Lectures du jour : Deutéronome 18,15-20 ; Psaume 94 ; Première mettre aux Corinthiens 7,32-35 ; Évangile selon saint Marc 1,21-28
COMMENTAIRE
Le
passage évangélique de ce dimanche (cf. Mc 1, 21-28) présente
Jésus qui, avec sa petite communauté de disciples, entre à Capharnaüm, la ville
où vivait Pierre et qui à cette époque était la plus grande de Galilée. Et
Jésus entre dans cette ville.
Lectures : Livre de Jonas 3,1-5.10 ; Psaume 24 ; Première lettre de Paul aux Corinthiens 7,29-31 ; Evangile de Marc 1,14-20
Commentaire :
L’évangile de ce
dimanche nous montre Jésus qui prêche la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Il
passe au bord de la mer. Ce n’est pas par hasard qu’il choisit cet endroit.
Dans le monde de la Bible, la mer représente celui des forces mauvaises. On la
supposait peuplée de monstres marins. C’est là que Jésus va annoncer la bonne
nouvelle de l’évangile. Pour lui, il est urgent de sortir les hommes de
l’univers de la mort. Son grand projet c’est de rassembler tous les hommes sur
la montagne (symbole de la présence de Dieu). C’est là que Dieu donne
rendez-vous à son peuple pour leur dire tout l’amour qu’il leur porte.
Le même Jésus continue à vouloir sauver tous les hommes de tous les temps. La fête de l’Épiphanie nous a rappelé qu’il est venu pour tous, y compris pour les étrangers. Pour remplir sa mission, il n’hésite pas à aller les chercher dans tous les lieux de perdition. Il veut les libérer de la haine, de la violence, de l’égoïsme et de tout ce qui les entraîne à leur perte. Nous sommes son bien le plus précieux et il veut tous nous combler de son amour. Plus tard, il dira qu’il n’est pas venu pour condamner le monde mais pour le sauver. Il ne parle pas de la colère de Dieu face à l’humanité coupable. Il ne vient pas pour “remettre les hommes à leur place” mais pour leur annoncer qu’ils sont fils de Dieu. Il vient allumer en eux le feu de la joie et de l’amour.
La tâche est immense. Pour embraser le monde de son amour, il fait appel à des hommes et des femmes. L’Évangile nous raconte la vocation des quatre premiers apôtres. Marchant au bord de la mer, il aperçoit des pêcheurs. Plus tard, ils découvriront que leur mission sera d’être des “pêcheurs d’hommes”. Cette pêche ne sera pas une capture mais un sauvetage. Il s’agit de sortir les hommes de leur perdition symbolisée par la mer. L’important c’est de ramener tous les hommes à la vraie vie. Pour cette mission ont donné leur vie pour le salut du monde.
Le même Jésus continue à passer dans notre vie. Il nous rejoint dans toutes les situations, y compris les pires. Il nous redit à tous : “Venez à ma suite… Je rendrai votre vie belle et féconde… ” C’est ainsi que des hommes et des femmes sont devenus des témoins de l’Evangile. Ils ont consacré toute leur vie à cette mission. Ils n’ont pas eu peur d’affronter l’indifférence, la haine et les persécutions. Ils avaient la ferme conviction que rien ne pouvait les séparer de l’amour du Christ. Nous aussi, nous sommes tous appelés. Cet appel pressant c’est celui de l’amour. Pour répondre à cet appel, il nous faut sortir de nos petits bonheurs, de nos biens, de nos manques. L’important c’est de tendre vers ce qui est à venir…
Père Jean Compazieu
Reprise de la catéchèse en groupe 😊 pour des renseignements
e.maenhaut@lyon.catholique.fr
Panier du frère : merci de ne pas transmettre de produits fait maison pour des raisons de normes sanitaires- vous pouvez déposer vos dons alimentaires à toutes nos messes ou à la cure de Pontcharra 7 place Jean XXIII aux heures de permanences du lundi au vendredi de 9h à 11h30 et le samedi de 10h à11h30. Merci pour votre générosité au profit des plus fragiles
