Dimanche dernier, nous avons commencé l’Avent par l’invitation à veiller ; aujourd’hui, deuxième dimanche de ce temps de préparation à Noël, la liturgie nous indique des contenus spécifiques : c’est un temps pour reconnaître les vides à combler dans notre vie, pour aplanir les aspérités de l’orgueil et faire de la place à Jésus qui vient.
Aujourd’hui nous commençons le chemin de l’Avent, qui culminera à Noël. L’Avent est le temps qui nous est donné pour accueillir le Seigneur qui vient à notre rencontre, également pour vérifier notre désir de Dieu, pour regarder de l’avant et nous préparer au retour du Christ. Il reviendra à nous dans la fête de Noël, quand nous ferons mémoire de sa venue historique dans l’humilité de la condition humaine ; mais il vient en nous chaque fois que nous sommes disposés à le recevoir, et il viendra de nouveau à la fin des temps pour « juger les vivants et les morts ». C’est pourquoi nous devons toujours être vigilants et attendre le Seigneur avec l’espérance de le rencontrer. La liturgie d’aujourd’hui nous introduit précisément dans ce thème suggestif de la vigilance et de l’attente.
En ce dernier dimanche de l’année liturgique, nous célébrons la solennité du Christ Roi de l’univers. Sa royauté est une royauté d’orientation, de service, et aussi une royauté qui s’affirmera, à la fin des temps, comme jugement. Aujourd’hui, nous avons devant nous le Christ comme roi, pasteur et juge, qui montre les critères d’appartenance au Royaume de Dieu. Voilà les critères.
La page évangélique s’ouvre par une vision grandiose. S’adressant à ses disciples, Jésus dit : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges, alors il prendra place sur son trône de gloire » (Mt 25, 31). Il s’agit de l’introduction solennelle du récit du jugement universel. Après avoir vécu l’existence terrestre dans l’humilité et la pauvreté, Jésus apparaît à présent dans la gloire divine qui lui appartient, entouré par des foules d’anges. L’humanité tout entière est convoquée devant lui et il exerce son autorité en séparant les uns et les autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres.
A ceux qu’il a placés à sa droite, il dit : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir » (vv. 34-36). Les justes sont surpris parce qu’ils ne se rappellent pas avoir jamais rencontré Jésus, et encore moins l’avoir aidé de cette façon ; mais lui déclare : « Dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (v. 40). Cette parole ne finit jamais de nous frapper, parce qu’elle nous révèle à quel point arrive l’amour de Dieu : au point de s’identifier à nous, mais pas quand nous allons bien, quand nous sommes en bonne santé et heureux, non, mais quand nous sommes dans le besoin. Et c’est de cette façon cachée qu’il se laisse rencontrer, qu’il nous tend la main en tant que mendiant. Jésus révèle ainsi le critère décisif de son jugement, c’est-à-dire l’amour concret pour le prochain en difficulté. Et ainsi se révèle le pouvoir de l’amour, de la royauté de Dieu : solidaire avec qui souffre pour susciter partout des attitudes et des œuvres de miséricorde.
La parabole du jugement se poursuit en présentant le roi qui éloigne de lui, ceux qui, durant leur vie, ne se sont pas préoccupés des besoins de leurs frères. Dans ce cas aussi, ceux-là sont surpris et demandent : « Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé ou assoiffé, étranger ou nu, malade ou prisonnier, et de ne te point secourir ?» (v. 44). Sous-entendu : « Si nous t’avions vu, nous t’aurions sûrement aidé !». Mais le roi répondra : « Dans la mesure où vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, à moi non plus vous ne l’avez pas fait » (v. 45). A la fin de notre vie, nous serons jugés sur l’amour, c’est-à-dire sur notre engagement concret à aimer et à servir Jésus dans nos frères les plus petits et le plus dans le besoin. Ce mendiant, ce nécessiteux qui tend la main est Jésus ; ce malade que je dois visiter est Jésus ; ce prisonnier est Jésus ; cet affamé est Jésus. Pensons à cela.
