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Lundi 25 janvier

Messes de semaine – Rappel : pas de messe ce mardi 26 janvier matin

Parole de Dieu du Jour : conversion de saint Paul
Marc 16,15-18

Commentaire

Il y a deux récits de la conversion de Paul. Celle que raconte Luc ; disciple de Paul, dans les Actes des Apôtres (Ac.9,1-22), et celle que raconte lui-même Paul dans la lettre au Galates au chapitre 1.

La toute puissance du Ressuscité peut toute chose, la preuve avec Paul. C’est ce que nous dit l’évangile d’aujourd’hui, c’est ce que nous entendions hier dans l’évangile du dimanche comme un appel.

Se convertir suppose donc cette ouverture du cœur à la puissance du Ressuscité dans nos vies. Demandons sans cesse cette grâce au Seigneur.

MÉDITATION DU JOUR

Choisis la rencontre

Il n’est pas nécessaire de se rallier aux puissances du monde – économiques, culturelles, politiques – pour transmettre l’Évangile. Il n’est pas nécessaire de conquérir une terre, mais il se trouve que, malgré les persécutions, et malgré la faiblesse, l’Évangile parle aux cœurs. À travers des disciples faibles, on peut communiquer Jésus aux hommes et, ainsi, transformer le monde. Le grand théologien orthodoxe français Olivier Clément a écrit très justement : « Les seules révolutions créatrices de l’histoire sont nées de la transformation des cœurs. » Ainsi, les doux posséderont la terre. Paul a choisi, pour posséder la terre, de passer par les cœurs des hommes et des femmes, de manière douce. Il l’a fait en suivant l’enseignement du Seigneur Jésus. Il a choisi la faiblesse de la Parole : « C’est par la folie du message qu’il a plu à Dieu de sauver les croyants » (1 Co 1, 21). Le christianisme naissant, brûlant de la passion de dire le nom de Jésus au monde entier, choisit la rencontre, le voyage, la lettre, l’écrit, la discussion, la liturgie, l’amour. Seulement la parole, la rencontre des hommes entre eux… Ainsi Paul et ses disciples rencontreront les hommes un par un, groupe après groupe, ville après ville, pour communier avec Jésus ressuscité. Cette manière d’être n’est pas seulement vraie au début de l’histoire du christianisme, mais elle est écrite dans les chromosomes des chrétiens de tous les temps.

Andrea Riccardi

Andrea Riccardi (né en 1950) est historien du monde contemporain, en particulier du christianisme, et fondateur de la communauté Sant’Egidio, qui œuvre pour la paix dans le monde à travers un travail inlassable de médiation. / Paul, homme de la rencontre, Paris, Parole et Silence, 2014, p. 23-24.

HOMÉLIE DE S. JEAN CHRYSOSTOME À LA LOUANGE DE PAUL

Amour de Paul pour le Christ

Qu’est-ce que l’homme ? Quelle est la noblesse de notre nature ? De quelle vertu est capable cette créature vivante ? Paul nous l’a montré mieux que n’importe qui. ~

Chaque jour, il montait plus haut, il était animé d’un nouveau courage contre les dangers qui s’élevaient contre lui. Il le disait clairement : Oubliant ce qui est en arrière, et tendu vers l’avant. ~ Alors qu’il s’attendait à la mort, il appelait à partager cette joie : Soyez joyeux et réjouissez-vous avec moi. Exposé aux dangers, aux insultes, et à toute sorte d’humiliations, il exulte encore et il écrit aux Corinthiens : C’est pourquoi j’accepte de grand cœur les faiblesses, les insultes, les persécutions. Il appelait cela les armes de la justice et montrait qu’il en recueillait le plus grand fruit.

Il échappait de toutes parts à ses ennemis. Accablé de coups, d’insultes, d’outrages, il célébrait une sorte de triomphe continuel ; partout il érigeait des trophées, il s’en glorifiait et il en rendait grâce à Dieu, en disant : Rendons grâce à Dieu qui nous emmène en tout temps dans son triomphe.

