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Mercredi 2 juin

Parole de Dieu : Marc 12,18-27

Commentaire :

Nous pourrions refermer cette page d’Évangile et nous écrier : Non-lieu, casuistique grotesque, à question absurde pas de réponse ! Jésus n’a pas refusé de dialoguer avec les Sadducéens : il les a seulement déplacés dans leur questionnement. Il a débusqué, de façon très habile, la position spirituelle cachée sous le voile de la controverse et l’exemple de cette femme aux sept maris, poussé jusqu’au ridicule.

Quel est l’objet caché ? La capacité à « faire lever la vie » – c’est la traduction littérale du verbe « ressusciter ». Qui « fera lever une descendance » à travers cette femme ? Autrement dit, qui peut garantir le don de l’Alliance nouée avec le Dieu vivant et inscrite dans la bénédiction, de génération en génération ? Les « Sadducéens », que nous sommes parfois, résolvent la question en s’appropriant le don de la vie : c’est ici que nous sommes « totalement dans l’erreur ». Nous oublions que la vie nous est venue comme un cadeau gratuit, que nous la transmettons sans jamais la posséder. Que cette tentation de mettre la main sur l’origine du don – c’est-à-dire sur le Donateur Vivant – demeure toujours enfouie en nous. Nous « méconnaissons les Écritures », elles ne viennent pas à nos oreilles et à notre cœur comme parole vive, capable « de faire lever des enfants à Abraham, à partir des pierres » stériles de nos chemins d’humanité (cf. Matthieu 3,9).

« N’avez-vous pas lu, au récit du Buisson ardent… », à travers quel Nom la vie se communique ? Ce Nom imprononçable – que nul ne peut enfermer dans une définition – et que certains auteurs  traduisent ainsi : « Je suis Celui que tu verras que Je suis quand tu feras l’expérience, dans ton histoire, du don de libération et de salut qui vient de Moi ». P.FB

Nous sommes en communion de prière avec les pèlerins de notre diocèse à Lourdes :

3e jour de pèlerinage : A la neuvième apparition à Bernadette, la « Dame » lui dit :  « Allez boire à la source et vous y laver ». L’eau, don de Dieu est indispensable à la vie. Je me rappelle l’eau reçue de mon baptême.

10 Tu visites la terre et tu l’abreuves, tu la combles de richesses ; * les ruisseaux de Dieu regorgent d’eau : tu prépares les moissons. Ainsi, tu prépares la terre, 11 tu arroses les sillons ; * tu aplanis le sol, tu le détrempes sous les pluies, tu bénis les semailles. 12 Tu couronnes une année de bienfaits ; * sur ton passage, ruisselle l’abondance. 13 Au désert, les pâturages ruissellent, * les collines débordent d’allégresse.14 Les herbages se parent de troupeaux + et les plaines se couvrent de blé. * Tout exulte et chante ! (Psaume 64,10-14)

Quand nous nous rendons compte que Dieu est amoureux de notre petitesse, que lui-même se fait petit pour mieux nous rencontrer, nous ne pouvons pas ne pas lui ouvrir notre cœur et le supplier : ‘‘Seigneur, aide-moi à être comme toi, donne-moi la grâce de la tendresse dans les circonstances les plus dures de la vie, donne-moi la grâce de la proximité face à toute nécessité, de la douceur dans n’importe quel conflit’’. Pape François

Aujourd’hui retransmission du chapelet à 15h30 sur KtO

Prière du pape Paul VI à Marie pour la paix dans le monde ;

Ainsi donc, vénérables frères, nous invoquerons la Sainte Vierge en ce mois qui lui est consacré et nous implorerons avec un regain de ferveur et de confiance ses grâces et ses dons. Et si les fautes si lourdes des hommes pèsent dans la balance de la justice divine et provoquent de justes châtiments, nous savons aussi que le Seigneur est « le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation », et qu’il a fait de Notre-Dame la généreuse dispensatrice des richesses de sa miséricorde.

Elle a connu les peines et les tribulations de la terre, le poids du labeur quotidien, la gêne et les inconvénients de la pauvreté, les douleurs du Calvaire : qu’elle vienne au secours de l’Église et de l’humanité. Qu’elle écoute avec bonté les invocations qui de partout lui demandent la paix. Qu’elle éclaire ceux qui dirigent la marche des peuples.

Et qu’elle obtienne du Seigneur, Maître des vents et des tempêtes, qu’il apaise les tempêtes où s’opposent les cœurs des hommes, et « qu’il accorde la paix à notre temps », la paix véritable, celle dont les fondements fermes et durables sont la justice et l’amour ; justice rendue au plus faible autant qu’au plus fort ; amour qui bannisse les errements causés par l’égoïsme ; de manière que la sauvegarde des droits de chacun ne dégénère pas en oubli ou en négation des droits d’autrui.