Lien quotidien paroissial

Lundi 1er mars

Parole de Dieu du jour : Luc 6,36-38

Commentaire :

Jésus nous invite à être comme Dieu – rien de moins ! Il n’a pas l’intention de nous submerger ni de nous faire sentir frustrés par une invitation si énorme ; mais il veut nous appeler à l’immensité de la capacité de Dieu dans l’amour. Dans notre humanité, nous ne sommes pas infinis, mais nous sommes appelés au grand amour et à l’espérance. L’invitation nous parvient tels que nous sommes dans nos vies, nous appelant dans la vie de Dieu.

Le jugement, la condamnation et le manque de pardon inhibent le bien et bloquent l’esprit. Seigneur, aide-moi à être généreux, non pas en forçant quelque chose en moi-même, mais en partageant pleinement ce que tu me donnes.

Dix conseils de saint Benoit susceptibles de changer notre quotidien (3) : Transformer chaque tâche en prière

Pour saint Benoit, chaque tâche participe à l’œuvre créatrice de Dieu et aux souffrances du Christ, qu’elle soit banale ou extraordinaire. Par la grâce du saint Esprit, elle est transformée en « prière des mains ». Concrètement, ce travail doit donc être considéré comme le service envers les autres. Comme dans une communauté monastique où les frères ou les sœurs se rendent service mutuellement

Sept conseils de Jean Paul II pour prier (2)

Le Rosaire est ma prière préférée. C’est une prière merveilleuse. Merveilleuse de simplicité et de profondeur. Dans cette prière nous répétons de multiples fois les mots de l’archange et d’Elisabeth à Marie.

Méditation de Carême à l’école de saint François d’Assise (2) : La Fraternité pour lutter contre la violence

Quel est l’enjeu spirituel de notre carême ? La préface de ce 1er dimanche de carême nous le donne : « En jeûnant 40 jours au désert, Jésus consacrait le temps du carême. Lorsqu’il déjouait les pièges du tentateur, il nous apprenait à résister au péché ». Résister à la tentation de faire ce qui est mal, c’est un combat, un vrai et rude combat, un combat spirituel et nous n’avons pas trop de 40 jours pour essayer de nous y entraîner.


Pensons au combat que nous avons tous à mener contre la violence. Nous savons combien elle règne dans le monde à la faveur de situations dramatiques entre les nations, les groupes, les personnes, jusque dans les réseaux sociaux. Mais cette tentation de la violence, elle est aussi présente en nous comme dit le Pape François dans son encyclique Fratelli tutti : « Je dois reconnaître à mon niveau que le jugement sévère que je porte dans mon cœur contre mon frère et ma sœur, cette cicatrice jamais refermée, cette offense jamais pardonnée, cette rancœur qui ne peut que me nuire, que tout cela est un nouvel épisode de la guerre en moi, un feu dans mon cœur qu’il faut éteindre avant qu’il ne s’embrase ». Et le Pape d’ajouter : « J’invite les chrétiens qui doutent et qui sont tentés de céder face à la violence, quelle que soit la forme, à se souvenir de cette parole de Jésus face à un disciple gagné par la violence : rengaine ton glaive car tous ceux qui prennent le glaive périront par le glaive. »


A la tentation de la violence, Saint François d’Assise répond par la fraternité. Il se sentait frère du soleil, de la mer et du vent, il se savait encore davantage uni à ceux qui étaient de sa propre chair. Il a semé la paix partout. François d’Assise cherchait la définition du frère parfait. Il était tellement émerveillé par les qualités de ses frères qu’il disait que serait un bon frère mineur celui qui aurait la foi de Frère Bernard, la simplicité de Frère Léon, la courtoise de Frère Ange, la charité de Frère Roger, etc…

Dans sa règle Saint François demande à ses frères de s’honorer les uns les autres. La fraternité n’est jamais acquise en ce sens qu’on ne naît pas frères, mais qu’on le devient. C’est un travail à reprendre sans cesse contre nos égoïsmes et nos peurs. C’est une conversion, une désappropriation. C’est un changement de regard sur l’autre. Pour lutter contre la tentation de la violence, demandons au Seigneur de nous permettre de regarder celui qui s’est trompé ou qui a mal agi envers nous non pas enfermé dans ce qu’il a pu dire ou faire, mais de le considérer selon cette promesse qu’il porte en lui et qui nous permettra de le regarder comme un frère.

Parole du pape François :

Pour le carême, le pape François conseille « un jeûne qui ne vous donnera pas faim : jeûner de commérages et de médisances ».« Nous pouvons tous le faire, c’est un beau jeûne », a-t-il souligné en priant l’angélus dominical depuis la Place Saint-Pierre, ce 28 février 2021.Le pape a aussi recommandé « de lire chaque jour un morceau de l’Evangile, de porter un petit Evangile dans sa poche, dans son sac, et de prendre n’importe quel passage quand on peut. Cela ouvre le coeur au Seigneur ».

Aujourd’hui on célèbre la Journée mondiale des maladies rares – [le pape regarde la place Saint-Pierre] vous êtes ici. Je salue les membres d’associations engagées dans ce domaine, qui sont venus sur cette Place. Dans le cas des maladies rares, le réseau de solidarité entre les familles, favorisé par ces associations, est plus que jamais important. Il aide à ne pas se sentir seul et à échanger des expériences et des conseils. J’encourage les initiatives qui soutiennent la recherche et le traitement, et j’exprime ma proximité aux malades, aux familles, mais spécialement aux enfants. Soyez proches des enfants malades, des enfants qui souffrent, priez pour eux, faites-leur sentir la caresse de l’amour de Dieu, la tendresse… soignez les enfants par la prière aussi, quand ils ont ces maladies qu’on ne connaît pas, ou quand le pronostic est mauvais. Prions pour toutes les personnes qui ont ces maladies rares, prions spécialement pour les enfants qui souffrent.