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Mercredi 9 juin

Parole de Dieu : Matthieu 5,17-19

Commentaire :

Les Pharisiens étaient souvent en colère contre Jésus parce qu’il enfreignait la Loi selon eux. Les jours de Sabbat, il arrachait des épis de blé ; il guérissait les malades ; il touchait des lépreux. Il est clair pour nous que lorsqu’il parle de la Loi, c’est sous un aspect transformé, tel que défini dans le contexte de son enseignement : à savoir que seuls deux commandements sont vraiment nécessaires – Aimer Dieu et aimer son prochain comme soi-même.

Cette Loi d’amour s’applique jusqu’aux confins de la terre et jusqu’à la fin des temps. Nul ne saurait échapper aux exigences de cette Loi et, dès lors qu’on la respecte, toutes les autres s’appliquent d’elles-mêmes.Toute la loi et tous les prophètes se résument dans le «nouveau commandement», aime Dieu, le prochain et toi-même. Réfléchissons à ce qu’implique d’aimer. Quand j’aime en vérité, je vis selon les commandements.Les commandements sont là pour nous aider à être doux, respectueux, justes, miséricordieux, soucieux de la création de Dieu. Ai-je déjà fait passer la loi avant l’amour dans mes comportements ou mes actions? Parlons-en à Jésus.

Les biblistes ont parfois du mal à conjuguer les paroles de Jésus avec sa liberté d’esprit face au sabbat. Pourtant, Jésus n’a pas rejeté l’Ancien Testament des Juifs, il l’a ramené à sa base : aime Dieu et aime ton prochain. Ici comme ailleurs, il insiste sur le fait que notre vie devrait être un tout ; pour que les gens puissent reconnaître nos principes à notre comportement. L’accomplissement de l’ancienne religion se trouve être une personne : Jésus-Christ. C’est aussi ce qu’affirme Paul dans l’extrait de la seconde lettre aux Corinthiens que nous lisons aussi. La Loi n’est sage que parce qu’elle mène au Christ. Toute religion n’est digne que dans la mesure où elle nous conduit à Dieu.

 Je ne suis pas venu abolir mais accomplir la Loi et les Prophètes »

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Mardi 8 juin

Parole de Dieu : 2 Corinthiens 1,18-22

Commentaire

Dieu n’est pas seulement invoqué comme témoin, mais sa fidélité préservé Paul de tomber dans la confusion du Oui et du Non. Paul fait appel au Christ tel qu’il l’a toujours annoncé. En lui il n’y a ni balancement, ni confusion, ni hésitation entre Oui et Non. Il n’est que lumière, comme le proclament aussi les autres apôtres : 1 Jean 1,5 et Jacques 1,17.

Parce que les promesses de Dieu ont trouvé en la personne de Jésus leur OUI, on peut compter avec certitude sur la fidélité de Dieu. Il ne s’agit donc pas de considérer les promesses de Dieu comme obsolètes parce qu’elles sont « accomplies » en Christ. Mais bien au contraire leur accomplissement en Christ les remet en vigueur d’une façon nouvelle. Elles demandent à être acceptées comme plus sûres et certaines que tout ce qui se présente comme « la réalité ».

Puisqu’en Dieu il n’y a que le OUI, il n’y a pas de choix à faire. Le « AMEN » des humains ne peut être que leur seule bonne réponse. Le AMEN des croyants (c’est à dire de l’Église) est le AMEN que le Dieu de grâce attend du monde entier. ET C’est ainsi, comme le dit l’évangile de Matthieu de ce jour, Matthieu 5, 13-16, que nous sommes sel de la terre et lumière du monde.

