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Lundi 7 juin

Parole de Dieu : Matthieu 5,1-12

Commentaire

Quel enseignement exigeant Jésus nous livre ici. Saint Ignace nous invite à contempler de telles scènes lorsque nous prions (E.S. 47). Je rejoins la foule assise sur l’herbe et je regarde, je vois des gens dont la tenue et l’expression faciale montrent que leur vie n’est pas facile. Jésus emploie le mot « heureux » ; qu’est-ce que je pense de ce qu’il dit ? Est-ce que ça me semble vrai ?

Je regarde Jésus, il connaît la pauvreté, le travail manuel, la discrimination. En même temps, il nous transmet un sentiment de paix totale. La béatitude, c’est le fait que Dieu est proche de nous. Dieu peut se servir de ceux qui, aux yeux du monde, semblent avoir peu de valeur.

Je pense à ma vie et aux défis auxquels je fais face en ce jour, quelle serait ma béatitude ? Je demande à Jésus de m’aider à me souvenir de ce qu’il entend par la véritable béatitude.

« L’espérance est chevillée au corps des humains » :

Auteur d’un petit traité roboratif sur l’espérance, Ce qui nous fait tenir en temps d’incertitude (Mame), le père Paul Valadier analyse en profondeur les peurs de notre temps, et comment les épreuves nous révèlent les ressources spirituelles qui peuvent nous aider à les traverser. 

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Dimanche 6 juin : fête du Saint Sacrement

PAROLE DE DIEU: évangile selon Saint Marc 14, 12-16.22-26

Commentaire

Aujourd’hui, nous célébrons la solennité du Corps et du Sang du Christ ou, selon la plus célèbre expression latine, la solennité du « Corpus Domini ». L’Evangile nous rapporte les paroles de Jésus, prononcées lors de la Dernière Cène avec ses disciples : « Prenez, ceci est mon corps ». Et ensuite : « Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui va être répandu pour une multitude » (Mc 14, 22.24). Précisément en vertu de ce testament d’amour, la communauté chrétienne se rassemble chaque dimanche, et chaque jour, autour de l’Eucharistie, sacrement du sacrifice rédempteur du Christ. Et attirés par sa présence réelle, les chrétiens l’adorent et le contemplent à travers l’humble signe du pain devenu son Corps.

Chaque fois que nous célébrons l’Eucharistie, à travers ce sacrement à la fois si sobre et solennel, nous faisons l’expérience de la nouvelle alliance, qui réalise en plénitude la communion entre Dieu et nous. Et en tant que participants à cette alliance, bien que petits et pauvres, nous collaborons à l’édification de l’histoire comme le veut Dieu. C’est pourquoi, toute célébration eucharistique, alors qu’elle constitue un acte de culte public à Dieu, renvoie à la vie et aux événements concrets de notre existence. Tandis que nous nous nourrissons du Corps et du Sang du Christ, nous sommes assimilés à Lui, nous recevons en nous son amour, non pas pour le garder jalousement, mais pour le partager avec les autres. Cette logique est inscrite dans l’Eucharistie : nous recevons en nous son amour et nous le partageons avec les autres. C’est la logique eucharistique. Dans celle-ci, en effet, nous contemplons Jésus, pain rompu et donné, sang versé pour notre salut. C’est une présence qui, comme un feu, brûle en nous les attitudes égoïstes, nous purifie de la tendance à donner seulement quand nous avons reçu, et qui allume le désir de nous faire nous aussi, en union avec Jésus, pain rompu et sang versé pour nos frères.

C’est pourquoi, la fête du Corpus Domini est un mystère d’attraction au Christ et de transformation en Lui. Et elle est une école d’amour concret, patient et sacrifié, comme Jésus sur la croix. Elle nous enseigne à devenir plus accueillants et disponibles envers ceux qui sont à la recherche de compréhension, d’aide, d’encouragement, et qui sont marginalisés et seuls. La présence de Jésus vivant dans l’Eucharistie est comme une porte, une porte ouverte entre le temple et le chemin, entre la foi et l’histoire, entre la cité de Dieu et la cité de l’homme.

                                                                                                                              Pape François

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Samedi 5 juin

Parole de Dieu : Marc 12,38-44

Commentaire

Nous pouvons suivre le regard de Jésus… Un regard qui discerne et dévoile ce que personne n’aperçoit : une femme insignifiante, elle se confond avec les pierres du Temple, elle longe discrètement, furtivement les murs pour « jeter » le peu de son avoir à l’abri du regard de tous. Jésus regarde cette femme, il explicite son geste et nous donne ainsi, à nous ses disciples, de contempler le mouvement d’oblation totale de notre Dieu.

