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Lundi 7 décembre

PAROLE DE DIEU DU JOUR : Luc 5,17-26

COMMENTAIRE

Dans cette guérison, Jésus regarde toute la personne : il reconnaît que la paralysie de l’homme n’est pas simplement physique, mais qu’il n’a pas la force, lui-même, de faire un acte de foi. Il est parfois nécessaire de demander de l’assistance pour guérir ou pour aider les autres à le faire. C’est à la foi de ses amis et non à celle de l’homme paralysé que Jésus répond : « Voyant leur foi, il dit, « Homme, tes péchés te sont pardonnés. » Lorsque nous pardonnons ou lorsque nous sommes pardonnés, nos épaules sont libérées d’un pesant fardeau. Nous pouvons alors, comme l’homme de ce récit, nous lever et marcher. Dans ce miracle, Jésus effectue à la fois une guérison spirituelle et une guérison physique. Suis-je un « paralytique spirituel »? Puis-je penser à quelque chose que je veux faire ; mais ne suis-je capable de faire le grand saut dans une prise de décision. J’ai peut être besoin la foi d’un autre dans une démarche d’écoute et d’accompagnement ? Redisons-le, L’homme paralysé n’aurait pas pu s’approcher de Jésus sans l’aide de ses amis. Nous avons besoin d’aide aussi.  Mais un autre a peut-être aussi besoin de moi, de mon écoute, de mes conseils ? Puis-je penser à quelqu’un qui a besoin d’un coup de main de ma part? P.FB

NEUVAINE
Parole de Dieu :
« Le disciple l’accueillit chez lui » (Jn 19, 27).
Méditation : Nous aurions pu penser que le disciple irait chez la mère. Or c’est l’inverse.
C’est la mère qui est accueillie chez le disciple, la mère qui se déplace, qui va habiter chez lui.
C’est là le sommet du pèlerinage, le sommet de
la marche de Marie : comme si depuis le début,
depuis les tout premiers pas de Marie sur terre, elle n’avait qu’un objectif : « Aller chez lui, chez le
disciple, dans son cœur. »
Marie, il est bon pour moi de te regarder marcher vers moi et de te dire : « S’il te plaît, apprends-moi à
te contempler quand tu marches vers moi ; donne-moi de t’accueillir au plus intime de moi-même en te présentant toute ma vie, tout ce que je suis. Je te choisis pour ma mère. « Je te confie tous ceux qui souffrent
et qui ont tant besoin d’une mère, d’une mère qui
console, d’une mère qui pacifie, d’une mère qui aime
tout simplement. Je te confie toute notre humanité orpheline sans toi, chacun de nous. Viens les rejoindre, viens nous rejoindre. « S’il te plaît, Marie… »

PAPE FRANÇOIS: Catéchèse sur la prière (16)

AUDIENCE GÉNÉRALE

Bibliothèque du palais apostolique
Mercredi 25 novembre 2020

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Catéchèse – 16. La prière de l’Eglise naissante