Lien quotidien paroissial

Jeudi 5 novembre

INFORMATION

Les évêques de France sont en assemblée plénière par vidéo-conférence. Ils continuent leur réflexion sur l’écologie intégrale, commencée l’année dernière. N’hésitons pas à aller sur le site de la conférence des évêques de France pour lire le fruit de leur réflexion et de leur travail. lien pour aller plus loin ….site de la conférence des évêques de France

PAROLES DE DIEU POUR AUJOURD’HUI :

Evangile de Saint Luc 15, 1-10

COMMENTAIRE

Nous entrons dans la lecture du chapitre 15 de saint Luc, où l’auteur développe un certain nombre de paraboles dites de la miséricorde divine. La parabole de la brebis et de la drachme perdues illustre l’amour constant, fidèle et inlassable de Dieu pour chacun de nous, mais particulièrement pour les pécheurs. Dieu n’abandonne jamais personne. Hormis le péché, il y a beaucoup d’autres façons de nous « perdre » sur le chemin de la vie. Par exemple la dispersion dans de multiples activités que nous jugeons plus importantes les unes que les autres mais qui nous empêchent parfois d’aller à l’essentiel, et faire des choix prioritaires et essentiels. Avez-vous fait une telle expérience ? Vous sentez-vous perdu en ce moment ? Nous avons peut être des raisons d’être perdus, alors qu’il est si difficile aujourd’hui de se projeter dans l’avenir…
Bien que ces paraboles forment un tout en elles-mêmes, notez le contexte dans lequel Jésus les raconte. Il vient de s’attirer les critiques des pharisiens et des scribes parce qu’il s’attable avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs. Contemplons Jésus qui ne se décourage pas devant ses adversaires. Demandons-lui la grâce d’une patience miséricordieuse dans les situations difficiles dans lesquelles nous pourrions nous trouver.

P.FB

MÉDITATION

Reviens à l’essentiel


La rencontre avec Jésus, alors qu’il marchait sur le chemin de Damas, a été fondamentale dans la vie de Paul : le Christ lui apparaît comme une lumière éblouissante, lui parle et conquiert son coeur. L’Apôtre a vu Jésus ressuscité, c’est-à-dire l’homme dans sa stature parfaite. C’est alors que s’est produit en lui un renversement de perspective, et il s’est mis à envisager toute chose à partir de cet état final de l’homme en Jésus Christ : ce qui lui semblait à l’origine essentiel et fondamental ne vaut désormais pour lui pas plus que des « balayures » ; ce n’est plus un gain mais une perte, parce que maintenant ne compte plus que la vie dans le Christ. Il ne s’agit pas d’une simple maturation du « moi » de Paul, mais d’une mort à soi-même et d’une résurrection dans le Christ : en lui, est morte une certaine forme d’existence ; et avec Jésus ressuscité, une forme nouvelle est née. Chers frères et amis, « efforçons-nous de connaître le Seigneur » ressuscité ! Comme vous le savez, Jésus, homme parfait, est aussi le vrai Dieu. En lui, Dieu est devenu visible à nos yeux pour nous rendre participants de sa divinité. De cette façon, surgit avec lui une nouvelle dimension de l’être et de la vie, dans laquelle la matière a elle aussi sa part et par laquelle apparaît un monde nouveau. Mais, dans l’histoire universelle, ce saut qualitatif que Jésus
a accompli à notre place et pour nous, comment concrètement rejoint-il l’être humain, en pénétrant sa vie et en l’emportant vers le haut ? Il rejoint chacun d’entre nous à travers la foi et le baptême.
Benoît XVI
Benoît XVI a été pape de 2005 à 2013. / Homélie, 21 mars 2009.

LA SAINTE DU JOUR

Sainte Bertille (+vers 705)


Toute jeune, elle fut moniale à Jouarre puis première abbesse de Chelles dans la Brie champenoise, choisie par la sainte reine Bathilde. Sa sainteté n’a d’autre source que la réalisation, en quarante cinq
ans, de la vie monastique dans la fidélité à tout instant et au quotidien à ses engagements religieux.
Elle assuma les charges d´infirmière, de directrice d´école et de prieure

PAROLES DU PAPE FRANÇOIS

  • Mettons-nous à l’école de Jésus-Christ, maître de prière. De lui, apprenons que la prière est avant tout une écoute et une rencontre avec Dieu, un art à pratiquer avec insistance; elle est le lieu où l’on perçoit que tout vient de Dieu et retourne à Lui.
  • « Les problèmes de tous les jours ne deviennent pas des obstacles, mais des appels de Dieu lui-même à écouter et rencontrer celui qui est en face de nous
  • Un jour vécu sans prière, risque de se transformer en une expérience fastidieuse, ou ennuyeuse: tout ce qui nous arrive pourrait tourner pour nous en destin mal supporté et aveugle.
  • « Chaque personne a besoin d’un espace pour elle-même, où cultiver sa propre vie intérieure, où les actions retrouvent un sens. Sans vie intérieure nous devenons superficiels, agités, anxieux – comme l’anxiété nous fait mal! C’est pourquoi nous devons pratiquer la prière.