Il recherchait la honte et les insultes que lui valait sa prédication, plus que nous ne recherchons les honneurs ; la mort, plus que nous la vie ; la pauvreté, plus que nous la richesse ; les labeurs, plus que d’autres le repos. ~ Une seule chose lui paraissait à redouter et à fuir : offenser Dieu, et rien d’autre. De même rien ne lui paraissait à désirer que de plaire à Dieu. ~

Ce qu’il tenait pour supérieur à tout, c’était l’amour du Christ ; avec cela, il estimait qu’il était le plus heureux des hommes. En dehors de cela, il ne souhaitait d’être ni parmi les souverains, ni parmi les chefs, ni parmi les autorités ; mais il préférait être parmi les derniers et même au nombre des condamnés avec cet amour, plutôt que, en dehors de lui, parmi les hommes haut placés et couverts d’honneurs.

Il n’y avait pour lui qu’un seul supplice : perdre cet amour. Pour lui c’était la géhenne, le châtiment, un malheur infini. En revanche, jouir de cet amour, c’était pour lui posséder la vie, le monde, son bon ange, le présent et l’avenir, la royauté, la promesse, le bonheur infini. Tout ce qui peut nous arriver ici-bas, en dehors de cela, il ne le jugeait ni pénible, ni agréable.

Il méprisait toutes les choses visibles autant que de l’herbe pourrie. Les tyrans et les peuples pleins de fureur lui semblaient des moucherons ; la mort, les châtiments, tous les supplices : des jeux d’enfants, du moment qu’il avait à souffrir pour le Christ.

AUDIENCE GÉNÉRALE du pape François : catéchèse Notre Père ( 8)

Place Saint-Pierre
Mercredi 6 mars 2019

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Samedi 23 janvier

Parole de Dieu du jour : Marc 3,20-21

Alors Jésus revient à la maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu’il n’était même pas possible de manger. 2 Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »

Commentaire :

L’intensité du ministère de Jésus est mise en évidence par l’affirmation que Lui et ses disciples ne pouvaient même pas manger. Les foules réclamaient l’attention de Jésus comme si elles Le possédaient. Ils s’attendaient à ce qu’Il soit là pour eux tout le temps.

La famille (restreinte ou étendue ?) de Jésus est consciente de ce qui se passe et a conclu que les choses sont allées trop loin. Il a besoin d’être retenu, protégé de Lui-même ainsi que du peuple. Il a perdu la raison ! Il est fou !

En outre, les sociétés traditionnelles ont accordé une grande importance à l’honneur de la famille. Jésus risque d’apporter le déshonneur à Sa famille s’Il continue d’agir d’une manière aussi stupide. Et qu’en est-il de ces controverses avec les leaders religieux juifs ? La famille de Jésus sera entachée par Son arrogance !

Nous pouvons passer du temps avec Jésus aujourd’hui, en réfléchissant à la façon dont il s’intéresse à notre vie, à apprécier qui nous sommes pour lui et à approfondir quel est son rêve pour nous. Parlons-lui et disons-lui comment cela nous remplit d’ardeur, mais aussi comment cela peut nous inquièter, comme ce fut le cas pour sa propre famille.

MÉDITATION DU JOUR

Lavés dans le sang du Christ

Moi, mon Dieu, au moment que j’ai péché, je vous regarde en l’état que vous étiez sur le Calvaire, où vous ne pensiez qu’à pardonner et à effacer des péchés, et à chercher des pécheurs par tout le monde pour les laver en votre sang ; c’est ce que je regarde et c’est ce qui me fait accourir à vous : adorable miséricorde, voici le pécheur que vous cherchez. Pour vous, mon Dieu, en ce même moment que vous me voyez tombé, regardez-moi en l’état où je serai quelque jour dans le ciel, et où je ne penserai plus qu’à vous aimer. Quand vous me regardez ici-bas, vous voyez une personne qui, durant les trente et les quarante années de sa vie, ne passe aucun jour ni peut-être aucune heure sans vous offenser par quelque faute ; mais quand vous me regardez dans le Paradis, vous voyez un saint qui passe les millions d’années et de siècles et l’éternité tout entière sans vous offenser une seule fois, et qui ne cesse point en aucun moment de cette longue éternité de vous glorifier et de vous aimer. Regardez-moi dans cet état, et ne vous fâchez pas de me voir sur la terre durant cinquante ou soixante ans, c’est-à-dire durant deux ou trois minutes, sujet à des chutes de fragilité.

