miraculeuse. Les gens de Nazareth voulaient que Jésus fasse des miracles dans son pays natal, mais Jésus ne voyait en eux aucun signe montrant qu’ils étaient dignes de recevoir une telle faveur.
Beaucoup d’entre nous connaissent les paroles de Jésus depuis leur plus jeune âge. Nous avons entendu les récits, sermons et paraboles si souvent qu’il est difficile d’imaginer Jésus comme le décrit saint Paul, « Elle est vivante, la parole de Dieu » (He 4, 12). Esprit Saint, lorsque j’ouvre la Bible, éclaire les mots pour moi et accorde mon cœur au cœur de Dieu. « Aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. » Qui sont les prophètes des temps modernes et quel est leur message ? Est-ce que j’écoute leur message, ou est-ce que je réagis avec rage en les chassant, comme ce fut le cas pour Jésus ? Je prends maintenant un moment de réflexion, pour être honnête avec moi-même et avec Jésus.
8 Mars : journée internationale de la femme : Les quatre piliers de la féminité selon Edith Stein :
La parabole est claire. Les locataires refusent de payer le loyer. Les percepteurs de loyer sont battus. Le fils du propriétaire est tué. Les auditeurs comprennent que l’histoire ne se termine pas bien pour les locataires. Jésus développe un point supplémentaire. Les constructeurs rejettent la pierre, même celle qui deviendra la pierre angulaire. Les Juifs rejettent le fils qui deviendra le Saint Unique. Une des déclarations les plus tragiques des évangiles est le commentaire candide du père : « Ils respecteront mon fils ». J’ai peur de penser à ce qui arriverait si Jésus venait dans notre monde aujourd’hui. Son message, concernant le Royaume de Dieu, le mettrait directement en opposition avec tant d’autres royaumes. Il deviendrait un ennemi dont il faudrait se débarrasser au plus vite.
Chacun et chacune de nous a reçu de Dieu un vignoble : nos familles, notre travail, nos communautés, notre environnement en font partie. Dieu n’exclut personne de sa vigne ; les gens s’excluent d’eux-mêmes en refusant de cultiver la vigne qu’ils ont reçue. Dieu m’appelle à produire de bons fruits dans mon petit lot de sa vigne. Qu’est-ce que je fais des dons que j’ai reçus de Dieu pour aider les autres, particulièrement en ce temps de pandémie ?
Irak : la visite du Pape, véritable pèlerinage en Terre sainte :
Pendant quatre jours, du 5 au 8 mars, le pape François va partir à la rencontre des chrétiens d’Irak. Entre rencontres interreligieuses et messes auprès des communautés persécutées par des années de guerre, le souverain pontife va profiter de ce voyage exceptionnel pour prier dans des sanctuaires emblématiques. Des lieux sacrés malmenés par l’État islamique mais toujours debout, signe de la foi toujours vive des chrétiens d’Irak.
Béni soit l’homme qui se confie en Dieu…. Qui met sa confiance dans le Seigneur.
Le temps du Carême est un temps favorable pour réfléchir sur le sens de nos existences, sur nos priorités, nos choix… Dans certaines de nos vies, quelle place reste-t-il à une démarche spirituelle quotidienne, quelle place pour la prière ?
Cette période de la pandémie, en un an, a fortement ébranlé nos sociétés et nos vies dans leur organisation, dans les engagements, les priorités. Nous prenons encore plus conscience, peut-être, de la fragilité de la vie humaine.
Ce texte du prophète Jérémie, écrit dans les années 600 avant Jésus-Christ, nous invite à une vraie réflexion. Surtout il nous montre que la question sur le sens de la vie ; est une question de toujours.
Oui redisons le aujourd’hui, béni soit l’homme qui se confie en Dieu , qui remet sa vie en Dieu , qui se laisse conduire par Dieu. Prenons un temps quotidien pour entretenir une véritable relation avec le Seigneur.
Dix conseils de saint Benoit susceptibles de changer notre quotidien (6) : Pratiquer la discipline
Il ne vient à aucun moine l’idée de continuer son activité et d’arriver en retard à l’office en s’excusant auprès du père supérieur. Ce n’est tout simplement pas envisageable. Pour saint Benoit il est essentiel de maîtriser le temps en consacrant un moment précis au travail et aux réunions, un autre devoir avec les enfants, encore une autre aux tâches domestiques. Sans interférer. En revanche, accepter comme les moines, le temps réglé de façon rigoureuse, procure finalement une plus grande liberté.
