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Dimanche 27 juin

PAROLE DE DIEU : ÉVANGILE SELON SAINT MARC 5, 21-43

Commentaire

L’Évangile d’aujourd’hui présente le récit de la résurrection d’une petite fille de douze ans, fille de l’un des chefs de la synagogue, qui se jette aux pieds de Jésus et le supplie : « Ma petite fille est à toute extrémité, viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive » (Mc 5, 23). Dans cette prière, nous sentons la préoccupation de tout père pour la vie et le bien de ses enfants. Mais nous sentons aussi la grande foi que cet homme a en Jésus. Et lorsqu’arrive la nouvelle que la petite fille est morte, Jésus lui dit : « Sois sans crainte, aie seulement la foi » (v. 36). Cette parole de Jésus donne du courage ! Et il nous la dit tant de fois à nous aussi : « Sois sans crainte, aie seulement la foi ». Entré dans la maison, le Seigneur renvoie toutes les personnes qui pleurent et crient et il s’adresse à l’enfant morte en disant : « Fillette, je te le dis, lève-toi ! » (v. 41). Et la petite fille se leva immédiatement et elle se mit à marcher. On voit ici le pouvoir absolu de Jésus sur la mort, qui, pour Lui est comme un songe dont on peut se réveiller.

À l’intérieur de ce récit, l’évangéliste insère un autre épisode : la guérison d’une femme qui souffrait depuis douze ans de pertes de sang. À cause de cette maladie, qui, selon la culture du temps, la rendait « impure », elle devait éviter tout contact humain : la pauvre, elle était condamnée à une mort civile. Cette femme anonyme qui suit Jésus, au milieu de la foule, se dit : « Si je touche au moins ses vêtements, je serai sauvée » (v. 28). Et c’est ce qui se passe : le besoin d’être libérée la pousse à oser et la foi « arrache », pour ainsi dire, au Seigneur la guérison. Celui qui croit « touche » Jésus et puise en lui la grâce qui sauve. C’est cela la foi : toucher Jésus et puiser en lui la grâce qui sauve. Elle nous sauve, nous sauve la vie spirituelle, elle nous sauve de tant de problèmes. Jésus s’en rend compte et, au milieu des gens, cherche le visage de cette femme. Elle se montre en tremblant et il lui dit : « Ma fille, ta foi t’a sauvée » (v. 34). C’est la voix du Père céleste qui parle en Jésus : « Ma fille, tu n’es pas maudite, tu n’es pas exclue, tu es ma fille ! ». Et à chaque fois que Jésus s’approche de nous, quand nous allons à lui avec foi, nous entendons le Père dire cela : « Mon enfant, tu es mon fils, tu es ma fille ! Tu es guéri, tu es guérie. Je pardonne tout à tous. Je guéris tout et tous ».

Ces deux épisodes — une guérison et une résurrection — ont un seul centre : la foi. Le message est clair et on peut le résumer en une question : croyons-nous que Jésus peut nous guérir et qu’il peut nous réveiller de la mort ? Tout l’Évangile est écrit à la lumière de cette foi : Jésus est ressuscité, il a vaincu la mort, et en raison de sa victoire, nous aussi nous ressusciterons. Cette foi, qui était certaine pour les premiers chrétiens, peut se ternir et devenir incertaine, au point que certains confondent résurrection et réincarnation. La Parole de Dieu de ce dimanche nous invite à vivre dans la certitude de la résurrection : Jésus est le Seigneur, Jésus a pouvoir sur le mal et sur la mort, et il veut nous conduire à la maison du Père, où règne la vie. Là, nous nous rencontrerons tous, nous tous qui sommes ici sur cette place aujourd’hui, nous nous rencontrerons dans la maison du père, dans la vie que Jésus nous donnera.

La résurrection du Christ agit dans l’histoire comme un principe de renouveau et d’espérance. Quiconque est désespéré et fatigué à en mourir, s’il se confie à Jésus et à son amour, peut recommencer à vivre. Commencer une autre vie, changer de vie est aussi une façon de se relever, de ressusciter. La foi est une force de vie, elle donne sa plénitude à notre humanité ; et celui qui croit dans le Christ doit être reconnu parce qu’il promeut la vie en toute situation, pour faire ressentir à tous, spécialement aux plus faibles, l’amour de Dieu qui libère et qui sauve. 

