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Mercredi 24 mars

Parole de Dieu du jour : Jean 8,31-42

Commentaire

L’évangile d’hier s’était terminé avec cette note positive : beaucoup de juifs ont accepté d’accorder leur foi à Jésus. C’est à ceux-là que Jésus s’adresse aujourd’hui, mais le dialogue n’est pas forcément plus simple. Ces hommes ont peut-être un moment accepté de suivre Jésus, mais aussitôt ils expriment une résistance, ils peinent à se laisser guider par lui. Pourtant Jésus reste ferme ; l’accueil complet de la lumière de la foi, la véritable libération, passe par une fidélité totale à la parole de Jésus. Il peut nous arriver aussi d’accepter de faire confiance au Seigneur tout en émettant des réserves. Si l’approfondissement de l’intelligence de la foi passe par un questionnement nécessaire, les réserves que nous mettons à notre confiance au Christ sont autant de chaînes que nous nous mettons et qui nous empêchent de nous laisser libérer par lui. Quelles sont les réserves que je mets encore aujourd’hui à la lumière de Jésus et dont je peux lui demander la grâce d’être libéré ?

Douze paroles du pape François sur la famille (3)

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Mardi 23 mars

Parole de Dieu du jour : Jean 8,21-30

Commentaire

La discussion avec les Pharisiens devient un vrai dialogue de sourds ! Les interlocuteurs de Jésus semblent ne jamais comprendre ce que leur dit Jésus et ce dernier ne semble pas faire un grand effort de pédagogie. Dans ce dialogue, comme dans quelques autres, nous ne pouvons comprendre quelque chose que si nous acceptons d’emblée de faire confiance à Jésus. Jésus nous propose simplement de vivre avec lui, dans la lumière de son Père, ou de nous refermer sur nous-mêmes et sur notre péché. Jésus nous offre gratuitement cette vie dans la lumière, mais il nous faut encore l’accepter et la choisir positivement. L’évangile d’aujourd’hui se termine, sur cette note positive de la foi de nombreux juifs, qui se laissent saisir par la vie dans laquelle Jésus les fait entrer. À nous aujourd’hui, à l’approche de la semaine sainte, de nous laisser entraîner dans la vie que Jésus veut renouveler en nous.

Neuvaine de prière à l’occasion de la solennité de l’Annonciation :

« Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu.  » Luc 1; 36-37  

Méditation du Père Benoit Roze – La Visitation déjà annoncé ici sera un retentissement de l’allégresse qui avait déjà envahi l’âme de la Vierge-Marie lors de l’Annonciation, depuis que l’ange Gabriel lui avait dit: « Réjouissez-vous! » C’était d’ailleurs au nom de tous les hommes que Dieu l’avait appelée à se réjouir. Sa joie était donc destinée à se diffuser. Lors de son entrée dans la maison d’Élisabeth, elle se communiquera de manière explosive par le magnificat.

Cette explosion d’allégresse sera d’autant plus forte qu’au cours de la route qu’elle parcourra, elle n’aura cessé d’accumuler et laisser se dilater la joie en son cœur.

Vierge Marie, refaites pour nous, dans le secret de notre âme, votre Visitation, que comme Élisabeth nous puissions gouter cette joie supérieure que vous donnez. Transmettez-nous ce même rayonnement que vous avez-vous-même reçu pour que nous puissions aborder notre prochain comme porteurs nous aussi de grâce.

Prions

Très Sainte Vierge Marie, vous qui avez donné le oui qui sauva notre monde, nous vous en prions, intercédez auprès du Seigneur pour que nous puissions lui adresser notre oui de chaque jour. Priez l’Esprit Saint votre époux, de susciter parmi vos enfants, des volontaires pour la mission, capables de répondre oui à l’appel de leurs frères pauvres. Obtenez-nous la grâce de travailler chaque jour à la construction du règne de votre divin fils Jésus. Amen

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Lundi 22 mars

Parole de Dieu du jour : Jean 8,1-11

Commentaire

Les défauts que nous tolérerons le moins chez les autres sont souvent nos propres défauts. La colère que nous ressentons envers les autres est souvent la colère que nous ressentons envers nous-mêmes. Chaque pierre que je me prépare à lancer contre un autre me pèse. Aujourd’hui, je prie pour que le Seigneur m’aide à déposer mes pierres de rage et de ressentiment par terre et ainsi que je devienne libre.

Parfois, nous sommes submergés par le sentiment de notre propre culpabilité. Les rugissements d’accusation sont dans nos oreilles. Figés par la peur, nous attendons d’être condamnés. Seigneur, comme la femme dans la lecture, puissions-nous entendre les voix accablantes s’estomper jusqu’à ce qu’il ne reste plus que Ta voix nous disant de passer à autre chose et de ne plus pécher.

Année saint Joseph : 10 paroles de pape François extraites de l’exhortation sur la famille, Amoris Laetitia (2)

C’est impossible une famille qui ne rêve pas. Quand la capacité de rêver se perd dans une famille, les enfants ne grandissent pas, l’amour ne grandit pas, la vie s’affaiblit et s’éteint.

