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Lundi 24 mai : Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église

Parole de Dieu du jour : Jean 19,25-34

Commentaire

J’entre dans une église, je me trouve au pied ou en face de la Croix, qu’est-ce que je ressens ? Est-ce que je sens que Jésus meurt par amour, totalement solidaire avec nous les humains ? Il ne nous juge pas !

Quand je suis à la messe : l’Eucharistie, le prêtre dit : « Ceci est mon corps livré pour vous ». L’amour est la force motrice de toute la vie de Jésus sur cette planète ; est-ce que je comprends cela ? Est-ce que j’entends son appel à devenir comme lui ? Pour donner mon « corps » et tout mon être dans le service aimant ?

Quand je revois ma vie, puis-je me souvenir des moments où j’ai été appelé à faire le don « aimant » de quelque chose ou de moi-même et que j’ai pu le faire ? Et lorsque je n’ai pas été en mesure de me « donner » ? Quelles ont été les retombées de tout cela ?

Je veux être là, avec Jésus, dans une présence aimante. Et je demande l’intercession de la Mère de l’Église, Marie.                                         PFB

Le Mois de Marie : 31 jours de prière avec les sanctuaires du monde entier :

24 mai : Sanctuaire de Notre Dame de Lourdes en Birmanie : Prière pour ceux qui garantissent les services essentiels.

Le pape François invite à prier spécialement, en ce lundi 24 mai, pour celles et ceux qui garantissent les services essentiels. Accès à l’eau, l’électricité, les services de santé, l’éducation… Les services jugés essentiels peuvent varier d’un pays à l’autre en fonction du niveau de développement. Mais à chaque fois, ce sont des hommes et des femmes qui œuvrent afin de les garantir pour tous. Une action quotidienne souvent difficile mais essentielle pour l’humanité car orientée vers le bien commun.

Décret sur la célébration de la bienheureuse Vierge Marie

Mère de l’Église dans le Calendrier Romain Général

 

La joyeuse vénération dédiée à la Mère de Dieu dans l’Église contemporaine, à la lumière de la réflexion sur le mystère du Christ et sur sa propre nature, ne pouvait pas oublier cette figure de Femme (cf. Gal 4, 4), la Vierge Marie, qui est à la fois Mère du Christ et Mère de l’Église.

Ceci était déjà en quelque sorte présent dans la pensée de l’Église à partir des paroles prémonitoires de saint Augustin et de saint Léon le Grand. Le premier, en effet, dit que Marie est la mère des membres du Christ, parce qu’elle a coopéré par sa charité à la renaissance des fidèles dans l’Église; puis l’autre, quand il dit que la naissance de la Tête est aussi la naissance du Corps, indique que Marie est en même temps mère du Christ, Fils de Dieu, et mère des membres de son Corps mystique, c’est-à-dire de l’Église. Ces considérations dérivent de la maternité de Marie et de son intime union à l’œuvre du Rédempteur, qui a culminé à l’heure de la croix.

La Mère en effet, qui était près de la croix (Jn 19, 25), accepta il testament d’amour de son Fils et accueillit tous les hommes, personnifiés par le disciple bien-aimé, comme les enfants qui doivent renaître à la vie divine, devenant ainsi la tendre mère de l’Église que le Christ a générée sur la croix, quand il rendait l’Esprit. A son tour, dans le disciple bien-aimé, le Christ choisit tous les disciples comme vicaires de son amour envers la Mère, la leur confiant afin qu’ils l’accueillent avec affection filiale.

Guide prévoyante de l’Église naissante, Marie a donc commencé sa propre mission maternelle déjà au cénacle, priant avec les Apôtres dans l’attente de la venue de l’Esprit Saint (cf. Ac 1,14). Dans ce sentiment, au cours des siècles, la piété chrétienne a honoré Marie avec les titres, en quelque sorte équivalents, de Mère des disciples, des fidèles, des croyants, de tous ceux qui renaissent dans le Christ, et aussi de “Mère de l’Église”, comme il apparaît dans les textes d’auteurs spirituels ainsi que dans le Magistère de Benoît XIV et de Léon XIII.

De ce qui précède on voit clairement le fondement sur lequel le bienheureux pape Paul VI, en concluant, le 21 novembre 1964, la troisième session du Concile Vatican II, a déclaré la bienheureuse Vierge Marie “Mère de l’Église, c’est-à-dire Mère de tout le peuple chrétien, aussi bien des fidèles que des Pasteurs, qui l’appellent Mère très aimable”, et a établi que “le peuple chrétien tout entier honore toujours et de plus en plus la Mère de Dieu par ce nom très doux”.

Le Siège apostolique a ainsi proposé, à l’occasion de l’Année Sainte de la Réconciliation (1975), une messe votive en l’honneur de la bienheureuse Marie Mère de l’Église, insérée par la suite dans le Missel Romain; il a aussi accordé la faculté d’ajouter l’invocation de ce titre dans les Litanies Laurétanes (1980) et il a publié d’autres formules dans le recueil des messes de la bienheureuse Vierge Marie (1986). Pour certaines nations, diocèses et familles religieuses qui en ont fait la demande, il a concédé d’ajouter cette célébration dans leur Calendrier particulier.

Le Souverain Pontife François, considérant avec attention comment la promotion de cette dévotion peut favoriser, chez les Pasteurs, les religieux et les fidèles, la croissance du sens maternel de l’Église et de la vraie piété mariale, a décidé que la mémoire de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église, soit inscrite dans le Calendrier Romain le lundi de la Pentecôte, et célébrée chaque année.

Cette célébration nous aidera à nous rappeler que la vie chrétienne, pour croître, doit être ancrée au mystère de la Croix, à l’oblation du Christ dans le banquet eucharistique et à la Vierge offrante, Mère du Rédempteur et de tous les rachetés.