Catéchèse du pape François sur les Béatitudes (1)

29 Janvier 2020

Chers frères et sœurs, bonjour!

Nous commençons aujourd’hui une série de catéchèses sur les Béatitudes dans l’Evangile de Matthieu (5, 1-11). Ce texte qui ouvre le «Discours sur la montagne» et qui a illuminé la vie des croyants, et aussi de nombreux non-croyants. Il est difficile de ne pas être touché par ces paroles de Jésus, et le désir de les comprendre et de les accueillir toujours plus pleinement est juste. Les Béatitudes contiennent la «carte d’identité» du chrétien — c’est notre carte d’identité — parce qu’elles définissent le visage de Jésus lui-même, son style de vie.Maintenant, présentons globalement ces paroles de Jésus; au cours des prochaines catéchèses, nous commenterons chaque Béatitude, une par une.Avant tout, il est important de savoir comment a lieu la proclamation de ce message: Jésus, en voyant les foules qui le suivent, monte sur la douce pente qui entoure le lac de Galilée, s’assoit et, s’adressant à ses disciples, annonce les Béatitudes. Le message s’adresse donc aux disciples, mais à l’horizon se trouve la foule, c’est-à-dire toute l’humanité. C’est un message pour toute l’humanité.En outre, la «montagne» renvoie au Sinaï, où Dieu donna les Commandements à Moïse. Jésus commence à enseigner une nouvelle loi: être pauvres, être doux, être miséricordieux… Ces «nouveaux commandements» sont beaucoup plus que des normes. En effet, Jésus n’impose rien, mais dévoile le chemin du bonheur — son chemin — en répétant huit fois le mot «Heureux». Chaque Béatitude se compose de trois parties. Il y a tout d’abord toujours le mot «heureux»; puis vient la situation dans laquelle se trouvent les bienheureux: la pauvreté d’esprit, l’affliction, la faim et la soif de justice, et ainsi de suite; enfin, il y a le motif de la béatitude, introduit par la conjonction «car»: «Heureux ceux-ci car, heureux ceux-là car…». C’est ainsi que se présentent les huit Béatitudes et il serait beau de les apprendre toutes par cœur et de les répéter, pour avoir précisément à l’esprit et dans le cœur cette loi que nous a donnée Jésus.Faisons attention à ce fait: le motif de la béatitude n’est pas la situation actuelle, mais la nouvelle condition que les bienheureux reçoivent en don de Dieu: «car le Royaume des Cieux est à eux», «car ils seront consolés», «car ils posséderont la terre» et ainsi de suite.Dans le troisième élément, qui est précisément le motif du bonheur, Jésus utilise souvent un futur passif: «ils seront consolés», «ils posséderont la terre», «ils seront rassasiés», «ils obtiendront miséricorde», «ils seront appelés fils de Dieu». Mais que signifie le mot «heureux»? Pourquoi chacune des huit Béatitudes commence-t-elle par le mot «heureux»? Le terme original n’indique pas quelqu’un qui a le ventre plein ou qui a la belle vie, mais c’est une personne qui est dans une condition de grâce, qui progresse dans la grâce de Dieu et qui progresse sur le chemin de Dieu: la patience, la pauvreté, le service aux autres, la consolation… Ceux qui progressent dans ces choses sont heureux et seront bienheureux.Dieu, pour se donner à nous, choisit souvent des voies impensables, parfois celles de nos limites, de nos larmes, de nos échecs. C’est la joie pascale, dont parlent nos frères orientaux, celle qui a les stigmates mais qui est vivante, a traversé la mort et a fait l’expérience de la puissance de Dieu. Les Béatitudes te conduisent à la joie, toujours; elles sont la voie pour atteindre la joie. Il nous fera du bien aujourd’hui de prendre l’Evangile de Matthieu, chapitre cinq, versets un à onze, et de lire les Béatitudes — peut-être d’autres fois encore pendant la semaine — pour comprendre ce chemin si beau, si sûr du bonheur que le Seigneur nous propose.