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Mardi 24 novembre

PAROLE DE DIEU DU JOUR : Luc 21,5-11

COMMENTAIRE

Depuis plusieurs jours, l’évangile de Luc nous invite à c entrer notre regard sur le temple, la demeure de Dieu. Le Temple fut construit pour honorer Dieu, un endroit où l’on allait pour le prier. D’un autre côté, certaines personnes ne considéraient que son aspect extérieur. Nous l’avons lu dans les épisodes précédents, quand Jésus se met à chasser les marchands. C’est là que Jésus contemple la veuve qui donne tout ce qu’elle a. Et c’est là où Jésus annonce « la fin des temps ». Un langage que nous retrouvons dans nos évangiles pour apprendre à lire les signes des temps au regard d’un événement qui bouleverse l’histoire de l’humanité : le Fils de l’Homme a été crucifié, Dieu l’a ressuscité.

Nous voyons que beaucoup de signes écrits dans ce morceau de l’écriture se sont déjà produits dans le vingt et unième siècle. Nous sommes peut-être tentés de mettre notre confiance dans des « gourous », qui prétendent savoir quand vient la fin, Il est facile en cas de détresse ou quand les gens sont terrifiés de chercher quelqu’un pour montrer le chemin. Mais Jésus est le chemin et la vérité et la vie… Prenons personnellement conscience des choses qui passent, cela fait réfléchir sur ce qui compte vraiment dans la vie. Jésus nous dit de ne pas nous laisser égarer. Nous le comprendrons encore mieux dans le passage que nous lirons demain.  P.FB

MÉMOIRE DU JOUR : Saints Martyrs du Vietnam

La persécution déclenchée par le roi Tu-Duc dans le Tonkin central fut particulièrement cruelle.
Ce sont des milliers de martyrs qui témoignèrent de leur foi et parmi eux de très nombreux pères dominicains.
Ils ont été béatifiés pour les uns en 1906, pour d’autres en 1951. Ils furent canonisés en 1988.

 

LETTRE DE S. PAUL LE-BAO-TINH 
AUX SEMINARISTES DE KE-VINH (1843)

Moi, Paul, lié de chaînes pour le Christ, je veux vous raconter les tribulations dans lesquelles je suis chaque jour enseveli, afin qu’embrasés de l’amour divin, vous bénissiez avec moi le Seigneur, parce que dans tous les siècles est sa miséricorde.

Cette prison est vraiment une vive figure de l’enfer éternel. Aux liens, aux cangues et aux entraves viennent s’ajouter des colères, des vengeances, des malédictions, des conversations impures, des rixes, des actes mauvais, des serments injustes, des médisances, auxquels se joignent aussi l’ennui et la tristesse. Mais celui qui a déjà délivré les trois enfants des flammes ardentes est aussi demeuré avec moi ; il m’a délivré de ces maux et il me les convertit en douceur, parce que dans tous les siècles est sa miséricorde.

Par la grâce de Dieu, au milieu de ces supplices qui ont coutume d’attrister les autres, je suis rempli de gaieté et de joie, parce que je ne suis pas seul, mais le Christ est avec moi. C’est lui, notre Maître, qui supporte tout le poids de cette croix ; pour moi, mes amis, je n’en ai à soutenir que la plus légère extrémité. Car non seulement il est spectateur du combat, mais encore il est combattant et vainqueur, et c’est lui qui consomme la lutte. C’est pourquoi la couronne de gloire est posée sur son chef, mais le membre peut aussi se réjouir de la gloire de la tête.

Comment puis-je vivre, voyant chaque jour les tyrans et leurs satellites infidèles blasphémer ton saint nom, toi, Seigneur, qui es assis au milieu des Chérubins et des Séraphins ? Vois ta croix foulée aux pieds des mécréants. Où est ta gloire ? À cette vue, enflammé de ton amour, j’aime mieux mourir et que mes membres soient coupés en morceaux en témoignage de mon amour pour toi, Seigneur.

Montre ta puissance, délivre-moi et aide-moi, afin que dans ma faiblesse, ta force se fasse sentir et soit glorifiée devant le monde, pour que tes ennemis ne lèvent pas la tête, si je suis ébranlé.

En entendant ces choses, vous rendrez, remplis de joie, d’immortelles actions de grâces à Dieu, auteur de tous les dons, et vous le bénirez avec moi, parce que dans tous les siècles est sa miséricorde. Mon âme glorifie le Seigneur et mon esprit a tressailli d’allégresse, parce que Dieu a regardé l’humilité de son serviteur, désormais toutes les générations futures me diront bienheureux parce que dans tous les siècles est sa miséricorde.

Louez le Seigneur, toutes les nations : louez-le, tous les peuples, parce qu’il a choisi ce qui est faible pour confondre ce qui est fort, il a choisi ce qui est vil pour détruire ce qui est noble, et par ma bouche, son esprit a confondu les philosophes, parce que dans tous les siècles est sa miséricorde.

Je vous écris ces choses pour que nous unissions votre foi et la mienne : au milieu de ces tempêtes, je jette une ancre qui va jusqu’au trône de Dieu ; c’est l’espérance qui vit toujours en mon cœur. Pour vous, mes bien-aimés, courez de telle sorte que vous remportiez la couronne, prenez l’armure de Dieu à droite et à gauche ; revêtez-vous de la cuirasse de la foi, comme l’ordonne mon patron, saint Paul ; il vaut mieux, pour vous, entrer borgnes et infirmes dans le royaume des cieux que d’être jetés dehors, ayant vos membres entiers.

Aidez-moi de vos prières pour que je combatte légitimement, que je combatte le bon combat et que je combatte jusqu’à la fin, pour achever heureusement ma course, afin que, si dans cette vie nous ne pouvons plus nous voir mutuellement, dans le siècle futur nous ayons ce bonheur à jamais, tout près du trône de l’Agneau immaculé, et qu’ainsi nous le louions dans la joie et l’exaltation dans les siècles. Ainsi soit-il.

PAPE FRANÇOIS : CATÉCHÈSE SUR LA PRIÈRE (6)

AUDIENCE GÉNÉRALE

Bibliothèque du palais apostolique
Mercredi 10 juin 2020

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Catéchèse -6. La prière de Jacob