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Mardi 16 mars

Parole de Dieu du jour : Jean 5,1-16

Commentaire

« L’attitude de cet homme nous fait réfléchir. Était-il malade ? Oui, il était peut-être paralysé, mais il semble qu’il pouvait marcher un peu. Mais il était malade dans son cœur […] dans son âme […] malade de pessimisme […] de tristesse […] de paresse. […] La réponse à l’offre de Jésus de guérir est une plainte contre les autres.

« L’attitude de cet homme nous fait réfléchir. Était-il malade ? Oui, il était peut-être paralysé, mais il semble qu’il pouvait marcher un peu. Mais il était malade dans son cœur […] dans son âme […] malade de pessimisme […] de tristesse […] de paresse. […] La réponse à l’offre de Jésus de guérir est une plainte contre les autres. (pape François)

Jésus demande : « Veux-tu être guéri ? » Parfois, je préférerais peut-être rester comme je suis parce que j’ai peur du changement ! Y a-t-il en moi une « cécité » à laquelle je suis accro ou coincé ?

La guérison physique de cet homme est le « signe » d’un appel à croire, un appel à une conversion spirituelle. Je prends ma place à la piscine avec les autres handicapés. Un jour Jésus passe s’approche de moi et me parle comme s’Il avait tout son temps juste pour moi. Quelle est ma réaction quand Il me demande si je désire être guéri ? Et la suite ?

Les dix conseils de saint Benoit pour une vie sereine (10) : Vivre chaque jour comme si c’était le dernier.

« Vivre tous les jours comme si vous aviez la mort devant les yeux, et un jour vous aurez raison ». La règle de saint Benoit apprend à ne pas s’éparpiller, à ne pas tomber dans le piège des urgences, ou dans l’autre excès, celui de la procrastination (paresse). Au contraire, pour atteindre une vie heureuse, il faut veiller à conduire sa vie de la manière centrée sur l’essentiel. Pour entrer dans la vie qui vient de l’au-delà, comme le moine l’a écrit dans son prologue, « le Seigneur dit, qui désire la vie, qui désire le bonheur, si tu l’appelles réponds : moi. Ainsi, il convient de vivre chaque jour comme si c’était le dernier, Pour saint Benoit dont la règle reflète tout simplement sa vie, il faut se rappeler à tout moment que la grâce est donnée à chacun. Et lorsqu’elle est donnée, elle conduit la personne « avec un cœur dilaté dans l’indicible douceur de l’amour » , « et tu parviendras » dit la règle.

Les clés pour réussir son examen de conscience chaque soir :

C’est encore saint Ignace qui l’explique en cinq étapes : 

  • Rendre grâce à Dieu pour ses bienfaits 
  • Lui demander la lumière de la grâce pour connaître ses péchés et les rejeter 
  • Passer en revue ce qui dans nos pensées, nos paroles, nos actions a pu être en opposition aux commandements divins
  • Demander pardon pour ses fautes 
  • Puis former le propos de s’amender
  • Confier un projet pour le lendemain

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Lundi 15 mars

Parole de Dieu du jour : Jean 4,43-54

Commentaire

Voici le récit d’un moment crucial dans la vie de ce père ! Un temps de crise peut signifier un danger, mais également une opportunité. La foi est une invitation à aller au-delà de ce que nous pouvons voir, toucher, mesurer. Un saut dans l’obscurité et la lumière. Le fonctionnaire qui désirait initialement que Jésus l’accompagne au chevet de son enfant malade a simplement cru à la parole que Jésus lui avait dite “ Va, ton fils est vivant”. Jésus guérit l’enfant par sa seule parole. Seigneur, aide moi à porter un regard nouveau sur ta parole, à l’écouter à nouveau dans l’émerveillement et la foi.

Jean élabore sa présentation de la vie publique de Jésus autour de sept «signes». Le premier est le changement de l’eau en vin à Cana; la lecture d’aujourd’hui décrit le second. Pour Jean un signe n’est pas seulement un événement extérieur inusité, mais une manifestation mystérieuse qui révèle Dieu et conduit à la foi. Ici, le fonctionnaire royal, tentant désespérément de sauver son fils mourant, implore Jésus de le guérir. Quand Jésus affirme que son fils vivra, «l’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite».

Les dix conseils de saint Benoit pour avoir une vie sereine (9) : se remettre en paix avant d’aller se coucher

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Dimanche 14 mars

4ème dimanche de carême

Parole de Dieu: Évangile selon Saint Jean 3, 14-21o

Commentaire

LE PÈRE A TANT AIMÉ LE MONDE

 Le texte d’évangile de ce jour, vient en conclusion du dialogue de Jésus avec Nicodème.

Dans ce passage d’Évangile, saint Jean nous invite à lever les yeux, à regarder… À lever les yeux sur le Christ élevé de terre. Or, nous le savons, frères et sœurs, le lieu de son élévation c’est la Croix. Jean était le seul des apôtres à se tenir au pied de la Croix, en compagnie de Marie, la Mère de Jésus. Ce matin, Jean nous invite à regarder le crucifié, à regarder la Croix et celui qui est attaché pour y découvrir l’amour suprême de Dieu, le Père. « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. » (Jn 4, 16.)

Le cardinal Hans Urs von Balthasar a écrit dans l’un de ses ouvrages que nous ne serons véritablement chrétiens que le jour où nous saurons déchiffrer sur le visage du crucifié, la beauté et l’amour de Dieu.

Saint Jean nous invite ce matin à lever notre regard et à oser regarder celui qui a souffert pour notre salut pour que nous y découvrions l’amour de Dieu le Père pour le monde et donc pour chacun d’entre nous.

« Dieu a tant aimé le monde… » Il y a là un regard positif sur les réalités du monde. De nos jours, comme de tous temps je crois, beaucoup sont tentés de regarder le monde de façon pessimiste : « le monde est pourri ; il n’y a rien à faire ! » Et les justifications à ce discours ne manquent pas lorsque nous lisons les journaux ou regardons les actualités. A longueur de colonnes s’étalent les violences, les bassesses de toutes sortes, les dépravations morales, les égoïsmes collectifs et individuels…

Tout cela existe. Et Dieu le voit, mais cependant, malgré tout cela – ou plus exactement – à travers tout cela, Dieu aime le monde et nous invite à l’aimer. Dieu aime ce monde ! Cela signifie qu’il ne se résigne pas au mal qui existe dans ce monde mais qu’il veut le sauver.

D’une certaine manière Dieu nous prend à contre-pied. Ce monde que nous jetterions parfois aux orties, voir dans la géhenne, Dieu l’aime. Dieu est passionné par sa création ; cette création inachevée qu’il est en train de conduire, avec notre collaboration, jusqu’à sa perfection.

La conversion qui nous est demandée dans ce temps de carême, c’est finalement d’adopter le regard de Dieu sur le monde, d’adopter son regard d’amour au lieu de continuer de gémir… Adopter son regard d’amour pour se laisser envoyer par lui, notre Père, et donner notre vie à notre tour, pour nos frères. « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. » Le Père a donné son Fils pour que tout homme qui croit en lui, ne périsse pas mais obtienne de lui la vie éternelle. (Cf. Jn 4, 15.)

Ce verset et ceux qui le suivent sont fondamentaux pour notre vie. Ils nous affirment deux choses. La première : « Dieu veut sauver tous les hommes, car il les aime tous. Dieu ne condamne personne. » Cette simple affirmation nous demande certainement une réelle conversion. Oser croire en un amour qui ne juge pas, qui ne condamne pas, mais qui appelle toujours à un mieux.

LE COIN DES FAMILLES

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