Lectures du jour : 1 Samuel 3,3-10.19 ; Psaume 39 ; 1ere lettre aux Corinthiens 6,13-15.17-20 ; Evangile de Jean 1,35-42
COMMENTAIRE
Jean-Baptiste prêche aux abords du Jourdain, et ce jour-là il est accompagné de deux de ses disciples, André, et un autre, dont nous ne saurons pas le nom : certains pensent qu’il s’agit peut-être de l’apôtre Jean lui-même ; voyant Jésus, Jean-Baptiste dit à ses disciples : « Voici l’Agneau de Dieu » et il n’en faut pas plus pour que les deux disciples quittent leur maître (Jean-Baptiste) pour se mettre à suivre Jésus. Saint Jean raconte : « Les deux disciples entendirent cette parole, et ils suivirent Jésus ». On peut en déduire que l’expression « Agneau de Dieu » était habituelle. Je m’arrête donc sur ce titre « d’Agneau de Dieu » appliqué à Jésus. Pour des hommes qui connaissaient bien l’Ancien Testament, ce qui est le cas des disciples de Jean-Baptiste, l’expression « Agneau de Dieu » pouvait évoquer quatre images très différentes. Premièrement, on pouvait penser à l’agneau pascal : le rite de la Pâque, chaque année, rappelait au peuple que Dieu l’avait libéré ; la nuit de la sortie d’Egypte, Moïse avait fait pratiquer par le peuple le rite traditionnel de l’agneau égorgé, mais il avait insisté : « Désormais, chaque année, ce rite vous rappellera que Dieu est passé parmi vous pour vous libérer. Le sang de l’agneau signe votre libération. » Deuxièmement, le mot « agneau » faisait penser au Messie dont avait parlé le prophète Isaïe : il l’appelait le Serviteur de Dieu et il le comparait à un agneau : « Brutalisé, il s’humilie ; il n’ouvre pas la bouche, comme un agneau traîné à l’abattoir, comme une brebis devant ceux qui la tondent : elle est muette ; lui n’ouvre pas la bouche. » (Is 53,7). D’après Isaïe, le Serviteur de Dieu, le Messie subissait la persécution et la mort (c’est pour cela que le prophète parlait d’abattoir), mais ensuite il était reconnu comme le sauveur de toute l’humanité : Isaïe disait : « Voici que mon serviteur triomphera, il sera haut placé, élevé, exalté à l’extrême. » (Is 52,13) Troisièmement, l’évocation d’un agneau, cela faisait penser à Isaac, le fils tendrement aimé d’Abraham. Or Abraham avait cru un moment que Dieu exigeait la mort d’Isaac en sacrifice. Et il était prêt à accomplir ce geste que nous trouvons horrible, parce qu’à son époque, d’autres religions le demandaient. Et, quand Isaac avait posé à son père la question « mais où est donc l’agneau pour l’holocauste ? », Abraham avait répondu : « C’est Dieu qui pourvoira à l’agneau pour l’holocauste, mon fils ». Et, Abraham ne croyait pas si bien dire : car au moment où il allait offrir son fils, Dieu avait arrêté son geste, comme chacun sait, en lui disant « ne porte pas la main sur l’enfant ». Et il avait lui-même désigné à Abraham un animal pour le sacrifice. Et depuis ce jour-là, en Israël, on a toujours su que Dieu ne veut à aucun prix voir couler le sang des hommes. Enfin, quatrièmement, en entendant Jean-Baptiste parler d’un agneau, les disciples ont peut-être pensé à Moïse ; car les commentaires juifs de l’Exode comparaient Moïse à un agneau : ils imaginaient une balance : sur l’un des deux plateaux, il y avait toutes les forces de l’Egypte rassemblées : Pharaon, ses chars, ses armées, ses chevaux, ses cavaliers. Sur l’autre plateau, Moïse représenté sous la forme d’un petit agneau. Eh bien, face à la puissance des pharaons, c’étaient la faiblesse et l’innocence qui l’avaient emporté. Nous ne savons évidemment pas ce que Jean-Baptiste avait en vue lorsqu’il a comparé Jésus à un agneau ; mais, lorsque, bien longtemps après, l’évangéliste Jean rapporte la scène, il nous invite à rassembler toutes ces images différentes ; à ses yeux, c’est l’ensemble de ces quatre images qui dessine le