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Dimanche 30 mai : fête de la Sainte Trinité

Fête de la Sainte Trinité

Aujourd’hui, dimanche après la Pentecôte, nous célébrons la fête de la Très Sainte Trinité. Une fête pour contempler et louer le mystère du Dieu de Jésus Christ, qui est Un dans la communion de trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Pour célébrer avec un étonnement toujours nouveau le Dieu-Amour, qui nous offre sa vie gratuitement et qui nous demande de la diffuser dans le monde.

Les lectures bibliques d’aujourd’hui nous font comprendre que Dieu ne veut pas tant nous révéler qu’Il existe, mais plutôt qu’il est le « Dieu avec nous », proche de nous, qui nous aime, qui marche avec nous, s’intéresse à notre histoire personnelle et prend soin de chacun, à commencer par les plus petits et les plus démunis. Il « est Dieu là-haut, dans les cieux » mais aussi « ici-bas sur la terre » (cf. Dt 4, 39). Par conséquent, nous ne croyons pas en une entité lointaine, non ! Dans une entité indifférente, non ! Mais, au contraire, dans l’Amour qui a créé l’univers et qui a engendré un peuple, qui s’est fait chair, qui est mort et ressuscité pour nous, et qui en tant qu’Esprit Saint transforme tout et conduit tout à sa plénitude.

Saint Paul (cf. Rm 8, 14-17), qui a fait personnellement l’expérience de cette transformation opérée par le Dieu-Amour, nous communique son désir d’être appelé Père, ou plutôt « Papa » — Dieu est « notre Papa » —, avec la confiance totale d’un enfant qui s’abandonne dans les bras de celui qui lui a donné la vie. En agissant en nous, l’Esprit Saint — rappelle encore l’apôtre — fait en sorte que Jésus Christ ne se réduise pas à un personnage du passé, non, mais que nous le sentions proche, notre contemporain, et que nous fassions l’expérience de la joie d’être des enfants aimés par Dieu. Enfin, dans l’Evangile, le Seigneur ressuscité promet de rester avec nous pour toujours. Et c’est justement grâce à sa présence et à la force de son Esprit, que nous pouvons accomplir sereinement la mission qu’il nous confie. Quelle est cette mission ? Annoncer et témoigner son Évangile auprès de tous et ainsi élargir la communion avec Lui et la joie qui en découle. En marchant avec nous, Dieu nous remplit de joie et la joie est un peu le premier langage du chrétien.

Par conséquent, la fête de la Très Sainte Trinité nous fait contempler le mystère d’un Dieu qui crée, rachète et sanctifie sans cesse, toujours avec amour et par amour, et qui donne à chaque créature qui l’accueille de refléter un rayon de sa beauté, de sa bonté et de sa vérité. Il a depuis toujours choisi de marcher avec l’humanité et il forme un peuple qui est une bénédiction pour toutes les nations et pour toute personne, sans exclusion. Le chrétien n’est pas une personne isolée, il appartient à un peuple : ce peuple que Dieu forme. On ne peut pas être chrétien sans cette appartenance et cette communion. Nous sommes un peuple : le peuple de Dieu.

Que la Vierge Marie nous aide à accomplir avec joie la mission de témoigner au monde, assoiffé d’amour, que le sens de la vie est précisément l’amour infini et concret du Père, du Fils et du Saint-Esprit

                                                                                                                           Pape François

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Samedi 29 mai

Parole de Dieu : Marc 11,27-33

Commentaire :

Le chrétien n’est pas dans une logique « raisonnable » comme le reste du monde, il ne doit « pas avoir honte de vivre avec le scandale de la croix », a dit le pape François dans une homélie le 1er juin 2013, en évoquant aussi « le scandale de l’Incarnation ».

Le chrétien peut faire « toutes les œuvres sociales » possibles, jusqu’à provoquer l’admiration des autres : « Oh que c’est bien l’Église, que c’est beau les œuvres sociales que fait l’Église ! »… mais s’il explique qu’il agit ainsi « parce que ces personnes sont la chair du Christ, le scandale arrive », a fait observer le pape.

Pourtant, cette affirmation est le « point central » de l’action du chrétien, a-t-il rappelé : « l’Église n’est pas une organisation culturelle, religieuse, ni sociale; ce n’est pas cela. L’Église est la famille de Jésus. L’Église confesse que Jésus est le Fils de Dieu venu dans la chair. »

Il a dénoncé la tentation « séduisante » de « faire de bonnes choses sans le scandale du Verbe incarné, sans le scandale de la croix ». Sans l’incarnation du Verbe il manque le fondement de la foi : « c’est la vérité, c’est la révélation de Jésus. Cette présence de Jésus incarné. C’est l’essentiel ». Ce mystère ne peut « être supprimé ».

Mais le scandale de la croix attire la persécution du monde : dans l’Évangile du jour, les chefs des prêtres, les scribes et les anciens demandent à Jésus : « Par quelle autorité fais-tu cela ? » (Mc 11, 27-33). Jésus répond par une question : « Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? » et ne cède pas à leur « fausse curiosité » qui a pour but de lui « tendre un piège », a souligné le pape.