Cette femme « pauvre… a tout donné, tout ce qu’elle avait pour vivre ». Ainsi fait notre Dieu en Jésus : dans la discrétion et l’infini respect de notre liberté, Dieu abandonne tous ses biens pour épouser notre condition humaine.

« Et soudain entrera dans son Temple le Seigneur que vous cherchez, le Messager de l’Alliance que vous désirez » (Malachie 3,3). Voici que Jésus se tient assis dans le Temple de Jérusalem, au seuil de sa Passion, et il se laisse rejoindre par cette femme qui lui ressemble et, une fois de plus, il révèle le visage véritable de Dieu. Le Père a tout donné, la veuve a tout donné : ces deux-là se correspondent, se répondent, se disent l’un par l’autre, l’un avec l’autre.

Telle est la Parole de vie, le Christ livré et totalement donné par le Père, comme son bien unique et précieux, qu’il nous est donné de contempler ce jour.

LECTURE DE SAINT THOMAS D’AQUIN 
POUR L’OFFICE DU CORPS DU CHRIST

Le mystère de l’Eucharistie.



Le Fils unique de Dieu, voulant nous faire participer à sa divinité, a pris notre nature afin de diviniser les hommes, lui qui s’est fait homme.

En outre, ce qu’il a pris de nous, il nous l’a entièrement donné pour notre salut. En effet, sur l’autel de la croix il a offert son corps en sacrifice à Dieu le Père afin de nous réconcilier avec lui ; et il a répandu son sang pour qu’il soit en même temps notre rançon et notre baptême : rachetés d’un lamentable esclavage, nous serions purifiés de tous nos péchés.

Et pour que nous gardions toujours la mémoire d’un si grand bienfait, il a laissé aux fidèles son corps à manger et son sang à boire, sous les dehors du pain et du vin.

Banquet précieux et stupéfiant, qui apporte le salut et qui est rempli de douceur ! Peut-il y avoir rien de plus précieux que ce banquet où l’on ne nous propose plus, comme dans l’ancienne Loi, de manger la chair des veaux et des boucs, mais le Christ qui est vraiment Dieu ? Y a-t-il rien de plus admirable que ce sacrement ? ~

Aucun sacrement ne produit des effets plus salutaires que celui-ci : il efface les péchés, accroît les vertus et comble l’âme surabondamment de tous les dons spirituels !

Il est offert dans l’Église pour les vivants et pour les morts afin de profiter à tous, étant institué pour le salut de tous. Enfin, personne n’est capable d’exprimer les délices de ce sacrement, puisqu’on y goûte la douceur spirituelle à sa source et on y célèbre la mémoire de cet amour insurpassable, que le Christ a montré dans sa passion.

Il voulait que l’immensité de cet amour se grave plus profondément dans le cœur des fidèles. C’est pourquoi à la dernière Cène, après avoir célébré la Pâque avec ses disciples, lorsqu’il allait passer de ce monde à son Père, il institua ce sacrement comme le mémorial perpétuel de sa passion, l’accomplissement des anciennes préfigurations, le plus grand de tous ses miracles ; et à ceux que son absence remplirait de tristesse, il laissa ce sacrement comme réconfort incomparable.

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Vendredi 4 juin

Parole de Dieu : Marc 12,35-37

Commentaire :

Aujourd’hui nous contemplons un Jésus qui « prend la parole », qui « dit en enseignant ». Il le fait dans le contexte du Temple, à la suite d’affrontements avec les scribes et les anciens qui l’interpellent sur son « autorité », celle qui préside à ses actes.
« Comment les scribes peuvent-ils dire que le Messie est fils de David ? David en personne l’appelle Seigneur ; comment alors peut-il être son fils ? ». Cette double question de Jésus et son argumentation (une apparente contradiction entre les propos des scribes et le psaume 110, davidique), peuvent paraître éloignées de nos préoccupations contemporaines.
Pour Jésus, l’enjeu essentiel, décisif du questionnement, est d’être accueilli comme Fils de Dieu, mais sa pédagogie n’en n’est pas moins respectueuse de la liberté de ses auditeurs. Car il questionne, sans affirmer. Et ses questions font leur chemin dans les cœurs. Quel chemin ? Le texte ne le dit pas. Mais le lecteur que nous sommes sait que Jésus n’a pas échappé à une condamnation à mort, « et la mort sur une croix » (Ph 2, 8).
« Face aux sollicitations et aux contradictions, donne-nous d’être fidèles à la vérité et à la pureté de ton image de Fils de Dieu en nous »

Nous sommes en communion de prière avec les pèlerins du diocèse à Lourdes :

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