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Vendredi 12 mars

Parole de Dieu du jour : Marc 12,28b-34

Commentaire

Alors que nous nous démenons au milieu de tant d’engagements et de responsabilités, nous posons aussi la même question que le scribe : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Quel devrait être le premier dans ma liste de priorités ? Quel est mon devoir le plus important ? La réponse de Jésus est désarmante dans sa simplicité, rien d’étonnant à ce qu’ils n’osent plus lui poser de questions. Je laisse sa réponse faire écho dans mon cœur en demandant la grâce de comprendre ce que signifie donner la priorité absolue à l’amour.


En présence de Jésus, je me demande aussi ce que signifie aimer Dieu de tout mon cœur, de tout mon esprit et de toutes mes forces. Je demande la grâce de cette unique préoccupation et que toute ma vie soit impliquée dans cet engagement.


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Jeudi 11 mars

Parole de Dieu du jour : Luc 11,14-23

Commentaire

La mission de Jésus est de vaincre le mal sous toutes ses formes. C’est une tâche extraordinaire : cela lui coûtera la vie, mais nous croyons qu’il y parviendra. Les ténèbres n’arrêteront pas la lumière. (Jean 1,5) . Jésus a fait du bon travail en guérissant un homme qui était muet. Pourtant, certains parmi ceux qui l’entouraient ne reconnaissaient pas sa bonté. Ils pensaient même qu’il y avait un pouvoir maléfique œuvrant en lui. Leurs pensées ont été formées à partir de leurs propres sentiments, et non à partir de ce qui se passait en dehors d’eux. Le Fils de Dieu agissait avec la puissance divine, « par le doigt de Dieu ». Le miracle démontrait que le royaume de Dieu avait débuté sur la terre. Jésus commençait une nouvelle phase dans l’histoire humaine, et élevait notre monde d’une manière richement spirituelle. Jésus devait être considéré alors comme le plus fort. Peu importe les difficultés des gens dans la vie, Son pouvoir lui permet de traiter avec eux. Nous devons tous le voir comme le Maître et avoir confiance en lui.

Et moi, à qui je m’identifie dans la foule qui assiste au miracle de Jésus? Avec ceux qui y croient avec admiration? Avec ceux qui le rejettent? Ou avec ceux qui ne veulent prendre aucun risque et demandent d’autres signes? Jésus nous force à prendre parti. Nous sommes soit avec lui, soit contre lui.

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Mercredi 10 mars

Parole de Dieu du jour : Matthieu 5,17-19

Commentaire

Assez curieusement, Jésus a semblé violer des règles importantes de la foi juive telle qu’elle était pratiquée à son époque : ses disciples recueillaient de la nourriture dans les champs le jour du Sabbat ; ils n’observaient pas les règles de purification des ustensiles de cuisine et de beuveries des pharisiens ; Il a permis aux « impurs » de s’approcher de Lui et a été rendu rituellement « impur » par un tel contact ; et Il s’associe ainsi avec les pécheurs. « Maintenant, tous les collecteurs d’impôts et les pécheurs s’approchaient pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes murmuraient et disaient : Cet homme accueille les pécheurs et mange avec eux. » (Luc 15 : 1-2) Comment Jésus « n’abolit-Il pas » mais « accomplit-il » la loi de cette manière ? Cela pourrait-il être son union profonde avec les gens, son engagement d’amour avec les gens, en particulier les personnes en difficulté ou les personnes exclues ? Est-ce vraiment ce que signifie être « grand dans le royaume des cieux » ? » Toute la loi et tous les prophètes se résument dans le « nouveau commandement », aime Dieu, le prochain et toi-même. Réfléchissons à ce qu’implique d’aimer. Quand j’aime en vérité, je vis donc, aux dires de Jésus, selon les commandements. Les commandements sont là pour nous aider à être doux, respectueux, justes, miséricordieux, soucieux de la création de Dieu, comme l’ont rappelé les Béatitudes, juste avant le texte que nous lisons ce matin.

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Mardi 9 mars

Parole de Dieu du jour : Matthieu 18,21-35

Commentaire :

Le passage évangélique de ce dimanche (cf. Mt 18, 21-35) nous offre un enseignement sur le pardon, qui ne nie pas le tort subi, mais reconnaît que l’être humain, créé à l’image de Dieu, est toujours plus grand que le mal qu’il commet. Saint Pierre demande à Jésus: «Seigneur, combien de fois mon frère pourra-t-il pécher contre moi et devrai-je lui pardonner? Irai-je jusqu’à sept fois?» (v. 21). Il semble à Pierre que ce soit déjà le maximum que de pardonner sept fois à une même personne; et peut-être nous-semble-t-il déjà beaucoup, à nous, de le faire deux fois. Mais Jésus répond: «Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix-sept fois» (v. 22), ce qui revient toujours à dire: tu dois toujours pardonner. Et il le confirme en racontant la parabole du roi miséricordieux et du serviteur sans pitié, dans laquelle il montre l’incohérence de celui qui d’abord a été pardonné et se refuse ensuite de pardonner.

Le roi de la parabole est un homme généreux qui, pris de compassion, remet une dette très importante — «dix mille talents»: immense — à un serviteur qui le supplie. Mais ce même serviteur, dès qu’il rencontre un autre serviteur comme lui, qui lui doit cent deniers — c’est-à-dire beaucoup moins — se comporte sans pitié, en le faisant jeter en prison. Le comportement incohérent de ce serviteur, c’est aussi le nôtre lorsque nous refusons le pardon à nos frères. Alors que le roi de la parabole est l’image de Dieu qui nous aime d’un amour si riche en miséricorde qu’il nous accueille, nous aime, et nous pardonne sans cesse.

Depuis notre baptême, Dieu nous a pardonnés, en nous remettant une dette insolvable : le péché originel. Mais il s’agit là de la première fois. Puis, avec une miséricorde sans limite, Il nous pardonne toutes nos fautes dès que nous montrons ne serait-ce qu’un petit signe de repentir. Dieu est ainsi : miséricordieux. Lorsque nous sommes tentés de fermer notre cœur à qui nous a offensés et nous présente des excuses, rappelons-nous des paroles du Père céleste au serviteur sans pitié : « Toute cette somme que tu me devais, je t’en ai fait remise, parce que tu m’as supplié ; ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitié de ton compagnon comme moi j’ai eu pitié de toi ?» (v. 32-33). Quiconque a fait l’expérience de la joie, de la paix et de la liberté intérieure qui vient du fait d’être pardonné peut s’ouvrir à la possibilité de pardonner à son tour.

Dans la prière du Notre Père, Jésus a voulu insérer le même enseignement que celui de cette parabole. Il a mis en relation directe le pardon que nous demandons à Dieu avec le pardon que nous devons accorder à nos frères : « Remets-nous nos dettes comme nous-mêmes avons remis à nos débiteurs » (Mt 6, 12). Le pardon de Dieu est le signe de son amour débordant pour chacun de nous ; c’est l’amour qui nous laisse libres de nous éloigner, comme le fils prodigue, mais qui attend chaque jour notre retour ; c’est l’amour entreprenant du berger pour la brebis perdue ; c’est la tendresse qui accueille tout pécheur qui frappe à sa porte. Le Père céleste — notre Père — est plein, il est plein d’amour et il veut nous l’offrir, mais il ne peut pas le faire si nous fermons notre cœur à l’amour des autres.