Jésus viendra à la fin des temps pour juger toutes les nations, mais il vient à nous chaque jour, de tant de façons, et nous demande de l’accueillir. Que la Vierge Marie nous aide à le rencontrer et à le recevoir dans sa Parole et dans l’Eucharistie, et dans le même temps dans nos frères et sœurs qui souffrent de la faim, de la maladie, de l’oppression, de l’injustice. Puissent nos cœurs l’accueillir dans l’aujourd’hui de notre vie, afin que nous soyons accueillis par Lui dans l’éternité de son Royaume de lumière et de paix.
Pape François
INFORMATIONS PAROISSIALES
ATTENTION : A partir du Samedi 2 Décembre, la messe anticipée du dimanche de 18h30 sera toujours célébrée en l’église des Olmes . Plus de messe à 11h dans les villages par mesure d’économie d’énergie
LA MAISON PAROISSIALE est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 11h30 à Tarare, et le samedi permanence d’accueil (pas téléphonique) de 10h à 11h30 à la cure de Pontcharra
Adoration – confession église Ste Madeleine Tarare : les samedis matins de 10h-12h
Groupe de prière Agape (Louange et prière) : chaque lundi, de 18h15 à 19h45, salle Devernois, 6 rue Jean Moulin, à Pontcharra. Contact : F. BRAMS, tel 06-78-75-58-26
Chapelet : Chaque mardi 15h30 à l’église de P
Pontcharra, place St Jean XXIII (à côté de l’église) N’hésitez pas à nous rejoindre
Groupe « La croisée des chemins » : ce groupe vous invite à partager un moment de fraternité et d’échange à travers l’évangile et la prière chaque 1er dimanche du mois, à la maison paroissiale 5 rue Radisson, de 12h à 16h (repas tiré du sac). Renseignements auprès de M. Thierry MAYET, tel : 04 74 05 00 69 ou 06 32 39 14 91.
Prière des mamans : chaque vendredi matin, des mamans se rassemblent dans un village au domicile de l’une d’elles, pour prier, s’abandonner et confier leurs enfants au Seigneur, sans engagement. N’hésitez pas à nous rejoindre, nous serons très heureuses de vous accueillir !
Les Olmes, Contact : R. RAISIN 06 16 21 52 43
Saint Romain der Popey (lundi 8h30) ; contact J. CURT 06 59 10 64 37
Chrétiens à l’écoute : Vous souhaitez parler à quelqu’un, un seul numéro 04-78-81-48-88
MESSES DOMINICALES DU 25, 26 NOVEMBRE, 02 et 03 DECEMBRE 2024
Horaires
Samedi
Dimanche
9h
10h30
11h
25 et 26 Novembre
18h30 Pontcharra
Les Olmes
Ste Madeleine Accueil des demandes de Baptême collège/lycée
Les Sauvages
02 et 03 Décembre
18h30 Les Olmes
Dième
Ste Madeleine
REPAS SOLIDAIRE JOUR DE NOEL : Pour personnes seules ou isolée
Si vous connaissez des personnes seules, merci de les informer et de les inscrire. (Jusqu’au 18 décembre 2022.) en précisant nom, prénom numéro de téléphone si possible mail
Nous recherchons des familles qui peuvent accueillir ces personnes seules ou isolées pour partager votre repas de Noël : ⚠Inscription urgente.
Ce dimanche, la liturgie nous présente un passage évangélique bref, mais très important (cf. Mt 22, 34-40). L’évangéliste Matthieu raconte que les pharisiens se réunissent pour mettre Jésus à l’épreuve. L’un d’eux, un docteur de la Loi, lui pose cette question : « Maître, quel est le plus grand commandement de la Loi ?» (v. 36). C’est une question insidieuse, parce que dans la Loi de Moïse, sont mentionnés plus de six cents préceptes. Comment distinguer parmi tous ceux-là, le grand commandement ? Mais Jésus n’a aucune hésitation et il répond : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit ». Et il ajoute : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (vv. 37. 39).
