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Jeudi 17 juin

Parole de Dieu : Matthieu 6,7-15

Commentaire

« Père ». Ainsi commence la prière. On peut poursuivre avec des paroles différentes, mais on ne peut pas oublier la première, parce que la parole «Père» est la clé d’accès au cœur de Dieu ; parce que c’est seulement en disant Père que nous prions en langue chrétienne. Nous prions «en chrétien» : non un Dieu générique, mais Dieu qui est surtout Papa. Jésus, en effet, nous a demandé de dire « Notre Père qui es aux Cieux », non «Dieu des cieux qui es Père». Avant tout, avant d’être infini et éternel, Dieu est Père.

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Mercredi 16 juin

Parole de Dieu : Matthieu 6,1-6. 16-18

Commentaire :

Ces derniers jours, Jésus nous a invités à éviter toute action ou toute parole mauvaise, mais aussi à poser des actes bons, notamment envers nos ennemis. Aujourd’hui, Jésus continue à être exigeant : il faut en plus que nos actes soient le plus discrets possible, voire secrets ! Surtout, ces paroles et ces actes ne doivent pas servir à nous mettre en valeur, à paraître bons aux yeux des hommes. Dans la réalité cette renonciation à toute forme d’orgueil reste un combat de longue haleine. Pour un peu d’humilité, dit-on, il faut souvent passer par beaucoup d’humiliations. Un petit exercice tout simple à faire consiste à vivre aujourd’hui un moment de prière ou un acte de charité dont nous savons qu’il ne sera remarqué de personne mais de Dieu seul. Et il ne s’agit pas de le faire pour espérer mériter quelque chose de la part de Dieu, mais simplement pour l’amour de Dieu et du prochain.

MÉDITATION DU JOUR

Donner joyeusement !

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Mardi 15 juin

Parole de Dieu : Mt 5,43-48

Commentaire

L’enseignement de Jésus sur le Royaume de Dieu se poursuit aujourd’hui, et devient plus difficile. Nous devons aimer nos ennemis – plus que cela, nous devons être parfaits, comme notre Père céleste. Ce passage de l’Évangile nous dit quelque chose de très important sur Dieu. Dieu traite tout le monde de la même manière, qu’ils soient amis ou ennemis. Dieu les aime tous. Dieu n’exerce pas de représailles et ne punit pas. Réfléchissons à ce que cela veut dire. Est-ce que cette image de Dieu me surprend? Mon image de Dieu a-t-elle été celle d’un Dieu qui punit? Je demande à Jésus d’ouvrir mon esprit pour connaitre en vérité mon Père céleste, afin que je puisse lui ressembler.

D’après les enseignements de Jésus, l’amour est libérateur : nous pouvons parfois avoir du mal à pardonner, mais le début du pardon commence lorsque nous prions pour ceux qui nous ont fait du mal. Naturellement, nous aimons les personnes qui nous rendent notre amour, mais la racine du véritable amour est de ne rien attendre en retour. Prions le Seigneur de nous apprendre à aimer comme « le soleil qui se lève et brille également sur les méchants et sur les bons ».

MÉDITATION DU JOUR

« Tu t’es mis à être ce que tu n’étais pas »

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Lundi 14 juin

Parole de Dieu : Matthieu 5,38-42

Commentaire :

« On » vous a dit, « moi » je vous dis….

Jésus n’est pas venu pour redire, répéter, rabâcher, comme ON. Car nous le savons bien, ON parle toujours au nom de tous et ON ne s’engage jamais. ON sait tout ce qu’il faut faire pour être en règle, ON sait la loi et la vérité, surtout pour l’imposer aux autres.
Mais Jésus n’est pas comme ON : il dit JE et il prend le risque de vivre ce qu’il dit, de le vivre jusqu’au bout ! Il est lui-même la vérité et la vie.
ON nous a appris et répété la loi du talion, régulation sociale minimale de la violence, minimum vital pour le maintien de l’espèce humaine. Comme toujours, Jésus dépasse la loi et la justice humaines, son Évangile n’est pas un livre de morale ! Tendre l’autre joue, cela pourrait sembler arrogant, violent, voire immoral … Pourtant, n’est-ce pas ce que fait Jésus à la passion lorsqu’il dit au garde qui le frappe : « si j’ai mal parlé, témoigne de ce qui est mal ; mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu » (Jn 18, 23) ?

La gifle reçue me détourne du regard de l’autre et lui tendre l’autre joue me ramène dans un face à face où je peux lui parler. Tendre l’autre joue serait alors réintégrer dans mon regard et dans la parole, l’autre qui me fait violence. Ce serait le ramener à son humanité. Pas évident… mais la force de l’Esprit est là pour nous encourager dans la démarche.

Mais Jésus va plus loin encore : par d’autres exemples il nous appelle à l’escalade du bien face à celle du mal et de la violence. Un jeu que l’on pourrait appeler « qui perd gagne[ii] », où celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais celui qui perd sa vie à cause de Jésus la trouvera (Mt 16, 25). Voulons-nous jouer avec lui ?…

Prier le chapelet :

MYSTÈRES JOYEUX

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