
Dimanche 18 septembre
La parabole contenue dans l’Évangile de ce dimanche (cf. Lc 16, 1-13) a pour protagoniste un administrateur rusé et malhonnête qui, accusé d’avoir dilapidé les biens de son maître, est sur le point d’être licencié. Dans cette situation difficile, il ne récrimine pas, il ne cherche pas de justifications et il ne se laisse pas décourager, mais il conçoit un moyen de s’en sortir pour s’assurer un avenir tranquille. Il réagit tout d’abord avec lucidité, en reconnaissant ses limites: «Piocher? je n’en ai pas la force; mendier? j’aurais honte…» (v. 3); puis il agit avec astuce, volant son maître une dernière fois. En effet, il appelle les débiteurs et réduit les dettes qu’ils ont envers le maître, pour s’en faire des amis et ensuite être récompensé par eux. C’est se faire des amis par la corruption et obtenir de la gratitude par la corruption comme, hélas, c’est chose courante.
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