Cette réponse de Jésus n’est pas évidente parce que parmi les multiples préceptes de la loi juive, les plus importants étaient les Dix commandements, communiqués directement par Dieu à Moïse, comme conditions du pacte d’Alliance avec le peuple. Mais Jésus veut faire comprendre que sans l’amour de Dieu et du prochain, il n’y a pas de véritable fidélité à cette alliance avec le Seigneur. Tu peux faire de nombreuses bonnes choses, observer de nombreux préceptes, beaucoup de bonnes choses, mais si tu n’as pas l’amour, cela ne sert à rien.
C’est ce que confirme un autre texte du Livre de l’Exode, appelé « code de l’Alliance », où l’on dit que l’on ne peut être dans l’Alliance avec le Seigneur et maltraiter ceux qui bénéficient de sa protection. Et qui sont ceux qui bénéficient de sa protection ? La Bible dit : la veuve, l’orphelin, et l’étranger, le migrant, c’est-à-dire les personnes les plus seules et sans défense (cf. Ex 22, 20-21). En répondant aux pharisiens qui l’avaient interrogé, Jésus cherche aussi à les aider à mettre de l’ordre dans leur religiosité, à rétablir ce qui compte vraiment et ce qui est moins important. Jésus dit : « A ces deux commandements se rattache toute la Loi, ainsi que les Prophètes» (Mt 22, 40). Ce sont les plus importants et les autres dépendent de ces deux-là. Et Jésus a vécu précisément sa vie ainsi : en prêchant et en faisant ce qui compte vraiment et qui est essentiel, c’est-à-dire l’amour. L’amour donne élan et fécondité à la vie et au chemin de foi : sans l’amour, la vie comme la foi restent stériles.
Ce que Jésus propose dans cette page évangélique est un idéal merveilleux, qui correspond au désir le plus authentique de notre cœur. Nous avons en effet été créés pour aimer et pour être aimés. Dieu, qui est Amour, nous a créés pour nous faire participer à sa vie, pour être aimés de Lui et pour l’aimer, et pour aimer avec Lui toutes les autres personnes. Voilà le « rêve » de Dieu pour l’homme. Et pour le réaliser, nous avons besoin de sa grâce, nous avons besoin de recevoir en nous la capacité d’aimer qui vient de Dieu lui-même. Jésus s’offre à nous dans l’Eucharistie précisément pour cela. En elle, nous recevons Jésus dans la plus haute expression de son amour, lorsqu’Il s’est offert lui-même au Père pour notre salut.
Pape François
INFORMATIONS PAROISSIALES
Pour le Soanan répétition de chant jeudi 9 novembre à 17H salle des associations à Saint Clément
Pas de confession les samedis 28 Octobre et 4 Novembre en raison des messes des défunts
Groupe de prière Agape (Louange et prière) : chaque lundi, de 18h15 à 19h45, salle Devernois, 6 rue Jean Moulin, à Pontcharra. Contact : F.BRAMS, tel 06-78-75-58-26
Chapelet : Chaque mardi 15h30 à l’église de P
Pontcharra, place St Jean XXIII (à côté de l’église) N’hésitez pas à nous rejoindre
Groupe « La croisée des chemins » : ce groupe vous invite à partager un moment de fraternité et d’échange à travers l’évangile et la prière chaque 1er dimanche du mois, à la maison paroissiale 5 rue Radisson, de 12h à 16h (repas tiré du sac). Renseignements auprès de M. Thierry MAYET, tel : 04 74 05 00 69 ou 06 32 39 14 91.
Prière des mamans : chaque vendredi matin, des mamans se rassemblent dans un village au domicile de l’une d’elles, pour prier, s’abandonner et confier leurs enfants au Seigneur, sans engagement. N’hésitez pas à nous rejoindre, nous serons très heureuses de vous accueillir !
Les Olmes, Contact : R. RAISIN 06 16 21 52 43
Saint Romain der Popey (lundi 8h30) ; contact J. CURT 06 59 10 64 37
Chrétiens à l’écoute : Vous souhaitez parler à quelqu’un, un seul numéro 04-78-81-48-88
Chapelet : récitation du chapelet le mardi à 15 h30 église de Pontcharra puis à la cure après la Toussaint