Mercredi 10 février
Parole de Dieu du jour : Marc 7,14-23
Commentaire :
Voici l’un des enseignement de Jésus les plus terre-à-terre et facile à comprendre. Il fait écho aux paroles d’un des prophètes plusieurs centaines d’années plus tôt. « Rien n’est plus faux que le cœur de l’homme, il est incurable. Qui peut le connaître ? Moi, le Seigneur, qui pénètre les cœurs et qui scrute les reins, afin de rendre à chacun selon sa conduite, selon le fruit de ses actes. » (Jérémie 17: 9-10).
Un psaume attribué au roi David nous a transmis une belle prière de consolation, nous pouvons la faire nôtre : « Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.» (Ps 50, 12-13). Cette prière a reçu une réponse favorable, il en sera de même pour la nôtre.
La prière de Benoît XVI pour la protection de la vie naissante :
Seigneur Jésus, qui rends fidèlement visite et comble de ta Présence l’Église et l’histoire des hommes ; qui dans l’admirable Sacrement de ton Corps et de ton Sang nous fais participer à la Vie divine et nous fais goûter à l’avance la joie de la Vie éternelle ; nous t’adorons et nous te bénissons. Agenouillés devant Toi, source et amant de la vie réellement présent et vivant parmi nous, nous te supplions. Réveille en nous le respect pour toute vie humaine naissante, rends-nous capables d’apercevoir dans le fruit du sein maternel l’œuvre admirable du Créateur, dispose nos cœurs à l’accueil généreux de chaque enfant qui se présente à la vie. Bénis les familles, sanctifie l’union des époux, rends leur amour fécond. Accompagne de la lumière de ton Esprit le choix des assemblées législatives, afin que les peuples et les nations reconnaissent et respectent le caractère sacré de la vie, de chaque vie humaine. Guide l’œuvre des scientifiques et des médecins, afin que le progrès contribue au bien intégral de la personne et que personne ne pâtisse de suppressions et d’injustices. Donne une charité créative aux administrateurs et aux économistes, afin qu’ils sachent comprendre et promouvoir les conditions suffisantes afin que les jeunes familles puissent sereinement s’ouvrir à la naissance de nouveaux enfants. Réconforte les couples d’époux qui souffrent à cause de leur impossibilité d’avoir des enfants, et dans ta bonté prends soin d’eux. Éduque chacun à prendre soin des enfants orphelins ou abandonnés, afin qu’ils puissent ressentir la chaleur de ton Amour, le réconfort de ton Cœur divin. Avec Marie ta Mère, la grande croyante, dans le sein de laquelle tu as pris notre nature humaine, nous attendons de Toi, notre unique vrai Bien et Sauveur, la force d’aimer et de servir la vie, dans l’attente de vivre toujours en Toi, dans la communion de la Bienheureuse Trinité.
MÉDITATION DU JOUR
Loi de Dieu et liberté de l’homme
Nous lisons dans le livre de la Genèse : Le Seigneur Dieu fit à l’homme ce commandement : « Tu peux manger de tous les arbres du jardin. Mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu ne mangeras pas, car le jour où tu en mangeras, tu deviendras passible de mort ». Par cette image, la Révélation enseigne que le pouvoir de décider du bien et du mal n’appartient pas à l’homme, mais à Dieu seul. Assurément, l’homme est libre du fait qu’il peut comprendre et recevoir les commandements de Dieu. Et il jouit d’une liberté très considérable, puisqu’il peut manger « de tous les arbres du jardin ». Mais cette liberté n’est pas illimitée : elle doit s’arrêter devant « l’arbre de la connaissance du bien et du mal », car elle est appelée à accepter la loi morale que Dieu donne à l’homme. En réalité, c’est dans cette acceptation que la liberté humaine trouve sa réalisation plénière et véritable. Dieu qui seul est bon connaît parfaitement ce qui est bon pour l’homme en vertu de son amour même, il le lui propose dans les commandements. La loi de Dieu n’atténue donc pas la liberté de l’homme et encore moins ne l’élimine ; au contraire, elle la protège et la promeut.
St Jean-Paul II
Jean-Paul II, pape de 1978 à 2005, a été canonisé en 2014. / Lettre encyclique Veritatis Splendor, n° 35.