Pour sortir de la crise, si nous parions sur l’Esprit saint ?

le respect dû à la Création et reprendra goût au soin de cultiver son âme en Seule l’écoute de l’Esprit saint nous rendra capables de résoudre la crise multidimensionnelle que nous traversons, à la fois sociale et écologique, mais d’abord spirituelle. Telle est la thèse du théologien William Clapier dans son ouvrage : « L’Esprit ce grand oublié (Salvator)
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Lundi 7 juin

Parole de Dieu : Matthieu 5,1-12

Commentaire

Quel enseignement exigeant Jésus nous livre ici. Saint Ignace nous invite à contempler de telles scènes lorsque nous prions (E.S. 47). Je rejoins la foule assise sur l’herbe et je regarde, je vois des gens dont la tenue et l’expression faciale montrent que leur vie n’est pas facile. Jésus emploie le mot « heureux » ; qu’est-ce que je pense de ce qu’il dit ? Est-ce que ça me semble vrai ?

Je regarde Jésus, il connaît la pauvreté, le travail manuel, la discrimination. En même temps, il nous transmet un sentiment de paix totale. La béatitude, c’est le fait que Dieu est proche de nous. Dieu peut se servir de ceux qui, aux yeux du monde, semblent avoir peu de valeur.

Je pense à ma vie et aux défis auxquels je fais face en ce jour, quelle serait ma béatitude ? Je demande à Jésus de m’aider à me souvenir de ce qu’il entend par la véritable béatitude.

« L’espérance est chevillée au corps des humains » :

Auteur d’un petit traité roboratif sur l’espérance, Ce qui nous fait tenir en temps d’incertitude (Mame), le père Paul Valadier analyse en profondeur les peurs de notre temps, et comment les épreuves nous révèlent les ressources spirituelles qui peuvent nous aider à les traverser. 

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Dimanche 6 juin : fête du Saint Sacrement

PAROLE DE DIEU: évangile selon Saint Marc 14, 12-16.22-26

Commentaire

Aujourd’hui, nous célébrons la solennité du Corps et du Sang du Christ ou, selon la plus célèbre expression latine, la solennité du « Corpus Domini ». L’Evangile nous rapporte les paroles de Jésus, prononcées lors de la Dernière Cène avec ses disciples : « Prenez, ceci est mon corps ». Et ensuite : « Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui va être répandu pour une multitude » (Mc 14, 22.24). Précisément en vertu de ce testament d’amour, la communauté chrétienne se rassemble chaque dimanche, et chaque jour, autour de l’Eucharistie, sacrement du sacrifice rédempteur du Christ. Et attirés par sa présence réelle, les chrétiens l’adorent et le contemplent à travers l’humble signe du pain devenu son Corps.

Chaque fois que nous célébrons l’Eucharistie, à travers ce sacrement à la fois si sobre et solennel, nous faisons l’expérience de la nouvelle alliance, qui réalise en plénitude la communion entre Dieu et nous. Et en tant que participants à cette alliance, bien que petits et pauvres, nous collaborons à l’édification de l’histoire comme le veut Dieu. C’est pourquoi, toute célébration eucharistique, alors qu’elle constitue un acte de culte public à Dieu, renvoie à la vie et aux événements concrets de notre existence. Tandis que nous nous nourrissons du Corps et du Sang du Christ, nous sommes assimilés à Lui, nous recevons en nous son amour, non pas pour le garder jalousement, mais pour le partager avec les autres. Cette logique est inscrite dans l’Eucharistie : nous recevons en nous son amour et nous le partageons avec les autres. C’est la logique eucharistique. Dans celle-ci, en effet, nous contemplons Jésus, pain rompu et donné, sang versé pour notre salut. C’est une présence qui, comme un feu, brûle en nous les attitudes égoïstes, nous purifie de la tendance à donner seulement quand nous avons reçu, et qui allume le désir de nous faire nous aussi, en union avec Jésus, pain rompu et sang versé pour nos frères.

C’est pourquoi, la fête du Corpus Domini est un mystère d’attraction au Christ et de transformation en Lui. Et elle est une école d’amour concret, patient et sacrifié, comme Jésus sur la croix. Elle nous enseigne à devenir plus accueillants et disponibles envers ceux qui sont à la recherche de compréhension, d’aide, d’encouragement, et qui sont marginalisés et seuls. La présence de Jésus vivant dans l’Eucharistie est comme une porte, une porte ouverte entre le temple et le chemin, entre la foi et l’histoire, entre la cité de Dieu et la cité de l’homme.

                                                                                                                              Pape François

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