Nous entrons dans la deuxième semaine de notre saison sur le Notre Père. Phrase après phrase, pendant 7 semaines, nous méditons, à la lumière de la Parole de Dieu, cette prière que Jésus nous a enseignée.
Nous méditons la deuxième phrase de la prière du Notre Père : « que ton règne vienne »
Avec Théobule , voici la première catéchèse des sept à suivre autour de la prière du Notre Père ! Au fil des semaines, nous cheminerons et savourerons la belle prière du Notre Père, phrase après phrase, à la lumière de la Parole de Dieu.
Voici les vidéos et la fiche pour méditer la première phrase de la prière que Jésus nous a enseignée :
« Notre Père qui es aux cieux que ton nom soit sanctifié ».
A qui irions-nous Seigneur ? Tu as les paroles de la vie éternelle. (Jn. 6,68)
Mois d’Août, vacances, changement d’activités et de rythme de notre quotidien, temps de rencontres en famille, avec des amis, lors des sessions spirituelles ; Dieu continue à nous faire grâce de sa présence au cœur de ce temps favorable. Il continue à marcher avec nous. Accueillons cette présence avec foi. Sa parole nous accompagne. Et durant une bonne partie des dimanches de ce mois d’août, la liturgie de la Parole nous propose de méditer le chapitre sixième de l’Evangile selon Saint Jean, appelé le Discours sur le pain de vie.
Ce discours sur le pain de vie, nous invite tout d’abord à accueillir le don de Dieu avec foi et dans la confiance, pour savoir ensuite collaborer à l’accomplissement de la mission du Seigneur. Dieu nous fait confiance, il attend de nous que nous acceptions de mettre nos cinq pains et nos deux poissons à sa disposition, librement et avec joie, pour que le miracle se réalise au bénéfice d’un plus grand nombre de personnes. Dieu veut faire avec nous, parce qu’il nous fait confiance, parce qu’il nous veut co-acteurs.
Cependant nous savons aussi, qu’il n’est pas facile de nous saisir de nos cinq pains et deux poissons. C’est pourquoi, Jésus nous invite à demeurer en lui, pour apprendre auprès de lui, pour reconnaître en lui celui qui a les paroles de la vie éternelle.
Ce chapitre sixième Jean est comme un projet de vie qui peut nous accompagner durant ce temps au cœur de l’été. Aussi, la fête de la transfiguration, comme celle de l’Assomption, viennent comme pour nous aider à mieux rythmer notre cadence dans notre marche à la suite de Jésus, même en vacances.
En effet, la fête de la transfiguration nous donne de vivre un moment d’éternité. L’éternité qui fait irruption dans le temps, juste pour un temps. La nature qui brille de son plus bel éclat. Et sur le visage du Christ, on dirait un nouveau soleil, celui qui ne connaît pas de déclin.
Quant à la solennité de l’Assomption, qui se trouve être la synthèse de toutes les fêtes mariales, c’est la fête de la glorification de la Mère de Dieu, la Pâque de Marie. Marie, après avoir été intimement liée à la mission de son Fils sur la terre, est élevé à la gloire du ciel. Elle est le modèle de ce que l’Eglise et chacun de nous est appelé à devenir s’il laisse la grâce de Dieu transformer sa vie. Marie nous rappelle que la vie de la personne humaine ne s’achève pas comme une poignée de poussière, mais plutôt s’ouvre sur une éternité bienheureuse. Marie nous invite à l’humilité dans la foi et la charité.
Toutes ces étapes nous aideront certainement à vivre un pèlerinage intérieur, en nous préparant aussi au pèlerinage diocésain à la Roche, autour de notre pasteur, Mgr Olivier de GERMAY.
C’est par ces quelques paroles, que je voudrais nous inviter à passer un bel été dans le Seigneur, en continuant à porter notre cher Curé dans nos prières pour qu’il retrouve toute son énergie pour la rentrée.
Père Edgard DIÉMÉ
Informations paroissiales : message de notre curé, le père Frédéric BENOIST
Chers paroissiens
Un prêtre n’est pas plus solide que les autres, l’infarctus que je viens de faire « remet en place » ! Je dois la vie à deux pompiers et un médecin du Samu. Cela peut paraître banal, courant, mais quand cela nous arrive personnellement, on ne regarde plus le ciel, la nature et les autres de la même manière ….
Qu’il me soit permis par ces quelques lignes de rendre grâce. De remercier tous les chirurgiens, cardiologues, infirmier(e)s, aides soignant(e)s, qui m’ont soigné à l’hôpital à Tarbes. Me voilà revenu dans le Rhône, grâce à tout un service d’assistance. Et tout cela sans débourser un centime. Quelle chance d’être dans un pays comme la France, où pourtant semble-t-il rien ne va plus nous rabâchent les chaines continues d’information…
J’ai surtout été très soutenu par toutes les prières des uns et des autres. Je vous exprime ma plus sincère reconnaissance. Jamais je ne me suis senti seul. Voilà qui me donne force pour bien mener la période de convalescence puis de rééducation que je vais avoir à vivre ces jours et semaines à venir. La paroisse me manque, mais tout s’organise au mieux, un confrère venant même passer quelques semaines parmi nous. Le calendrier de la rentrée est un peu dans le flou, vous le comprendrez, mais au plus vite nous allons ensemble lancer le projet missionnaire que je souhaite vous proposer.
Je le redis, j’ai eu beaucoup de chance, j’ai une pensée particulière pour toutes les personnes qui sont souffrantes, dépendantes. Que le Seigneur leur donne toute sa force et son espérance pour affronter l’épreuve.
