Lien hebdomadaire paroissial

Dimanche 3 janvier

En ce début d’année 2021, je vous présente mes plus sincères vœux de paix et de joie, à vous et à toutes vos familles. L’année 2020 a été marquée par la crise sanitaire avec toutes ces conséquences. Je voudrais assurer, une nouvelle fois, toutes celles et ceux qui ont été touchés par la perte d’un être cher, notamment à cause de la Covid19.

Nous devons espérer une meilleure année pour 2021, en espérant que nous allons éradiquer au maximum la diffusion du virus. Espérons aussi pour que les conditions sociales et économiques ne s’aggravent pas trop dans nos familles et nos relations. Espérons aussi pour que notre paroisse soit un lieu de ressourcement profond et d’accompagnement de chacune de nos familles dans les joies comme dans les peines.

Soyez assurés de ma prière et de ma fidélité.

                                                                                                  Père Frédéric Benoist

ANNONCES

  • Secrétariat : Déménagement à partir du 4 Janvier, le secrétariat de la paroisse est à la cure de =Pontcharra au 7 place Jean XXIII à Pontcharra (69490 Vindry sur Turdine) permanence du lundi au samedi 9h 11h30
  • Téléphonie : Nous rencontrons des soucis de téléphonie. Visiblement un souci de transfert de ligne par ORANGE depuis une semaine. N’hésitez pas à laisser un message sur le portable -du père Frédéric Benoist : 0611158552 fredbenoist@gmail.com -ou Evelyne Maënhaut : 0614640420 e.maenhaut@lyon.catholique.fr
  • Catéchèse et aumônerie : les rencontres ne peuvent pas reprendre suivant les consignes sanitaires. En attente, nous vous communiquerons les informations suivant les directives gouvernementales. Vos animateurs reprendront contacts avec vous pour un suivi par mail ou visioconférence.

FÊTE DE L’ÉPIPHANIE : PAROLE DE DIEU Evangile selon saint Matthieu 2,1-12

COMMENTAIRE DU PAPE FRANÇOIS

Aujourd’hui, fête de l’Epiphanie du Seigneur, l’Evangile (cf. Mt 2, 1-12) nous présente trois attitudes avec lesquelles a été accueillie la venue du Christ Jésus et sa manifestation au monde. La première attitude : recherche, recherche empressée ; la deuxième : indifférence ; la troisième : peur.

Recherche empressée : les Mages n’hésitent pas à se mettre en chemin pour chercher le Messie. Arrivés à Jérusalem, ils demandent : « Où est le roi des juifs qui vient de naître ? Nous avons vu, en effet, son astre à son lever et sommes venus lui rendre hommage » (v. 2). Ils ont fait un long voyage et à présent, avec un grand empressement, ils cherchent à savoir où se trouve le Roi nouveau-né. A Jérusalem, ils s’adressent au roi Hérode, qui demande aux grands prêtres et aux scribes de s’informer sur le lieu où devait naître le Messie.

A cette recherche empressée des Mages, s’oppose la deuxième attitude : l’indifférence des grands prêtres et des scribes. Ils ne se dérangeaient pas beaucoup, ceux-là. Ils connaissent les Écritures et sont en mesure de donner la réponse juste sur le lieu de la naissance : « A Bethléem de Judée ; ainsi, en effet, est-il écrit par le prophète » (v. 5). Ils savent, mais ils ne se dérangent pas pour aller trouver le Messie. Et Bethléem est à quelques kilomètres, mais ils ne bougent pas.

La troisième attitude, celle d’Hérode est encore plus négative : la peur. Il a peur que cet enfant ne lui enlève son pouvoir. Il appelle les Mages et se fait dire quand leur était apparue l’étoile, et les envoie à Bethléem en disant : « Allez-vous renseigner […] sur l’enfant ; et quand vous l’aurez trouvé, avisez-moi, afin que j’aille, moi aussi, lui rendre hommage » (v. 7-8). En réalité, Hérode ne voulait pas aller adorer Jésus ; Hérode veut savoir où se trouve l’enfant non pas pour l’adorer, mais pour l’éliminer, car il le considère comme un rival. Et réfléchissez bien : la peur conduit toujours à l’hypocrisie. Les hypocrites sont ainsi parce qu’ils ont peur dans leur cœur.

