l’édito de juin

Il est grand le mystère de la foi !

Après la belle fête de la Pentecôte, l’Esprit Saint dans l’Eglise nous pousse à entrer dans les grands mystères de la foi avec les fêtes de la Sainte Trinité, le dimanche 27 mai ; puis dimanche 3 juin nous célébrerons le mystère du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Seigneur, la « Fête Dieu » et enfin nous célébrerons dimanche 10 juin la fête du Sacré Cœur. Cette dernière fête se célèbre normalement le vendredi qui suit la fête du Saint Sacrement, mais il est possible de la transférer au dimanche suivant. Ainsi nous vivrons, en paroisse, cette fête trop souvent oubliée, nous nous tournerons vers le Cœur de Jésus pour en recevoir les trésors de son amour. La famille diocésaine se réunira les 22 et 23 juin pour vivre notre belle fête diocésaine. Et le dimanche 24 juin nous aurons la joie de célébrer la Nativité de St Jean-Baptiste. Lors de la messe de 10h, à St André de Tarare, nous aurons la joie du baptême de 5 enfants en âge scolaire. Ce sera aussi la messe de clôture de notre année pastorale ouverte en septembre dernier et qui nous a permis de vivre de grands et beaux moments de vie paroissiale tant dans les fêtes liturgiques que dans les rencontres et le travail paroissial en commun. Nous rendrons grâce à Dieu pour tous ces dons et nous lui demanderons encore sa compagnie vivifiante pour notre vie paroissiale.

Le temps « ordinaire »

Nous avons retrouvé le temps ordinaire. Dans notre monde ce qui est ordinaire est souvent méprisé, c’est l’extraordinaire qui semble surtout motiver… mais, comme Chrétiens nous savons que Dieu se donne avant tout dans l’ordinaire de nos journées. Cela nous invite à vivre chaque jour comme un don de Dieu. Dieu nous rejoint dans ce que nous vivons au quotidien, jusque dans la banalité de notre vie. Comme le disait magnifiquement Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus : « j’ai choisi de vivre chaque chose ordinaire avec un amour extraordinaire ». Nous sommes incités à aimer ce qui est ordinaire. L’ordinaire des jours nous permet ainsi de recevoir l’extraordinaire présence de Jésus-Christ mort et ressuscité.

La transmission de la foi pour tous !

Une fin d’année pastorale nous mène à réfléchir et envisager l’année qui vient. Il y a un domaine particulièrement sensible dans notre paroisse, celui de la transmission de la foi. Cette année nous avons vécu chaque mois « l’école de la foi » qui nous a permis de revisiter notre profession de foi. Sans doute l’année prochaine prendrons-nous comme thème de « l’école de la foi » les sept sacrements. Mais si la transmission de la foi est importante pour les adultes, elle a aussi une grande importance pour les enfants. Dans ce domaine de la catéchèse, il nous faudra réfléchir à la proposition de la foi aux enfants dans tous nos clochers, cette proposition de la foi nécessite des bonnes volontés pour la catéchèse. Aussi j’invite chaque famille, chaque génération, à réfléchir à cette belle mission envers les enfants. Il ne peut y avoir de catéchèse que s’il y a des catéchistes. Être catéchiste est une belle mission qui appelle une formation tant pédagogique que dans le domaine de la foi pour pouvoir transmettre non pas ce que l’on croit, mais ce que l’Église nous donne à croire. N’hésitons pas à réfléchir en paroisse, à en parler entre nous pour savoir comment appeler de nouvelles personnes pour le catéchisme. Vous trouverez dans le bulletin les dates, les lieux et horaires des inscriptions pour la catéchèse 2018-1019. Notre paroisse est une famille dans laquelle chacun s’accueille et se reçoit comme un don. C’est à cette condition que nous pouvons grandir dans la communion que Dieu veut accomplir par son Esprit Saint. Nous savons que le cœur de notre vie paroissiale est une personne : Jésus-Christ. C’est pour Lui et par Lui et avec Lui que nous vivons en paroisse. C’est Lui qui construit son Eglise et notre coopération est un déploiement des dons qu’Il nous fait.

Bon mois de juin, dans le souffle de l’Esprit Saint,

P. Bruno Bouvier