Demandons au Seigneur, par l’intercession de la Vierge Marie, le don d’une foi forte et courageuse, qui nous pousse à diffuser l’espérance et la vie parmi nos frères.                     Pape François

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Dimanche 20 juin

LA TEMPÊTE APAISÉE : Évangile selon Saint Marc 4, 35-41

Commentaire

« Passons sur l’autre rive ». Une journée se termine pour le Seigneur et également pour ses disciples, une journée de labeur, de prise de parole, d’actions, de présence à l’autre pour appeler la foule à aller vers une nouveauté. Et puis, le Seigneur donne cette consigne à ses disciples, ses plus proches, en s’y incluant lui aussi : « Passons sur l’autre rive ». Les disciples le comprennent matériellement. Ils le prennent parmi la foule, le conduisent, le portent quasiment dans une barque [peut-être est-il exténué par les prises de parole du jour] … Ils vont passer, mais de quel passage s’agit-il vraiment ?

« Lui dormait sur le coussin à l’arrière » Le passage en quoi va-t-il consister ? Une continuité d’un lieu à l’autre, du point de départ au point d’arrivée, un simple déplacement géographique ou bien sera-ce un changement dans l’intérieur même de celui qui passe ? Alors si c’est cela, beaucoup doit changer, les personnes entrent forcément dans une incertitude, celle de leur propre devenir. Ceci demande, en fait, de s’ancrer dans la confiance envers un Autre qui va porter le passage… La tempête extérieure trouve une fonction de manifestation, de révélation de l’intérieur de chacun des protagonistes. Elle amène à distinguer l’attitude de celui qui fait confiance à l’évolution intérieure, et qui se laisse intérieurement déplacer sans être effrayé par les aléas extérieurs et l’attitude de ceux qui, pensant un changement extérieur, sont alors fortement perturbés par ces mêmes aléas externes.

« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? » Ce passage de l’Écriture, avec cette double position, pour nous lecteurs, est comme une « fable » qui vient nous aider à vivre vraiment le passage en nos propres existences, en nos situations. Grâce à ce récit, au cœur de l’épreuve extérieure, de ce qui m’arrive, et qui ne cesse de me rendre craintif, je puis réaliser que je suis en fait d’abord invité à consentir à une évolution intérieure, à un lâcher pris pour entrer dans une nouvelle manière d’être. Je découvre alors que le Seigneur est là avec moi et que, dans cette transformation intérieure, il me porte. Dès lors, je me situe différemment dans mon action, elle n’est plus simplement référée à moi, à mes résultats, elle devient coaction avec celui qui me conduit, me guide, m’escorte… J’entre en alliance avec Lui. Je me considère bien au-delà des actes posés, je m’attache à devenir sur mon vrai chemin d’humanité qui est celui de la fraternité universelle avec Lui.

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Dimanche 13 juin

Parole de Dieu : Évangile selon Saint Marc 4,26-34

Commentaire

Dans la page de l’Evangile du jour (cf. Mc 4, 26-34), Jésus parle aux foules du Royaume de Dieu et des dynamismes de sa croissance, et il le fait en racontant deux brèves paraboles.

Dans la première parabole (cf. vv. 26-29), le Royaume de Dieu est comparé à la croissance mystérieuse de la graine, qui est jetée en terre et qui ensuite germe, grandit et produit un épi, indépendamment des soins de l’agriculteur, qui au terme de la maturation s’occupe de la récolte. Le message que nous remet cette parabole est celui-ci: à travers la prédication et l’action de Jésus, le Royaume de Dieu est annoncé, il a fait irruption dans le champ du monde et, comme une graine, il grandit et se développe par lui-même, par sa propre force et selon des critères humainement non déchiffrables. En grandissant et en germant dans l’histoire, celui-ci ne dépend pas tellement de l’œuvre de l’homme, mais il est surtout l’expression de la puissance et de la bonté de Dieu, de la force de l’Esprit Saint, qui fait avancer la vie chrétienne au sein du Peuple de Dieu.

Parfois l’histoire, avec ses événements et ses protagonistes, semble aller dans le sens contraire du dessein du Père céleste, qui veut pour tous ses enfants la justice, la fraternité, la paix. Mais nous sommes appelés à vivre ces périodes comme des saisons d’épreuve, d’espérance et d’attente vigilante de la récolte. En effet, hier comme aujourd’hui, le Royaume de Dieu grandit dans le monde de façon mystérieuse, de manière surprenante, en dévoilant la puissance cachée de la petite graine, sa vitalité victorieuse. Dans les replis des événements personnels et sociaux qui semblent parfois marquer le naufrage de l’espérance, il faut rester confiants dans l’action imperceptible mais puissante de Dieu. C’est pourquoi, dans les moments d’obscurité et de difficultés, nous ne devons pas nous laisser abattre, mais rester ancrés à la fidélité de Dieu, à sa présence qui sauve toujours. Souvenez-vous de cela: Dieu sauve toujours. Il est sauveur.