Ce sont les trois attitudes que nous trouvons dans l’Evangile : recherche empressée des Mages, indifférence des grands prêtres, des scribes, de ceux qui connaissaient la théologie ; et peur, d’Hérode. Et nous aussi, nous pouvons réfléchir et choisir : laquelle des trois adopter ? Est-ce que je veux m’empresser d’aller vers Jésus ? « Mais Jésus ne me dit rien à moi… je reste tranquille… ». Ou bien ai-je peur de Jésus et je voudrais l’éliminer de mon cœur ?

L’égoïsme peut inciter à considérer la venue de Jésus dans sa vie comme une menace. Alors, on cherche à supprimer ou à faire taire le message de Jésus. Quand on suit les ambitions humaines, les perspectives les plus confortables, les inclinations au mal, Jésus est perçu comme un obstacle.

D’autre part, la tentation de l’indifférence est également toujours présente. Tout en sachant que Jésus est le Sauveur — le nôtre, de nous tous — on préfère vivre comme s’il ne l’était pas : au lieu de se comporter en cohérence avec sa foi chrétienne, on suit les principes du monde, qui poussent à satisfaire les inclinations à l’arrogance, à la soif de pouvoir, aux richesses.

Nous sommes au contraire appelés à suivre l’exemple des Mages : être empressés dans la recherche, prêts à se déranger pour rencontrer Jésus dans notre vie. Le rechercher pour l’adorer, pour reconnaître qu’Il est notre Seigneur, Celui qui indique le véritable chemin à suivre. Si nous avons cette attitude, Jésus nous sauve vraiment, et nous pouvons vivre une belle vie, nous pouvons grandir dans la foi, dans l’espérance, dans la charité envers Dieu et envers nos frères.

                                                                            Pape François

LE COIN DES ENFANTS

La visite des mages : Vidéo et fiche d’activité téléchargeable ci dessous

vidéos

avec Théobule avec fiche d’activités

ou playmobiles

CALENDRIER PAROISSIAL

Messes en semaine :

  • Mardi 5 Janvier, messe à 9h à saint André
  • Mercredi 6 messe à 17h à Ancy
  • jeudi 7 Messe à 9h à sainte Madeleine
  • vendredi 8 Messe à 17h à la chapelle de Vindry

Messes du week-end du 9-10 Janvier :

  • Samedi 9 janvier à 18h30 à Pontcharra ;
  • Dimanche 10 janvier à 9h à Valsonne – 10h à sainte Madeleine – 11h à St Romain de Popey

Adoration du saint Sacrement et confessions 

le samedi matin de 10h à 12h à sainte Madeleine

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Dimanche 13 décembre

PAROLE DE DIEU

Références bibliques :Lecture du Livre d’Isaïe. 61. 1 à 11 ; Cantique de Marie : Luc 1. 46 à 54 ; Lettre de saint Paul aux Thessaloniciens. 1 Thes. 5. 16 à 24 ; Evangile selon saint Jean. 1. 6 à 28

Lettre de saint Paul apôtre aux Théssaloniciens (1Th.5,16-24)

 Soyez toujours dans la joie,  priez sans relâche,  rendez grâce en toute circonstance : c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus.

 N’éteignez pas l’Esprit, ne méprisez pas les prophéties, mais discernez la valeur de toute chose : ce qui est bien, gardez-le ;  éloignez-vous de toute espèce de mal.

 Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie tout entiers ; que votre esprit, votre âme et votre corps, soient tout entiers gardés sans reproche pour la venue de notre Seigneur Jésus Christ.  Il est fidèle, Celui qui vous appelle : tout cela, il le fera.

COMMENTAIRE

Ces derniers dimanches, la liturgie a souligné ce que signifie se mettre dans une attitude de veille et ce qu’implique concrètement de préparer le chemin du Seigneur. En ce troisième dimanche de l’Avent, dit «dimanche de la joie», la liturgie nous invite à saisir l’esprit avec lequel tout cela arrive, c’est-à-dire, justement, la joie. Saint Paul nous invite à préparer la venue du Seigneur en assumant trois attitudes. Ecoutez-bien: trois attitudes. D’abord, la joie constante; deuxièmement, la prière persévérante; troisièmement, l’action de grâce permanente. Joie constante, prière persévérante, action de grâce permanente.