portrait du Messie. Tout d’abord, il est le véritable « agneau pascal », car il libère l’humanité du pire esclavage, celui du péché. Il ôte le péché du monde, ce qui pourrait se traduire « il répand l’amour sur le monde », il réconcilie l’humanité avec Dieu. Deuxième facette de sa personne, il mérite bien le titre de Serviteur de Dieu puisqu’il accomplit la mission fixée au Messie, celle d’apporter le salut à l’humanité ; et comme le serviteur souffrant décrit par Isaïe, il a connu l’horreur et la persécution (c’est la croix) puis la gloire (et c’est la Résurrection). Troisièmement, Saint Jean nous invite à voir en Jésus un nouvel Isaac. Lui aussi est un fils tendrement aimé totalement offert et disponible à la volonté du Père. Comme le dit la lettre aux Hébreux (en reprenant le psaume 39/40 : « En entrant dans le monde, le Christ dit : « Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande… alors j’ai dit : Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté. » (He 10,5-6). Enfin, quatrièmement, vous vous souvenez que la petitesse de Moïse face aux forces de Pharaon était comparée à celle d’un agneau. Et, grâce à Dieu, le petit avait réussi à conquérir sa liberté et celle de son peuple. L’image s’applique tout aussi bien à Jésus, le « doux et humble de coeur », comme il le disait lui-même. Les événements de la vie, la mort et la Résurrection du Christ accompliront donc encore mieux que Jean-Baptiste ne pouvait l’entrevoir ce mystère de l’agneau victime et pourtant triomphant ; comme le dit Saint Pierre dans sa première lettre : « Vous avez été rachetés (c’est-à-dire libérés) de la vaine manière de vivre héritée de vos pères, par le sang précieux, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, celui du Christ… » (1 P 1,18-19). Et ici, comme on le sait, « sang » veut dire « vie offerte »
Marie-Noëlle THABUT
Calendrier paroissial :
Messes en semaine :
Mardi 19 janvier à 9h crypte saint André
mercredi 20 janvier à 17h Ancy
jeudi 21 janvier à 9h Sainte Madeleine
vendredi 22 janvier à 17h Saint Loup.
Messes du WE du 23-24 Janvier :
samedi 23 janvier 16h30 à Pontcharra
dimanche 24 janvier 9h à Saint Forgeux ; 10h à Sainte Madeleine ; 11h à Saint Clément.
Adoration du Saint Sacrement: tous
les samedis de 10h à 12h dans l’église Sainte Madeleine avec possibilité de
faire une démarche du sacrement de la réconciliation.
Secrétariat paroissial : Depuis le 4 Janvier le secrétariat paroissial est transféré à la cure de Pontcharra : 7 place Jean XXIII 69490 Vindry-sur-Turdine. Tél : 04 74 63 02 11 . Une permanence d’accueil est organisée tous les jours du lundi au vendredi de 9h à 11h30 et le samedi matin de 10h à 11h30.
Tout ce qui est techniquement possible est-il
recevable du point de vue éthique ? Comment protéger l’Homme en
comprenant qu’il n’est pas un bien que l’on transforme ? Quel monde
édifions-nous ? Aussi bien pour nous que pour les générations à venir ?
Les questions soulevées par la révision des lois de bioéthique sont complexes. Face à ces enjeux, la Conférence des évêques de
France entend contribuer au débat. Elle propose, avec une série de
podcast, une réflexion simple qui repose sur les principes fondamentaux de la
préservation de la dignité humaine et qui invite chacun, à un discernement
personnel et engagé.
Les évêques de France ont souhaité appeler tous les
catholiques ainsi que les hommes et femmes de bonne volonté à se tourner vers
Dieu en priant et en jeûnant pour Lui demander la grâce de nous ouvrir les yeux
à tous et d’être ensemble des artisans du respect de l’être humain dès sa
conception.
De nombreux documents et articles sont publiés sur le site de la conférence des évêques de France. Lisons-les, alimentons notre propre réflexion.