Pourquoi Jésus posait-il problème ? « Ce n’est pas parce qu’il faisait des miracles » ni parce qu’il prêchait la liberté du peuple, a répondu le pape. « Le problème qui scandalisait ces gens était que les démons criaient à Jésus : “Tu es le Fils de Dieu, tu es le Saint”. Cela est le point central ».

Comme cela est arrivé au Christ, le monde tend aussi des « pièges » aux chrétiens, pièges que le pape a traduit ainsi : « mais vous chrétiens, soyez un peu plus normaux, comme les autres personnes, raisonnables, ne soyez pas si rigides ». Derrière cette invitation, il y a celle de ne pas annoncer que « Dieu s’est fait homme », car « l’incarnation du Verbe est le scandale », a-t-il estimé.

Si les chrétiens deviennent « des chrétiens raisonnables, des chrétiens sociaux », il n’y aura « plus de martyrs ». Au contraire, s’ils affirment que « le Fils de Dieu est venu et s’est fait chair », s’ils prêchent « le scandale de la croix », « les persécutions viendront, la croix arrivera ».

En conclusion, le pape François a exhorté les fidèles à demander au Seigneur « de ne pas avoir honte de vivre avec ce scandale de la croix ». Il a invité à invoquer de Dieu la sagesse, pour « ne pas se laisser prendre au piège par l’esprit du monde qui fera toujours des propositions éduquées, des propositions civilisées, de bonnes propositions ». Mais ces propositions nient « le fait que le Verbe se soit incarné », un fait qui « scandalise » et « détruit l’œuvre du diable ». P.FB

Prière de saint Augustin sur la Trinité (conclusion du ch.28 du traité sur la Trinité)

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Mardi 25 mai

Parole de Dieu : Marc 10,28-31

 Pierre se mit à dire à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. » Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre  sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle.  Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers. »

Commentaire :

Quitter… Ce verbe traverse toute la Bible pour décrire le chemin spirituel que propose Dieu qui mène à la profusion. Pour recevoir, il faut savoir quitter. Et pour l’homme, ce chemin n’est pas aisé. Dieu avait invité Abraham à quitter sa famille, ses parents, sa terre pour recevoir à profusion. Abraham était riche et il avait beaucoup à laisser. Il l’a fait, il a su mettre sa confiance en Dieu, parce que Dieu l’appelait.

Dans la foi, Pierre marche sur les pas d’Abraham, le père des croyants. Pierre n’est qu’un pécheur, pas très riche, mais il a quitté des personnes, ses proches, son métier, la terre de Galilée, pour répondre à l’appel de Jésus.
Jésus donne beaucoup à ceux qu’il rencontre, à ceux qui vont devenir ses proches, aux Douze. Jésus veux nous donner beaucoup aussi.  A nous, aujourd’hui ? Que va-t-il donner ? Nous percevons une pointe d’inquiétude dans la question de Pierre qui se fait porte-parole des Douze et notre porte-parole.
Pour découvrir les nouvelles terres où se déploient les dons de Dieu, des personnes, des amitiés à rencontrer et à vivre, il va nous falloir aujourd’hui entrer dans une certaine rupture. Jésus nous invite à quitter nos idées, nos préjugés, nos conceptions parfois trop rigides. Il nous invite sur la terre de l’émerveillement, de l’accueil des mains ouvertes pour le recevoir. Relisons le texte de Paul aux Galates (chapitre 5) que nous lisions à la messe dimanche. Les dons de l’Esprit sont là pour nous faire croître dans le désir de nous donner.      P.FB

Mois de Marie : 31 jours de prière avec les sanctuaires du monde entier.

25 mai : Sanctuaire national de Ta’Pinu (Malte) : Prière pour les enseignants, les étudiants, et les éducateurs.

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Lundi 24 mai : Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église

Parole de Dieu du jour : Jean 19,25-34

Commentaire

J’entre dans une église, je me trouve au pied ou en face de la Croix, qu’est-ce que je ressens ? Est-ce que je sens que Jésus meurt par amour, totalement solidaire avec nous les humains ? Il ne nous juge pas !

Quand je suis à la messe : l’Eucharistie, le prêtre dit : « Ceci est mon corps livré pour vous ». L’amour est la force motrice de toute la vie de Jésus sur cette planète ; est-ce que je comprends cela ? Est-ce que j’entends son appel à devenir comme lui ? Pour donner mon « corps » et tout mon être dans le service aimant ?

Quand je revois ma vie, puis-je me souvenir des moments où j’ai été appelé à faire le don « aimant » de quelque chose ou de moi-même et que j’ai pu le faire ? Et lorsque je n’ai pas été en mesure de me « donner » ? Quelles ont été les retombées de tout cela ?

Je veux être là, avec Jésus, dans une présence aimante. Et je demande l’intercession de la Mère de l’Église, Marie.                                         PFB

Le Mois de Marie : 31 jours de prière avec les sanctuaires du monde entier :

24 mai : Sanctuaire de Notre Dame de Lourdes en Birmanie : Prière pour ceux qui garantissent les services essentiels.

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