Samedi 23 janvier
Parole de Dieu du jour : Marc 3,20-21
Alors Jésus revient à la maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu’il n’était même pas possible de manger. 2 Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
Commentaire :
L’intensité du ministère de Jésus est mise en évidence par l’affirmation que Lui et ses disciples ne pouvaient même pas manger. Les foules réclamaient l’attention de Jésus comme si elles Le possédaient. Ils s’attendaient à ce qu’Il soit là pour eux tout le temps.
La famille (restreinte ou étendue ?) de Jésus est consciente de ce qui se passe et a conclu que les choses sont allées trop loin. Il a besoin d’être retenu, protégé de Lui-même ainsi que du peuple. Il a perdu la raison ! Il est fou !
En outre, les sociétés traditionnelles ont accordé une grande importance à l’honneur de la famille. Jésus risque d’apporter le déshonneur à Sa famille s’Il continue d’agir d’une manière aussi stupide. Et qu’en est-il de ces controverses avec les leaders religieux juifs ? La famille de Jésus sera entachée par Son arrogance !
Nous pouvons passer du temps avec Jésus aujourd’hui, en réfléchissant à la façon dont il s’intéresse à notre vie, à apprécier qui nous sommes pour lui et à approfondir quel est son rêve pour nous. Parlons-lui et disons-lui comment cela nous remplit d’ardeur, mais aussi comment cela peut nous inquièter, comme ce fut le cas pour sa propre famille.
MÉDITATION DU JOUR
Lavés dans le sang du Christ
Moi, mon Dieu, au moment que j’ai péché, je vous regarde en l’état que vous étiez sur le Calvaire, où vous ne pensiez qu’à pardonner et à effacer des péchés, et à chercher des pécheurs par tout le monde pour les laver en votre sang ; c’est ce que je regarde et c’est ce qui me fait accourir à vous : adorable miséricorde, voici le pécheur que vous cherchez. Pour vous, mon Dieu, en ce même moment que vous me voyez tombé, regardez-moi en l’état où je serai quelque jour dans le ciel, et où je ne penserai plus qu’à vous aimer. Quand vous me regardez ici-bas, vous voyez une personne qui, durant les trente et les quarante années de sa vie, ne passe aucun jour ni peut-être aucune heure sans vous offenser par quelque faute ; mais quand vous me regardez dans le Paradis, vous voyez un saint qui passe les millions d’années et de siècles et l’éternité tout entière sans vous offenser une seule fois, et qui ne cesse point en aucun moment de cette longue éternité de vous glorifier et de vous aimer. Regardez-moi dans cet état, et ne vous fâchez pas de me voir sur la terre durant cinquante ou soixante ans, c’est-à-dire durant deux ou trois minutes, sujet à des chutes de fragilité.
Michel Boutault, s.j.
Né à Paris en 1607, jésuite, prédicateur et professeur, Michel Boutault († 1688) devra sa notoriété à l’adaptation que fit de sa Méthode pour converser avec Dieu saint Alphonse de Liguori. / Méthode pour converser avec Dieu, Paris, Julien-Lanier, 1856, p. 37.
Information du diocèse :
Les semaines se suivent et se ressemblent avec toujours quelques nouveautés… Le virus et ses nouveaux cousins courent toujours… Aussi apprenons-nous la mise en place de nouvelles recommandations sanitaires en raison des variants du coronavirus, plus contagieux : Les masques artisanaux ne suffisent pas à assurer la protection collective avec les nouveaux variants du virus. Il est donc demandé d’utiliser dans l’enceinte des locaux diocésains ou paroissiaux des masques grand public de catégorie 1(chirurgicaux ou en tissu, industriels, trois couches) La distance, servant notamment à définir les cas contacts, qui est recommandée entre deux personnes sans masque est désormais de deux mètres.(il était d’un mètre jusque là) Toujours les mêmes règles sanitaires dans nos églises : masque (cf point 1), gel hydro alcoolique, distanciation deux chaises et un rang entre chaque famille |
Respecter ces règles collectivement c’est se protéger tout en ayant un minimum de soucis de son voisin
PAPE FRANÇOIS : catéchèse Notre Père ( 7)
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 27 février 2019