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Jeudi 19 avril

Parle de Dieu : Jean 13,16-20

Commentaire :

Nous sommes aujourd’hui à la moitié du temps pascal. Au cours de la première moitié, jusqu’à hier, nous avons entendu les évangiles du ministère de Jésus, dans l’évangile de saint Jean. À partir d’aujourd’hui, nous sommes avec les disciples, à entendre les dernières paroles de Jésus, entre son dernier repas et son arrestation. Car c’est bien ce que Jésus nous propose : nous sommes ses disciples choisis. Nous sommes, chacun, appelés à participer à son intimité, à entendre ces appels particuliers, à partager sa vie pour être, à notre tour, envoyés. Profitons alors de cette journée, et de ces trois semaines restantes du temps pascal, pour entendre à nouveau cette vocation que Jésus nous adresse. Quel que soit notre état de vie, notre âge, notre chemin humain ou spirituel, nous avons une vocation spéciale de disciple. À nous d’y être attentifs, de l’accueillir et de la vivre jusqu’au bout ! Aujourd’hui je pourrais, dans ma prière, simplement écouter à nouveau cet appel de Jésus pour moi et en faire mémoire, par exemple en l’écrivant dans mon carnet. Père Alain de Boudemange

DES DIALOGUES DE STE CATHERINE DE SIENNE

Ô Divinité éternelle, ô éternelle Trinité, par l’union de la divine nature tu as donné un si grand prix au sang de ton Fils unique ! Toi, éternelle Trinité, tu es comme un océan profond : plus j’y cherche et plus je te trouve ; plus je trouve et plus je te cherche. Tu rassasies insatiablement notre âme car, dans ton abîme, tu rassasies l’âme de telle sorte qu’elle demeure indigente et affamée, parce qu’elle continue à souhaiter et à désirer te voir dans ta lumière, ô lumière, éternelle Trinité. ~

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Mardi 27 avril

Parole de Dieu : Jean 10,22-30

Commentaire :

Devant nos yeux, le miracle de la transmission s’opère en toutes ses dimensions, certains se mettent à croire, à suivre le Seigneur. Le Seigneur, quant à lui, développe la cohérence de son action : il parle, il agit en conséquence… A travers son mouvement, le mouvement aussi de ceux qui croient en lui, ses « brebis », se révèle la présence bienveillante et active du Père… Une réalité nouvelle s’installe, un monde nouveau fait sens… Il s’agit de la reconnaître, de le recevoir, d’y entrer nous aussi… De quelques brindilles qui commencent à brûler au bord du lac de Tibériade surgit un grand feu qui ne cesse d’embraser l’univers…

Ce qui a été vécu à ce moment de l’histoire, avec sa contradiction, d’autres restent spectateurs, d’autres se refusent, n’en doutons pas, se vit aussi en nos jours. Les signes de l’action du Ressuscité, de ses disciples sont là, posés en nos propres jours… Ne doutons pas de l’action bienveillante du Père, de son engagement en tout, posons les commencements des actes dont naît en nous le désir… Ils prendront forme, ils transformeront la réalité… « Un acte pleinement libre, un acte qui engage et constitue la personne est toujours d’une certaine façon un acte originel, un acte qui dépasse infiniment les circonstances où il est accompli, Un acte humain, est toujours plus grand que ses circonstances ; quand il va jusqu’au bout de lui-même, il est toujours infini dans les disponibilités qu’il évoque et qu’il confirme. » Maurice Zundel.

HOMELIE DE SAINT AUGUSTIN SUR LE PSAUME 149

Le chant nouveau

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Lundi 26 avril

Parole de Dieu : Jean 10,1-10

Commentaire

Le temps pascal est un Chemin qui se présente pour aider chacun à recevoir ce qui lui est donné au cœur même de son existence, pour que chacun puisse ainsi trouver sa juste place au sein du projet de Dieu, qui est celui de l’humanité fraternelle rassemblée en Christ. Aussi, pas à pas, à chaque dimanche de Pâque, nous avançons des apparitions du ressuscité aux premiers disciples jusqu’aux promesses vivifiantes du don de l’Esprit, offert à tous. 

Aujourd’hui, sous l’image du Bon Pasteur, nous nous ouvrons à la vocation singulière de chacun, seul moyen véritable de la construction du Temple de Dieu au sein de l’humanité. Heureux sommes-nous que chaque année, il nous soit donné de revisiter ce chemin pour percevoir ce à quoi le Seigneur nous appelle véritablement, là où nous sommes, et pour comprendre comment nous pouvons y répondre.

« Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom » Il y a une relation unique entre chaque créature et son Seigneur… nous pouvons répondre d’une manière unique… personne d’autre que moi ne peut répondre à l’appel qui m’est adressé. Ma réponse à mon appel aide la réponse de mes frères à leurs propres appels, tout comme le chemin de mes frères et de mes sœurs aident mon propre cheminement. Ignace en a eu la révélation pour lui-même, lorsqu’il a consenti à vivre et à suivre le Christ à partir de ce qui se révélait à lui, lorsqu’il s’est éveillé de son rêve de perfection et a su y renoncer, pour recevoir son chemin dans un dialogue discernant avec son Dieu. Il a su ensuite trouver les moyens pour aider ses frères, sur leur chemin propre, grâce aux Exercices Spirituels. 