Sept conseils de Jean Paul II pour prier (5) :
Comment Jésus priait-il ?… nous savons que sa prière était marquée par un esprit de louange et de joie
En chemin pour se convertir à la fraternité et à la joie du Christ avec saint François d’Assise (3) : Transformer l’amertume en douceur
Reconnaissons-le, nous avons tous un pas difficile à faire, une rencontre qui nous coûte, un frère que nous avons bien du mal à aimer. Pour mieux comprendre ce que le Seigneur attend de nous, regardons un épisode décisif de la conversion de Saint François. « La vue des lépreux, rapporte son biographe, lui était autrefois si amère que, quant au temps de sa vanité, il regardait leur maison à environ 2 milles de distance, il se bouchait le nez de ses propres mains. » Oui les lépreux, nombreux au Moyen-Age, étaient méprisés, stigmatisés, exclus. « Or un jour que François se promenait à cheval aux environs d’Assise, voici qu’il rencontra un lépreux. Malgré son immense dégoût, il sauta de cheval et s’approcha pour embrasser le malheureux. » S’agit-il d’un extraordinaire effort sur lui-même ? Oui sans doute, mais aussi d’une de ses conversions les plus lumineuses de sa vie. Saint François le raconte dans son testament : « Voici comment le Seigneur me donna à moi, Frère François, la grâce de commencer à faire pénitence. Au temps où j’étais encore dans les péchés, la vue des lépreux m’était insupportable, mais le Seigneur lui-même me conduisit parmi eux. Je les soignai de tout mon cœur, et au retour, ce qui m’avait semblé si amer, s’était changé pour moi en douceur pour l’esprit et pour le corps. » Transformer l’amertume en douceur c’est le fruit d’une profonde conversion du regard sur l’autre. Parce que j’ai décidé d’aller vers lui de bon cœur, l’autre qui me repoussait n’est plus une mauvaise conscience, une corvée, un sacrifice à accomplir, un problème, mais il devient l’occasion d’une joyeuse rencontre. Aller vers l’autre peut devenir source de jubilation, motif d’émerveillement, douceur de l’âme et du cœur. S’il n’y a pas autour de nous de malades atteints de la maladie de Hansen, il y a tellement de lépreux de notre monde moderne qui sont au bord du chemin. Tous ceux qui sont délaissés, sans abri, sans relation et qui attendent une rencontre. Pendant ce carême, chacun de nous a sans doute à découvrir quel est le lépreux que j’ai à embrasser ? Quel est ce mal aimé que j’ai à apprendre à découvrir autour de moi, à rencontrer ? Quel est celui qui va être pour moi l’occasion que le Seigneur me donne de transformer l’amertume en douceur ?
La mère de Jacques et Jean avait de l’ambition pour ses fils. Elle les voulait à la première place avec Jésus. Mais Jésus évite la demande, il dit que celui qui sert aura la place d’honneur auprès de Dieu. En observant Jésus dans les évangiles, nous le voyons à l’entière disposition d’un grand nombre, il est le serviteur de tous. Tel est l’amour, et c’est la façon dont Jésus nous montre l’amour de Dieu.
La mère de Jacques et Jean parle en leur nom, mais c’est à eux que Jésus adresse sa réponse. Les apôtres étaient dans le déni total de la perspective de Jésus souffrant et mourant. Ils avaient passé les dernières années avec lui. Ils avaient dormi dans la rue, ils avaient eu faim, ils avaient été condamnés et mis à l’écart, même par leur propre famille. Pas étonnant qu’ils ne veulent pas entendre que, après tout cela, Jésus allait souffrir une mort honteuse.
La mère de Jacques et Jean ne voulait pas l’entendre non plus. Nous sommes très choqués de sa demande, mais elle est très humaine.
Notre prière nous fait souvent demander ce que nous voulons. À mesure que nous grandissons dans la conscience de la présence de Dieu, nous réalisons comment Dieu veut quelque chose de plus grand pour nous. Il peut nous sembler que nous sommes invités à laisser aller nos demandes, mais nous réalisons bientôt que rien de ce que nous voulons vraiment n’est perdu en Dieu. Jésus était clair sur Sa relation avec Dieu. Il savait qui Il était et ce qu’Il devait donner. Seigneur, aide-moi à savoir plus clairement ce que je dois faire et ce que je pourrais mieux Te laisser.