Michel Boutault, s.j.

Né à Paris en 1607, jésuite, prédicateur et professeur, Michel Boutault († 1688) devra sa notoriété à l’adaptation que fit de sa Méthode pour converser avec Dieu saint Alphonse de Liguori. / Méthode pour converser avec Dieu, Paris, Julien-Lanier, 1856, p. 37.

Information du diocèse :

Les semaines se suivent et se ressemblent avec toujours quelques nouveautés…
Le virus et ses nouveaux cousins courent toujours…
Aussi apprenons-nous la mise en place de nouvelles recommandations sanitaires en raison des variants du coronavirus, plus contagieux :   Les masques artisanaux ne suffisent pas à assurer la protection collective avec les nouveaux variants du virus. Il est donc demandé d’utiliser dans l’enceinte des locaux diocésains ou paroissiaux des masques grand public de catégorie 1(chirurgicaux ou en tissu, industriels, trois couches)   La distance, servant notamment à définir les cas contacts, qui est recommandée entre deux personnes sans masque est désormais de deux mètres.(il était d’un mètre jusque là)
Toujours les mêmes règles sanitaires dans nos églises : masque (cf point 1), gel hydro alcoolique, distanciation deux chaises et un rang entre chaque famille  

Respecter ces règles collectivement c’est se protéger tout en ayant un minimum de soucis de son voisin

PAPE FRANÇOIS : catéchèse Notre Père ( 7)

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 27 février 2019

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Vendredi 22 janvier

Parole de Dieu du jour : Marc 3,13-19

COMMENTAIRE

Parfois nommé, parfois pas nommé, « la montagne » est le lieu d’événements de grande importance dans l’histoire du salut, par exemple le don de la Loi à Moïse sur le Sinaï, le Sermon sur la Montagne et la Transfiguration sur le Thabor. Le choix de douze apôtres de Jésus les place en continuité avec les douze tribus d’Israël. Les apôtres doivent être les pierres angulaires de l’Église, le Nouvel Israël.

Notons que l’initiative est entièrement celle de Jésus. Il a convoqué « ceux qu’Il voulait ». Ils devaient « être avec Lui » en tant que disciples et amis « pour être envoyés proclamer le message », prêchant comme Jésus Lui-même « avec autorité pour chasser les démons », partage de l’autorité de Jésus sur le mal de toutes sortes personnel ou impersonnel. Il n’y a pas d’appel sans mission correspondante

Comme les apôtres, chacun de nous est appelé par son nom ou appelé à une relation profondément personnelle et intime avec Jésus. C’est quand nous Lui permettons de nous regarder de cette façon que nous obtenons un sens de notre valeur la plus profonde et la plus personnelle. Passons  quelques instants dans la prière ou dans un entretien avec Jésus au sujet de la relation profondément personnelle qu’Il veut avec vous. Une telle relation nous envoie vers les autres. Nous sommes individuellement choisis pour accomplir des tâches; chacun, à sa manière, réalisera des œuvres selon le cœur du Seigneur Jésus.

Entrez dans le « Notre Père » comme dans une cathédrale

Commune à tous les chrétiens, la prière du « Notre-Père » est un chemin qui mène directement au cœur de Dieu. Parce qu’il peut être difficile à arpenter pour certains, le dominicain Alain Quilici a écrit une touchante méditation où il compare le « Notre Père » à la visite d’une cathédrale. Nous publions aussi les catéchèses du pape François sur le Notre Père.

Le Notre Père est l’unique prière que Jésus ait enseigné lui-même à ses disciples (Mt 6, 9-13Lc 11, 2-4). « Brève mais audacieuse » selon le pape François, elle tient une place toute particulière dans le cœur des chrétiens. Afin d’aider ceux qui le désirent à en (re)découvrir le sens frère Alain Quilici, dominicain, auteur de Le ciel est tout proche 15 clés pour comprendre l’Apocalypse a écrit un magnifique texte sur la prière du Notre Père qu’il compare à la visite d’une cathédrale. À méditer sans modération !

Je suis entré dans le « Notre Père » comme on entre dans une cathédrale. Depuis la porte d’entrée, je vois au bout de la nef, les trois absides.