« Je suis la porte des brebis » Pour que ce grand projet de Dieu se réalise, ce grand projet qui concerne le monde entier et toutes ses créatures, il y faut, à vrai dire, un moyen et un seul : l’humilité. C’est par l’abaissement de Dieu qui demande à Marie de le recevoir, c’est par l’abaissement du Christ qui consent jusqu’à devenir comme une chose, un pauvre seuil que nous pouvons fouler, que s’ouvre, devant chacun de nous, le nouveau monde… En l’existence du Christ offerte depuis son incarnation jusqu’à son ascension, nous pouvons contempler la vie véritable, nous pouvons la recevoir, la faire nôtre, et se laisser habiter, animer par elle pour vivre véritablement, nous même pris par cette sainte humilité.

« Si quelqu’un entre en passant par moi, il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage » Ce chemin s’offre souplement, gracieusement à chacun. Alors pour nous, qui, d’une manière ou d’une autre, nous nous déclarons accompagnateurs, n’oublions jamais que la brebis entre, sort et pâture à son gré. Qu’elle seule perçoit ce qui est bon pour elle, l’expérimente dans le travail du discernement, dépasse les illusions, accède à la vraie liberté, qu’ainsi se réalise sa vocation, se construit, par-là, le Royaume. Que le Seigneur arme chacun de nous d’humilité et de douceur, qu’il nous vienne en aide ! Puissions-nous être et demeurer compagnons et compagnes de Jésus !

TRAITÉ DE SAINT BASILE SUR LE SAINT-ESPRIT

« Renaître de l’eau et de l’Esprit ».

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25 avril : 4ème dimanche de Pâques

Parole de Dieu : Évangile selon St Jean 10, 11-18

Commentaire

Jésus évoque tout un monde autour des brebis et du risque représenté par le loup. Il y a le bon et vrai pasteur. Il y a aussi le berger mercenaire, les bergeries qui ne sont que de pâles palliatifs par rapport à lui et à sa manière d’être. Une économie ovine parallèle et dégradée se constitue alors autour de la nécessité pour les brebis d’être conduites et d’être protégées pour être rassemblées. Ce qui est en jeu dans cette parabole, c’est une qualité d’être, une qualité de relation.


Chacun de ces deux moyens de rassemblement [berger mercenaire, bergerie] développe un aspect limité envers chacune des brebis à la différence du bon pasteur. Ainsi, la protection est limitée de la part du berger mercenaire à cause de son niveau d’implication limitée, ce qui n’est pas le cas du bon pasteur qui donne sa vie pour ses brebis car un lien unique le relie à elles, le rassemblement est limité de la part de la bergerie pour des raisons d’espace structurellement réduit et limité, ce qui n’est pas le cas du bon pasteur qui les rassemble au-delà de la matérialité physique, sur ce qui les met en mouvement chacune, l’écoute de sa voix…


Un acte total requiert plus que le respect impersonnel de la seule fonction logique et rationnelle comme pour le berger mercenaire, plus que la mise ensemble sur de simples critères de particularités. Le rassemblement concerne une autre partie de l’être, au-delà de la particularité de chacune des brebis, de l’universalité de fonction, elle repose sur la capacité singulière et propre à chacune d’écouter et de recevoir une voix…


Ainsi, dans cette parabole, Jésus nous apprend surtout la qualité du lien qui l’unit à chacun de nous. Nous sommes à lui, d’un lien spécial, singulier où et lui et nous sommes impliqués. Là chacun y est avec sa présence propre et unique… C’est cela la bonne nouvelle. Que chacun puisse être impliqué à ce niveau unique et singulier de son être dans la relation avec le Seigneur.


Marcher dans la foi, c’est tenter de vivre à ce niveau d’unicité. Notre identité ne se réduit pas à être le support de fonctions universelles, ne se réduit pas à être marqués par certaines particularités, par rapport à d’autres marqués par d’autres particularité, notre identité est autre, elle est dans cette capacité unique à répondre à Celui qui touche notre cœur. Sachons la respecter en nous, en l’autre… Réalisons que ce lien unique s’établit par le don de lui-même que réalise le Seigneur, la transformation qu’il vit sur la Parole de son Père lui donne accès à notre cœur… Cela est unique.
C’est dans cette perspective que s’établit la relation entre chacun de nous et ceux qui deviennent prêtres du Seigneur. Ils signifient cette présence unique, ils ne peuvent s’y substituer. Comme tous les autres chrétiens, ils vivent de cette relation unique. Comme le disait Saint Augustin :

 « Pour vous je suis prêtre, avec vous je suis chrétien » … Sachons pleinement et justement les respecter.

Père Jean-Luc Fabre,

INFORMATIONS PAROISSIALES

Messes : cf onglets messes en semaine et messes dominicales

MESSE DE CONFIRMATION : SAMEDI 1er MAI

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