La première attitude est la joie constante: «Restez toujours joyeux» (1 T 5, 16), dit saint Paul. Cela signifie rester toujours dans la joie, même quand les choses ne vont pas selon nos désirs; mais il y a cette joie profonde, qui est la paix: celle-ci aussi est joie, elle est à l’intérieur. Et la paix est une joie «au niveau du sol», mais c’est une joie. Les angoisses, les difficultés et les souffrances traversent la vie de chacun, nous les connaissons tous; et souvent, la réalité qui nous entoure semble être inhospitalière et aride, semblable au désert dans lequel retentissait la voix de Jean-Baptiste, comme le rappelle l’Evangile d’aujourd’hui (cf. Jn 1, 23). Mais précisément les paroles de Jean-Baptiste révèlent que notre joie repose sur une certitude, que ce désert est habité: «Au milieu de vous — dit-il — se tient quelqu’un que vous ne connaissez pas» (v. 26). Il s’agit de Jésus, l’envoyé du Père qui vient, comme le souligne Isaïe, «porter la nouvelle aux pauvres, panser les cœurs meurtris, annoncer aux captifs la libération et aux prisonniers la délivrance, proclamer une année de grâce de la part de Yahvé» (61, 1-2). Ces paroles, que Jésus fera siennes dans le discours de la synagogue de Nazareth (cf. Lc 4, 16-19), expliquent que sa mission dans le monde consiste dans la libération du péché et des esclavages personnels et sociaux qu’il produit. Il est venu sur la terre pour redonner aux hommes la dignité et la liberté des enfants de Dieu, que Lui seul peut communiquer, et à travers cela, pour donner la joie.

La joie qui caractérise l’attente du Messie se fonde sur la prière persévérante: c’est la deuxième attitude. Saint Paul dit: «Priez sans cesse» (1 Ts 5, 17). Au moyen de la prière, nous pouvons entrer dans une relation stable avec Dieu, qui est la source de la véritable joie. La joie du chrétien ne s’achète pas, elle ne peut pas s’acheter: elle vient de la foi et de la rencontre avec Jésus Christ, raison de notre bonheur. Plus nous sommes enracinés dans le Christ, plus nous sommes proches de Jésus, plus nous retrouvons la sérénité intérieure, même au milieu des contradictions quotidiennes. Pour cela, le chrétien, ayant rencontré Jésus, ne peut pas être un prophète de malheur, mais un témoin et un messager de joie. Une joie à partager avec les autres; une joie contagieuse qui rend moins difficile le chemin de la vie.

La troisième attitude indiquée par Paul est l’action de grâce permanente, c’est-à-dire l’amour reconnaissant à l’égard de Dieu. Il est en effet très généreux avec nous, et nous sommes invités à toujours reconnaître ses bienfaits, son amour miséricordieux, sa patience et sa bonté, en vivant ainsi dans une action de grâce incessante.

Joie, prière et gratitude sont trois attitudes qui nous préparent à vivre Noël de façon authentique. Joie, prière et gratitude. Disons-le tous ensemble : joie, prière et gratitude [La foule répète]. Encore une fois ! [La foule répète]. Dans cette dernière étape du temps de l’Avent, nous nous confions à l’intercession maternelle de la Vierge Marie. Elle est « cause de notre joie», non seulement parce qu’elle a engendré Jésus, mais parce qu’elle nous renvoie constamment à Lui.

MESSES

Lieux et horaires des messes, semaine du 14 au 19 Décembre :

Mardi 15 Décembre messe à 9h dans la crypte de l’église saint André : Mercredi 16 Décembre messe à 17h à saint Marcel ; Jeudi 17 Décembre messe à 9h à sainte Madeleine ; Vendredi 18 Décembre : messe à 17h à Saint Loup.

Messes dominicales Samedi 19 et Dimanche 20 Décembre :

Samedi 19 Décembre :18h30 à Pontcharra ; Dimanche 20 Décembre : 9h à Affoux ; 10 h à Sainte Madeleine ; 11h aux Olmes

Offices de Noël

Jeudi 24 Décembre :

17h en l’église saint André de Tarare ;  17h30 en l’église sainte Madeleine de Tarare ;18h en l’église saint Antoine de Pontcharra ; 19h en l’église de Valsonne ; 19h30 en l’église saint Romain de Popey ; Minuit : en l’église saint Pierre de Dareizé

Vendredi 25 Décembre :

10h en l’église des Olmes ; 10h en l’église sainte Madeleine de Tarare ; 10h30 en l’église des Sauvages.

A toutes les messes du Week-end, le panier du frère est déposé au fond des églises.