A toutes les femmes enceintes je voudrais demander affectueusement : protège ta joie, que rien ne t’enlève ta joie intérieure de la maternité. Cet enfant mérite ta joie

Neuvaine à la Vierge Marie à l’occasion de la solennité de l’annonciation

« Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père » Luc 1; 31-32

  Au moment de l’Annonciation, Marie adhère à la vérité abstraite du message de l’ange sur l’identité de son Fils. Jésus grandissant, elle gardera ce message dans son cœur, et tachera d’en retrouver toute la vérité dans la personne concrète de Jésus. Sans cesse, en contemplant son fils, elle se rappellera comment sa qualité et sa destinée lui avaient été prédites et elle s’efforcera de les apercevoir, de les lire dans le visage et les gestes de cet enfant mystérieux. On pourrait penser que le fait de se trouver constamment en compagnie du Fils de Dieu rendrait l’acte de foi très facile. Il n’en est rien car nous le savons sa vie s’écoulera d’une manière tellement ordinaire et tellement paisible, indistincte pour ainsi dire de la vie des enfants de son âge et empreinte certainement de la même banalité. Les années passant Marie ne pourra pas ne pas se poser la question : quand et comment se réalisera la prophétie de l’ange ? Jusqu’à présent, tout paraissait la démentir. L’ange avait annoncé des événements extraordinaires, qui ne se produisaient pas. C’est au frottement de cette banalité quotidienne que dut réagir la foi de la Vierge.

Vierge Marie, Merci de nous faire comprendre par cet enfantement que Jésus est présent, qu’Il nous tient compagnie. Il ne se fait pas nécessairement sentir, mais il ne cesse d’être là, au plus profonde de nous-même. Qu’Il puisse être pour nous une « douce obsession » pour que notre pensée se fixe sur Lui.

Prions

Très Sainte Vierge Marie, vous qui avez donné le oui qui sauva notre monde, nous vous en prions, intercédez auprès du Seigneur pour que nous puissions lui adresser notre oui de chaque jour. Priez l’Esprit Saint votre époux, de susciter parmi vos enfants, des volontaires pour la mission, capables de répondre oui à l’appel de leurs frères pauvres. Obtenez-nous la grâce de travailler chaque jour à la construction du règne de votre divin fils Jésus. Amen

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Dimanche 21 mars

5ème dimanche de carême

PAROLE DE DIEU : Évangile selon St Jean 12, 20-33
« Si le grain de blé tombé en terre meurt, il porte beaucoup de fruit »

Commentaire

En ce cinquième dimanche de Carême, l’évangéliste Jean attire notre attention par un détail curieux : quelques Grecs, de religion juive, venus à Jérusalem pour la fête de Pâques, s’adressent à l’apôtre Philippe et lui disent : « Nous voulons voir Jésus » (Jn 12, 21). Dans la cité sainte, où Jésus s’est rendu pour la dernière fois, il y a beaucoup de monde. Il y a les petits et les simples, qui ont accueilli joyeusement le prophète de Nazareth, reconnaissant en lui l’Envoyé du Seigneur. Il y a les grands prêtres et les chefs du peuple, qui veulent l’éliminer parce qu’ils le considèrent hérétique et dangereux. Il y a aussi des personnes, comme ces « Grecs », qui sont curieux de le voir et d’en savoir plus sur sa personne et sur les œuvres qu’il a accomplies, la dernière — la résurrection de Lazare — ayant fait grand bruit.

« Nous voulons voir Jésus » : ces paroles, comme tant d’autres dans les Évangiles, vont au-delà de l’épisode particulier et expriment quelque chose d’universel ; elles révèlent un désir qui traverse les époques et les cultures, un désir présent dans le cœur de nombreuses personnes qui ont entendu parler du Christ, mais qui ne l’ont pas encore rencontré. « Je désire voir Jésus » : c’est ce que ressent le cœur de ces personnes.

En répondant indirectement, de façon prophétique, à cette requête de pouvoir le voir, Jésus prononce une prophétie qui dévoile son identité et indique le chemin pour le connaître vraiment : « Voici venue l’heure où doit être glorifié le Fils de l’homme » (Jn 12, 23). C’est l’heure de la Croix ! C’est l’heure de la défaite de Satan, prince du mal, et du triomphe définitif de l’amour miséricordieux de Dieu. Le Christ déclare qu’il sera « élevé de terre » (v. 32), une expression à double sens : « élevé » parce que crucifié, et « élevé » parce qu’exalté par le Père dans la Résurrection, pour attirer tous les hommes à lui et réconcilier les hommes avec Dieu et entre eux. L’heure de la Croix, la plus sombre de l’histoire, est aussi la source du salut pour tous ceux qui croient en lui.

En poursuivant la prophétie sur sa Pâque désormais imminente, Jésus utilise une image simple et suggestive, celle du « grain de blé » qui, une fois tombé en terre, meurt pour porter du fruit (cf. v. 24). Dans cette image, nous trouvons un autre aspect de la Croix du Christ : celui de la fécondité. La Croix du Christ est féconde. La mort de Jésus, en effet, est une source intarissable de vie nouvelle, car elle porte en elle la force régénératrice de l’amour de Dieu. Immergés dans cet amour par le Baptême, les chrétiens peuvent devenir des « grains de blé » et donner beaucoup de fruits si, comme Jésus, « ils perdent leur vie » par amour de Dieu et de leurs frères (cf. v. 25).

C’est pourquoi, à ceux qui encore aujourd’hui «veulent voir Jésus», à ceux qui sont à la recherche du visage de Dieu; à celui qui a reçu une catéchèse étant petit et qui ne l’a plus approfondie ensuite et qui peut-être a perdu la foi; à tous ceux qui n’ont pas encore rencontré Jésus personnellement…; à toutes ces personnes, nous pouvons offrir trois choses: l’Evangile; le crucifix et le témoignage de notre foi, pauvre, mais sincère. L’Évangile : là nous pouvons rencontrer Jésus, l’écouter, le connaître. Le crucifix : signe de l’amour de Jésus qui s’est donné lui-même pour nous. Et puis une foi qui se traduise en gestes simples de charité fraternelle. Mais principalement dans la cohérence de vie entre ce que nous disons et ce que nous vivons, en cohérence entre notre foi et notre vie, entre nos paroles et nos actions. Évangile, crucifix, témoignage. Que la Vierge nous aide à apporter ces trois choses.

LE COIN DES FAMILLES

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