Dans la deuxième parabole (cf. vv. 30-32), Jésus compare le Royaume de Dieu à une petite graine de sénevé. C’est une toute petite graine, mais elle se développe tellement qu’elle devient la plus grande de toutes les plantes du jardin: une croissance imprévisible, surprenante. Il n’est pas facile pour nous d’entrer dans cette logique du caractère imprévisible de Dieu et de l’accepter dans notre vie. Mais aujourd’hui le Seigneur nous exhorte à une attitude de foi qui dépasse nos projets, nos calculs, nos prévisions. Dieu est toujours le Dieu des surprises. Le Seigneur nous surprend toujours. C’est une invitation à nous ouvrir avec plus de générosité aux desseins de Dieu, aussi bien sur le plan personnel que sur le plan communautaire. Dans nos communautés, il faut faire attention aux petites et grandes occasions de bien que nous offre le Seigneur, en nous laissant interpeller par ses dynamiques d’amour, d’accueil et de miséricorde envers tous.

L’authenticité de la mission de l’Église n’est pas donnée par le succès et par la gratification des résultats, mais par le fait d’avancer avec le courage de la confiance et l’humilité de l’abandon en Dieu. Aller de l’avant en confessant Jésus et avec la force de l’Esprit Saint. C’est la conscience d’être des instruments petits et faibles qui, entre les mains de Dieu et par sa grâce, peuvent accomplir de grandes œuvres, en faisant progresser son Royaume qui est « justice, paix et joie dans l’Esprit Saint » (Rm 14, 17). Que la Vierge Marie nous aide à être simples, à être attentifs, pour collaborer par notre foi et par notre travail au développement du Royaume de Dieu dans les cœurs et dans l’histoire.

                                                                                                                                                             Pape François

Informations paroissiales

  • ADORATION ET CONFESSION – Samedi matin : exposition du saint Sacrement de 10h à 12h en l’église sainte Madeleine avec possibilité de faire une démarche du sacrement de la réconciliation.
  • CHAPELET : chaque mardi à 15h30 église de Pontcharra
  • Le groupe de prière AGAPE a repris ses réunions. Vous êtes invités à nous rejoindre pour prier ensemble notre Seigneur, à le louer pour ses merveilles, à prier les uns pour les autres. Nous nous réunissons chaque lundi, à la salle St Joseph, à Pontcharra, de 17h30 à 19h, masqués bien sûr. Par beau temps, nous prierons dehors, près de la Madone. Sinon nous serons dans la salle. La salle n’étant pas immense, et étant donné les mesures sanitaires à respecte (4m2   chacun), veuillez prévenir Gérard, au plus tard lundi 11h pour dire que vous avez prévu de venir :

Par mail : frederic.brams@gmail.com      Par téléphone – sms : Gérard 06 84 05 01 09

AGENDA :

  • Mercredi 16 juin 20h : réunion aide et fraternité salle st Joseph
  • Jeudi 17 juin 14h : rencontre avec le chef d’établissement de l’école Notre Dame des Roches
  • Jeudi 17 juin 16h : Conseil Des Affaires Économiques salle St Joseph
  • Vendredi 18 juin 20h : présentation du nouveau centre pastoral suivie de la visite vers 21h église Ste Madeleine
  • Samedi 19 juin 10h : rencontre préparation baptême 8-10 ans salle St Joseph

Messes de semaine du 15 au 18 juin

Du 15 au 18 juinMardi 15
9h Pontcharra
Mercredi 16
18h Joux
Jeudi 17
9h Ste Madeleine
  Vendredi 18
  17h Les Tilleuls  
  18h Chapelle de Clévy
  • messe résidence Les Tilleuls est réservée aux résidents. Aucun autre membre de la communauté paroissiale ne peut participer (excepté l’équipe de la pastorale de la santé)

Messes dominicales des 19 et 20 juin

Samedi 19 juinDimanche 20 juin
18h ND de la Roche 18h30 Pontcharra9h Affoux10h St André11h Les Olmes

LE COIN DES FAMILLES

PARABOLE DE LA SEMENCE

COMPRENDRE LA PARABOLE DE LA GRAINE DE MOUTARDE

Situation initiale : le Royaume de Dieu est comparable à une graine de moutarde, la plus petite des graines.