A tous un bon été, prenez soin de vous, et au plaisir de revoir au plus vite tous vos visages. Vous pouvez me joindre si besoin par mail fredbenoist@gmail.com
P. Frédéric Benoist
En raison de l’absence de notre curé des modifications sont à prévoir pour le mois d’août et septembre (les horaires de messes seront maintenus samedi 18h30 à Pontcharra / 9h dans les villages et 10h30 St André). Merci de respecter le repos nécessaire du père Frédéric et de ne pas lui téléphoner mais d’utiliser le mail si besoin.
Nous remercions les prêtres qui se mobilisent pour que les messes soient célébrées sur la paroisse ainsi que Monseigneur Gobillard qui célèbrera la messe anticipée de l’Assomption le samedi 14 août à 18h30 en l’église St Antoine de Pontcharra. Nous accueillerons le père ASSAGOU Constant la semaine du 9 août jusqu’à la fin du mois.
Intentions de messes en août : Possibilité de les déposer le jour même auprès de nos équipes (15mn avant min)
Maison paroissiale cure de Pontcharra, 7 place Jean XXIII du lundi 2 août au 25 août inclus : une permanence téléphonique est maintenue pour les urgences 06-14-64-04-20. Réouverture à l’accueil à partir du lundi 23 août à 9h -11h30 (Mardi /mercredi /jeudi et vendredi) et le samedi de 10h à 11h30)
L’Évangile d’aujourd’hui présente le récit de la résurrection d’une petite fille de douze ans, fille de l’un des chefs de la synagogue, qui se jette aux pieds de Jésus et le supplie : « Ma petite fille est à toute extrémité, viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive » (Mc 5, 23). Dans cette prière, nous sentons la préoccupation de tout père pour la vie et le bien de ses enfants. Mais nous sentons aussi la grande foi que cet homme a en Jésus. Et lorsqu’arrive la nouvelle que la petite fille est morte, Jésus lui dit : « Sois sans crainte, aie seulement la foi » (v. 36). Cette parole de Jésus donne du courage ! Et il nous la dit tant de fois à nous aussi : « Sois sans crainte, aie seulement la foi ». Entré dans la maison, le Seigneur renvoie toutes les personnes qui pleurent et crient et il s’adresse à l’enfant morte en disant : « Fillette, je te le dis, lève-toi ! » (v. 41). Et la petite fille se leva immédiatement et elle se mit à marcher. On voit ici le pouvoir absolu de Jésus sur la mort, qui, pour Lui est comme un songe dont on peut se réveiller.
À l’intérieur de ce récit, l’évangéliste insère un autre épisode : la guérison d’une femme qui souffrait depuis douze ans de pertes de sang. À cause de cette maladie, qui, selon la culture du temps, la rendait « impure », elle devait éviter tout contact humain : la pauvre, elle était condamnée à une mort civile. Cette femme anonyme qui suit Jésus, au milieu de la foule, se dit : « Si je touche au moins ses vêtements, je serai sauvée » (v. 28). Et c’est ce qui se passe : le besoin d’être libérée la pousse à oser et la foi « arrache », pour ainsi dire, au Seigneur la guérison. Celui qui croit « touche » Jésus et puise en lui la grâce qui sauve. C’est cela la foi : toucher Jésus et puiser en lui la grâce qui sauve. Elle nous sauve, nous sauve la vie spirituelle, elle nous sauve de tant de problèmes. Jésus s’en rend compte et, au milieu des gens, cherche le visage de cette femme. Elle se montre en tremblant et il lui dit : « Ma fille, ta foi t’a sauvée » (v. 34). C’est la voix du Père céleste qui parle en Jésus : « Ma fille, tu n’es pas maudite, tu n’es pas exclue, tu es ma fille ! ». Et à chaque fois que Jésus s’approche de nous, quand nous allons à lui avec foi, nous entendons le Père dire cela : « Mon enfant, tu es mon fils, tu es ma fille ! Tu es guéri, tu es guérie. Je pardonne tout à tous. Je guéris tout et tous ».
Ces deux épisodes — une guérison et une résurrection — ont un seul centre : la foi. Le message est clair et on peut le résumer en une question : croyons-nous que Jésus peut nous guérir et qu’il peut nous réveiller de la mort ? Tout l’Évangile est écrit à la lumière de cette foi : Jésus est ressuscité, il a vaincu la mort, et en raison de sa victoire, nous aussi nous ressusciterons. Cette foi, qui était certaine pour les premiers chrétiens, peut se ternir et devenir incertaine, au point que certains confondent résurrection et réincarnation. La Parole de Dieu de ce dimanche nous invite à vivre dans la certitude de la résurrection : Jésus est le Seigneur, Jésus a pouvoir sur le mal et sur la mort, et il veut nous conduire à la maison du Père, où règne la vie. Là, nous nous rencontrerons tous, nous tous qui sommes ici sur cette place aujourd’hui, nous nous rencontrerons dans la maison du père, dans la vie que Jésus nous donnera.
La résurrection du Christ agit dans l’histoire comme un principe de renouveau et d’espérance. Quiconque est désespéré et fatigué à en mourir, s’il se confie à Jésus et à son amour, peut recommencer à vivre. Commencer une autre vie, changer de vie est aussi une façon de se relever, de ressusciter. La foi est une force de vie, elle donne sa plénitude à notre humanité ; et celui qui croit dans le Christ doit être reconnu parce qu’il promeut la vie en toute situation, pour faire ressentir à tous, spécialement aux plus faibles, l’amour de Dieu qui libère et qui sauve.
Demandons au Seigneur, par l’intercession de la Vierge Marie, le don d’une foi forte et courageuse, qui nous pousse à diffuser l’espérance et la vie parmi nos frères. Pape François