La fête du baptême du Seigneur d’aujourd’hui conclut le temps de Noël et
nous invite à penser à notre baptême. Jésus a voulu recevoir le baptême prêché
et administré par Jean-Baptiste dans le fleuve du Jourdain. Il s’agissait d’un
baptême de pénitence : ceux qui s’en approchaient exprimaient le désir d’être
purifiés des péchés, et, avec l’aide de Dieu, s’engageaient à commencer une
nouvelle vie.
Nous comprenons alors la grande humilité de Jésus, Celui qui
n’avait pas péché, qui se met en file avec les pénitents, mélangé à eux pour
être baptisé dans les eaux du fleuve. Quelle humilité a Jésus ! En faisant
ainsi, Il a manifesté ce que nous avons célébré à Noël : la disponibilité de
Jésus à s’immerger dans le fleuve de l’humanité, à prendre sur lui les manques et
les faiblesses des hommes, à partager leur désir de libération et de dépasser
tout ce qui éloigne de Dieu et rend étrangers à nos frères. Comme à Bethléem,
le long des rives du Jourdain aussi, Dieu maintient sa promesse d’assumer le
destin de l’humanité, et Jésus en est le Signe tangible et définitif. Il s’est
chargé de nous tous, il se charge de nous tous, dans notre vie, dans nos
journées.
L’Évangile d’aujourd’hui souligne que Jésus, « remontant de l’eau, vit les cieux se déchirer et l’Esprit comme une colombe descendre vers lui » (Mc 1, 10). L’Esprit Saint, qui avait œuvré depuis le début de la création et avait guidé Moïse et le peuple dans le désert, descend à présent en plénitude sur Jésus pour lui donner la force d’accomplir sa mission dans le monde. C’est l’Esprit qui est l’artisan du baptême de Jésus et aussi de notre baptême. Il nous ouvre les yeux du cœur à la vérité, à toute la vérité. Il guide notre vie sur le sentier de la charité. Il est le don que le Père a fait à chacun de nous le jour de notre baptême. Lui, l’Esprit, nous transmet la tendresse du pardon divin. Et c’est encore Lui, l’Esprit Saint, qui fait retentir la Parole révélatrice du Père : « Tu es mon Fils » (v. 11).
La fête du baptême de Jésus invite chaque chrétien à faire mémoire de
son propre baptême. Je ne peux pas vous demander si vous vous souvenez du
jour de votre baptême, car la majorité d’entre vous étiez enfants, comme moi ;
nous avons été baptisés enfants. Mais je vous pose une autre question :
connaissez-vous la date de votre baptême ? Savez-vous quel jour vous avez été baptisés
? Que chacun y pense. Et si vous ne connaissez pas la date ou que vous l’avez
oubliée, en rentrant chez vous, demandez à votre maman, à votre grand-mère, à
votre oncle, à votre tante, à votre grand-père, à votre parrain, à votre marraine
: quelle date ? Et nous devons toujours garder cette date en mémoire, parce que
c’est une date de fête, c’est la date de notre sanctification initiale, c’est
la date à laquelle le Père nous a donné l’Esprit Saint qui nous pousse à
marcher, c’est la date du grand pardon. N’oubliez pas : quelle est la date de
mon baptême ?
Invoquons la protection maternelle de la Très Sainte Vierge Marie, pour que tous les chrétiens puissent comprendre toujours plus le don du baptême et s’engagent à le vivre avec cohérence, en témoignant l’amour du Père et du Fils et du Saint-Esprit.
Pape François
Calendrier paroissial
Messes de semaine :
Mardi 12 janvier à 9H dans la crypte de saint André
Mercredi 13 janvier à 17 h à saint Marcel
Jeudi 14 janvier à 9h à sainte Madeleine
Vendredi 15 janvier à 17h à Dareizé.
Messes du week-end du 16-17 Janvier :
samedi 16 janvier 18h30 à Pontcharra *
Dimanche 17 janvier 9h à Joux ; 10h à sainte Madeleine ; 11h aux Olmes.
Adoration du Saint Sacrement et confessions : Samedi de 10h. à 12h.
Lundi 11 Janvier de 9h à 10h30 : célébration avec les enfants de l’école
Bel air
Mardi 12 Janvier à 14h30 : célébration avec les enfants à l’église
des Olmes
Jeudi 14 Janvier à 20h : rencontre de l’EAP (en visio-conférence)