La semaine « Champagnat » vécue au début du mois de mai, le mois de Marie a permis à la paroisse de participer à un « Nouveau commencement ». Celui de fêter le bicentenaire de la Fondation des Frères Maristes en 1817 et de s’ouvrir sur le troisième centenaire de la VIE MARISTE de CHAMPAGNAT.
Deux activités ont été proposées pour vivre cette semaine exceptionnelle, une exposition et une soirée spectacle.
UNE EXPO
L’exposition installée en l’église Sainte Madeleine de Tarare et ensuite à Pontcharra, a fait connaître la réalité de cette vie mariste à travers les six thèmes développés. Nous avons été heureux d’y accueillir les élèves de sixième et de cinquième. Ainsi ils ont pu retrouver les fondements de l’esprit de leur collège Notre Dame de Bel Air. Ces valeurs maristes sont faites pour toutes et tous. Souhaitons-leur de les vivre dans leur quotidien.
UNE SOIRÉE spectacle.
Avec un conte sur la vie de Champagnat et une pièce, « Le cinquième évangile » reprenant des aspects simples, fraternels, respectueux d’une relation vécue en vérité entre un jeune musulman et un frères mariste, le Frère Henri Vergès
Rien ne vaut le témoignage de ceux qui ont vécues en profondeur ces spectacles :
Quel spectacle ! Quelle soirée ! Quel cadeau ! les frères Maristes nous ont offerts ….
En racontant la vie de Marcellin Champagnat, sous forme d’anecdotes, la conteuse Isabelle Lobet -Piron nous a captivés.
Quelle énergie, quelle foi en Marie, a eu Marcellin pour fonder, malgré les difficultés de l’époque, la grande école des frères Maristes. En grand pédagogue il a su aimer, écouter les jeunes délaissés, sans repères, avant de les instruire …
Le regard que Marcellin Champagnat porte sur les enfants, et adolescents en difficultés, rejoint celui du frère Henri Vergès, Mariste, professeur de mathématique en Algérie et qui a été le premier religieux assassiné en Algérie (le 8 mai 1994 à Alger).
En effet, dans le « 5ème évangile » spectacle qui met en scène la correspondance entre le frère Vergès et son élève musulman, on découvre que ce jeune Algérien, orphelin de père, peu motivé par les études, a repris confiance en lui par l’affection de son professeur.
De là est né une amitié sous le regard de Dieu entre un chrétien et un musulman…
Ces soirées où l’on se dit : « Mais tout Tarare et environ auraient dû voir, entendre ce spectacle « extra-ordinaire ». Dans le sens où l’ordinaire de nos vies peut prendre de la densité, de l’épaisseur, de la profondeur, du sens.,
« Le 5ème évangile, correspondance d’Henri Vergès » : « cette 5ème Bonne Nouvelle » ça peut-être nos vies d’aujourd’hui, maintenant – tenant la main – aux frères proches ou lointains, aux petits, aux fragiles, aux hommes femmes enfants de « bonne volonté » qui mettent leur vie, gratuitement au service de l’autre, le l’Autre ?
Merci à ceux qui nous font signe, qui nous redonnent espérance et qui sont, comme Marcellin Champagnat, comme le frère Henri Vergès ou le prêtre Jacques Hamel, (86 ans, tué dans son église, à Saint-Etienne-du-Rouvray) et tous les autres innocents, prêts au martyr.
Merci pour le talent des conteurs, des artistes, des comédiens…qui se donnent aussi ! Merci à tous ceux qui ont dit oui pour que ce spectacle quitte Paris et vienne jusqu’à nous !