Au centre le Père, à sa droite le Fils, à sa gauche l’Esprit-Saint. Le Notre Père commence par une confession trinitaire. Tout chrétien prie le Père, par l’intercession du Fils, dans la lumière de l’Esprit.

Au centre, le Père  :  Notre Père qui es aux cieux.

A sa droite, le Fils :  que ton Nom soit sanctifié !

A sa gauche l’Esprit : que ton règne (ou Esprit) vienne !

J’avance dans la Nef. Sur ma gauche, le mur septentrional.

Sur ma droite le mur méridional. Sur ma gauche, j’invoque tous ceux qui font la volonté de Dieu  : Que ta volonté soir faire sur la terre (les hommes) comme au ciel (les anges).

Sur ma droite, j’invoque tous ceux qui font barrage au Tentateur (les moines, les moniales, les croyants) : Ne nous laisse pas entrer en tentation.

Au centre de la nef  : * Une table, pour le pain quotidien. * Une cuve baptismale, pour le pardon du péché. Donne-nous aujourd’hui le pain quotidien. Pardonne, comme je pardonne.

Derrière moi, la porte qui ouvre sur l’Ouest, sur le soleil couchant, sur le monde, sur la nuit, sur le Mal. Délivre-nous du Mal.

J’ai vu devant moi au bout de la nef, Dieu le Père.

Derrière-moi, je devine la porte, le Mal. En livrant le Notre Père, pesant chaque mot, Jésus nous conduit vers le Père et tourne le dos au Mal qui menace.

Il nous fait avancer entre deux grands murs, bien solides : faite sa volonté, lutter contre le Tentateur. Il nous nous nourrit. Il nous réconcilie. Il nous sauve. A lui soit l’honneur et la gloire.

Loi de Bioéthique, participons à la prière proposée par nos évêques

Parole de Dieu (Mc 3 13-14) : Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui, et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle.

Intentions de prière :

Rendons grâce à Dieu le Créateur pour celles et ceux qui témoignent humblement de la beauté de sa créature humaine en l’accueillant et en l’accompagnant avec amour.

Supplions Dieu pour qu’Il nous convertisse en nous prenant auprès de Lui, et nous donne le courage de vivre en accord avec notre foi grâce à laquelle nous voyons « l’image de Dieu » en tout être humain.

Prions pour les hommes et les femmes qui expérimentent durement leurs fragilités et leurs limites.

PAPE FRANÇOIS : catéchèse Notre Père (6)

AUDIENCE GÉNÉRALE

Salle Paul VI
Mercredi 20 février 2019

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Jeudi 21 janvier

Parole de Dieu du jour : Marc 3,7-12

COMMENTAIRE

Jésus se retrouve au premier plan; comme une ‘sensation’ – il est assiégé par des foules venues d’ailleurs. Rien ne les comble plus que de le toucher.

Marc souligne comment la réputation de Jésus a grandi. Les lieux nommés représentent le nord, le sud, l’est et l’ouest. Ce sont des centres avec de grandes populations juives, même si Tyr et Sidon sont en territoire païen.

Le « magnétisme » de Jésus se révèle ici. Les gens ordinaires, sans importance, lui offrent un accueil enthousiaste. Ils l’approchent avec un seul désir – le toucher et être guéris. L’énergie d’amour s’écoule de Jésus.

Et moi suis-je un peu comme cette foule de gens, désireux d’aller à la rencontre de Jésus ? Il vient à ma rencontre

Une prière

pour la vocation de chacune et chacun à dire chaque jour…

Que ce soit le mariage ou la vie consacrée,

que ce soit là ou ailleurs, peu importe, Seigneur ! Ce qui importe c’est Toi !

Je sais que mon bonheur ne dépend pas de mon état de vie

ou de ce que je ferai, mais de l’intimité que j’aurai avec Toi !

Je ne cherche qu’une chose : être disponible pour Te servir,

car Toi seul peux combler les désirs les plus profonds de mon âme.

PAPE FRANÇOIS : catéchèse Notre Père (5)

AUDIENCE GÉNÉRALE

Salle Paul VI
Mercredi 16 janvier 2019

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