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Samedi 8 mai

Parole de Dieu du jour : Jean 15, 18-21

Commentaire

Être vraiment disciple du Christ implique l’impossibilité d’échapper à la persécution d’une manière ou d’une autre. Le disciple ne choisit pas d’être haï du monde. C’est la conséquence d’un choix premier auquel il a consenti (jn 15,19).

Ce n’est pas le disciple, en lui-même, que le monde hait mais celui dont il est signe (Jn 15,21). La haine vient de la non-reconnaissance (Jn 15,21 et Jn 16,3), de la fermeture, du refus de faire la vérité (Jn 1,9-11 ; Jn 3,20-21 et Jn 16,8-11).

C’est un combat qui nous dépasse largement mais dans lequel nous sommes impliqués jusqu’au cou d’un côté ou de l’autre, que nous le voulions ou non. Si nous consentons au choix du Maître, il nous faudra demeurer en lui (Jn 15) tant pour tenir contre le mal que pour être un reflet de sa lumière qui terrasse les ténèbres (Jn 16,33).

Mois de Marie : 31 jours de prière avec les sanctuaires mondiaux :

8 mai : Notre-Dame de Luján (Argentine) : Intention de prière :  pour les personnes engagées dans la communication

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Vendredi 7 mai

Parole de Dieu : Jean 15,12-17

Commentaire

« Voici mon commandement… comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres» I Comment aimer  comme Jésus aime ? S’oublier entièrement soi-même pour l’ Autre sinon avec l’amour même qui brûle au cœur du Ressuscité ? Avec, par lui et en lui, une parole prophétique inscrite en lettres de feu au profond de l’être : « L’amour de ta maison fera mon tourment » Au point de « se dessaisir de sa vie pour ceux qu’on aime ».  impossible, sinon dans une intime communion d’être et de vie avec celui que le Père nous donne. « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi » Ga 2,20.  C’est, en effet, en ce moment de proximité, d’une intimité inouïe que Jésus demande à « ses amis de s’aimer les uns les autres».

« C’est moi qui vous ai choisis et institués », continue-t-il, exprimant qu’il nous confie une charge en nous assurant les moyens de l’accomplir. Institués pour « porter » car le sarment ne produit pas, il ne fait que « porter » un fruit qui demeure en semences de vie éternelle, de communion universelle. Nous aimer les uns les autres comme il nous aime, emplis de l ’Esprit-saint qui coule dans nos sarments ?

C’est la confiance inouïe, l’ultime cadeau que Jésus, au soir de sa passion, fait à ses amis.   Nous voici miséricordieusement « obligés » d’aimer : « voici mon commandement »
« Ma vie nul ne la prend, c’est moi qui la donne »
« Réjouis-toi, ô mon âme, de ce qu’il y ait Quelqu’un qui aime Dieu comme il mérite de l’être »*, s’exclamait Thérèse de Jésus.

Mois de Marie : 31 jours de prière avec les sanctuaires du monde.

7 mai  :Notre-Dame de la Paix et du bon voyage (Philippines) : Intention de prière : pour les familles

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Jeudi 6 mai

Parole de Dieu : Jean 15,9-11

Commentaire

Jésus veut introduire ses disciples et chacun d’entre nous dans la joie parfaite, celle qu’Il partage avec son Père, pour que l’amour dont le Père l’aime soit en nous (Jn 17, 26). « Demeurez en mon amour » (v. 9).

Il s’agit d’un itinéraire, un chemin d’intériorité, un « demeurer » exprimant un aspect essentiel de la foi profonde et de l’expérience de la prière de tout croyant. Nous, tous, sommes convoqués dans la force de l’Esprit à faire cet itinéraire dans la foi.

Comment arriver à ce « demeurer en », à cette communion avec le Père et le Fils?

Tout commence par une rencontre d’Amour: un regard qui pénètre nos profondeurs, une parole qui s’éveille de l’intérieur, une conversion, une Présence qui appelle l’être à demeurer auprès d’elle, en elle. Cela entraîne un chemin profond et exigent mais un chemin de liberté par excellence!

Cette intériorité est un passage du « nous sommes nés de Dieu » (1Jn 5, 19) à « nous vivons en Dieu » (Rm 14, 8). Vivre de la vie même de Dieu, habiter et demeurer en Dieu, c’est ce chemin de l’extérieur vers l’intérieur. Et dans ce « demeurer », Jésus se révèle, nous transfigure, nous transforme. C’est à ce moment que notre joie devient parfaite. Nous serons, à notre tour, prêts à la partager avec tous ceux que nous rencontrons sur notre chemin.

« Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte du fruit en abondance » (Jn 15, 5).

Mois de Marie : 31 jours de prière avec les sanctuaires du monde :

6 mai : Notre-Dame d’Aparecida (Brésil) : Prière d’intention pour les jeunes.

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Mercredi 5 mai

Parole de Dieu : Jean 15,1-8

Commentaire

Chaque jour du temps pascal nous donne de considérer d’une manière différente le mystère pascal.

Maintenant, l’enjeu pour les premiers croyants est d’apprendre à vivre le quotidien dans cette lumière, notre vie, notre vie individuelle. La multiplicité des actions, la dispersion de la collectivité produite par l’activité, comment vont-elles manifester une fidélité à la nouveauté de la Résurrection du Seigneur… La parole de ce jour nous donne une image rectrice pour la manière de vivre, d’agir, image qui relie Dieu le Père, le Fils Jésus, le croyant… celle de la Vigne du Seigneur, avec ses sarments qui portent du fruit… Une légitime autonomie est reconnue, avec des possibilités de croissance, d’expression ou d’éloignement, mais un enjeu commun est posé. Cet enjeu : que chacun porte et donne du fruit, la marque du disciple, le fruit comme gloire du Père… fruit qui donne au bout du compte de demeurer ou non dans la relation, la communion. « Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ».

 La vie apparaît bien comme circulation, comme mise en commun, comme sève, une vie qui se développe à travers l’épreuve, le fait d’être émondé, ce qui donne à la vie d’être plus vigoureuse, de porter de plus beaux fruits, de se répandre, de se manifester, de se relier encore plus…  

L’enjeu essentiel est donc de savoir conserver la relation réciproque entre le Seigneur et le croyant, dans une double demeure, c’est le germe de tout, cette double respiration… «Demeurez en moi, comme moi en vous », le fruit provient de cette inhabitation réciproque, de cette conspiration… en découle de pouvoir formuler des demandes, le lieu de notre expression, le lieu de notre pleine reconnaissance « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez ».  Ce qui est vrai des premiers croyants est aussi vrai pour nous aujourd’hui. Notre vie porte fruit dans la mesure où elle se relie au Fils dans l’écoute contemplative de sa parole, dans la mesure où elle entre dans le projet du Père, qui a été et est porté par le Fils, projet dont nous n’avons de cesse de reconnaître la manifestation dans le quotidien de nos vies, à travers ce temps de la contemplation de ce qui surgit…

Notre parole, ainsi située, devient proprement créatrice, appel du Père, porteuse de vie… La Vie de Dieu se répand, se donne à travers nous, qui nous donnons aussi à elle… Circulation de l’amour… « Eternité de délices »

Mois de Marie : 31 jours de prière avec les sanctuaires du monde entier :

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