Situation finale : Mais quand elle a poussé, elle est la plus grande des plantes du jardin.

Message de la parabole : une toute petite graine donne une très grande plante. Autrement dit, le Royaume connait un début très humble et peut devenir immense. Il y a quelque chose qui nous échappe (on ne maitrise pas la poussée de la plante) : la plante pousse toute seule mais il faut tout de même l’entretenir (l’arroser, lui mettre du terreau, désherber…) sinon elle serait étouffée dans la mauvaise herbe. La vie au départ nous est donnée mais il y a aussi le travail de l’homme pour faire grandir la plante. Comme la plante peut être étouffée, le Royaume aussi peut être étouffé si on ne l’aide pas à grandir. Et en même temps on ne le maitrise pas, il nous dépasse. Il est plus grand que nous.

Caractéristiques du Royaume dans cette parabole :

  • Le Royaume nous est donné (comme la vie nous est donnée)
  • Il est toujours en mouvement (il ne cesse de grandir), il est à venir, à construire
  • Il est pour tous les hommes, il est appelant (tous les oiseaux du ciel y fassent leur nid).
  • Il s’étendra sur toute la terre
  • Jeux et coloriages

Pour aller plus loin : http://www.idees-cate.com/le_cate/parabolegrainemoutarde.html             http://www.idees-cate.com/le_cate/parabolesemence.html

 A VENIR : PRÉSENTATION DU NOUVEAU CENTRE PASTORAL

Avec l’architecte

Vendredi 18 juin 20h église Ste Marie-Madeleine et visite vers 21h

(Prévoir des chaussures adaptées !)

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Dimanche 6 juin : fête du Saint Sacrement

PAROLE DE DIEU: évangile selon Saint Marc 14, 12-16.22-26

Commentaire

Aujourd’hui, nous célébrons la solennité du Corps et du Sang du Christ ou, selon la plus célèbre expression latine, la solennité du « Corpus Domini ». L’Evangile nous rapporte les paroles de Jésus, prononcées lors de la Dernière Cène avec ses disciples : « Prenez, ceci est mon corps ». Et ensuite : « Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui va être répandu pour une multitude » (Mc 14, 22.24). Précisément en vertu de ce testament d’amour, la communauté chrétienne se rassemble chaque dimanche, et chaque jour, autour de l’Eucharistie, sacrement du sacrifice rédempteur du Christ. Et attirés par sa présence réelle, les chrétiens l’adorent et le contemplent à travers l’humble signe du pain devenu son Corps.

Chaque fois que nous célébrons l’Eucharistie, à travers ce sacrement à la fois si sobre et solennel, nous faisons l’expérience de la nouvelle alliance, qui réalise en plénitude la communion entre Dieu et nous. Et en tant que participants à cette alliance, bien que petits et pauvres, nous collaborons à l’édification de l’histoire comme le veut Dieu. C’est pourquoi, toute célébration eucharistique, alors qu’elle constitue un acte de culte public à Dieu, renvoie à la vie et aux événements concrets de notre existence. Tandis que nous nous nourrissons du Corps et du Sang du Christ, nous sommes assimilés à Lui, nous recevons en nous son amour, non pas pour le garder jalousement, mais pour le partager avec les autres. Cette logique est inscrite dans l’Eucharistie : nous recevons en nous son amour et nous le partageons avec les autres. C’est la logique eucharistique. Dans celle-ci, en effet, nous contemplons Jésus, pain rompu et donné, sang versé pour notre salut. C’est une présence qui, comme un feu, brûle en nous les attitudes égoïstes, nous purifie de la tendance à donner seulement quand nous avons reçu, et qui allume le désir de nous faire nous aussi, en union avec Jésus, pain rompu et sang versé pour nos frères.

C’est pourquoi, la fête du Corpus Domini est un mystère d’attraction au Christ et de transformation en Lui. Et elle est une école d’amour concret, patient et sacrifié, comme Jésus sur la croix. Elle nous enseigne à devenir plus accueillants et disponibles envers ceux qui sont à la recherche de compréhension, d’aide, d’encouragement, et qui sont marginalisés et seuls. La présence de Jésus vivant dans l’Eucharistie est comme une porte, une porte ouverte entre le temple et le chemin, entre la foi et l’histoire, entre la cité de Dieu et la cité de l’homme.

                                                                                                                              Pape François

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