Consignes sanitaires pour les fêtes de Noël :

Dès mardi prochain, 15 décembre, la France vivra une nouvelle étape de son confinement. Un couvre-feu à partir de 20h sera imposé sur l’ensemble du territoire… sauf pour le soir de Noël, le 24 décembre. Les messes publiques seront donc possibles le soir de Noël à condition de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et n’occuper qu’une rangée sur deux, la jauge convenue entre la Conférence des évêques de France et les autorités. Merci d’arriver en famille, et suffisamment en avance pour que nous puissions vous accueillir et vous placer dans l’église famille par famille.

Les fidèles pourront se rendre aussi à la messe de minuit. A Dareizé.  Il sera possible de se déplacer sans attestation cette nuit-là. C’est à une discipline collective que nous vous appelons. Nos églises seront là pour vous accueillir au mieux. Nous espérons ne pas être obligés d’empêcher des familles d’entrer dans nos églises.

Le port du masque durant toute la célébration et l’utilisation du gel sont obligatoires. Aucune exception ne sera acceptée dans nos églises.  Nous veillerons à bien garder une juste distanciation dans tous nos déplacements et processions dans nos églises.

Le temps de l’Avent :

le coin ressources des enfants et des jeunes et des plus grands !

Cliquez ou recopiez le lien pour visionner

  • Le coin des petits : Vidéo conte playmobile

               DE L’ANNONCIATION À LA VISITATION – CADICHON ET LA NATIVITÉ 1/4 – YouTube

  • Le coin des enfants : une vidéo et une fiche d’activité en pièce jointe

L’Annonce à Marie – Lc 1, 26-38 – catéchèse enfants – Théobule (theobule.org)

Je regarde les vidéos de la semaine
J’imprime la fiche d’activités
  • Pastorale des jeunes / aumônerie :

Quiz de l’Avent : QUIZZ de NOËL (google.com)

Finalement qu’expriment tous ces signes ? – “C’est Dieu qui se fait signe dans l’ordinaire de nos vies”. Comment comprends-tu cette affirmation ? – En conclusion, qu’est-ce qui est essentiel dans ce temps de l’Avent ?

  • Ressource : un calendrier de l’Avent pour tous ! n’hésitez pas même

Avent 2020 : Laudato Si résonne avec Fratelli Tutti (myadvent.net)

Calendrier de l’avent (adventmyfriend.com)

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Dimanche 6 décembre

PAROLE DE DIEU DU JOUR : Marc 1,1-8

  • Livre d’Isaie 40,1-5.9-11 
  • Psaume 84
  • Deuxième lettre de Pierre apôtre 3,8-14
  • Marc 1,1-8

COMMENTAIRE D’UN MOINE

Dimanche dernier, nous sommes entrés en Avent, dans ce temps nouveau qui nous prépare au retour du Christ, avec cet appel redoublé : « Veillez, restez éveillés, ne vous endormez pas ».

Aujourd’hui, nous entrons dans l’Evangile : « Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus, Christ, Fils de Dieu ». Marc est le seul des 4 évangiles à ouvrir ainsi la Bonne Nouvelle ; en quelques mots, tout est dit et chaque mot compte, surtout les 3 derniers : Jésus, Christ, Fils de Dieu.

 Tout l’évangile de Marc, nous le savons a pour objectif de nous faire découvrir qui est Jésus. Qui est-il ? Sa naissance, il n’en parle pas, mais sa mort sur la croix en finale de l’évangile sera la réponse à cette question, avec une parole affirmée clairement, non pas par un disciple, mais par le centurion romain qui l’a vu mourir : « Vraiment cet homme était Fils de Dieu » C’est pourquoi il est important pour nous d’entrer à nouveau dans l’évangile de Marc pour mieux comprendre qui est Jésus, et devenir son disciple.

 C’est un commencement, dit Marc. Ce 1°mot de l’évangile n’a pas été choisi au hasard ; c’est un clin d’œil  qui nous renvoie à la 1° page de la Bible, au récit de la Genèse quand il est dit « Au commencement Dieu créa le ciel et la terre » et que l’Esprit de Dieu planait sur les eaux. Attention, semble nous dire Marc, tout commence, tout recommence et ce n’est pas une nouveauté de pacotille ou de quinzaine commerciale où il n’y a que l’emballage qui change. Ce sera vraiment avec Jésus une nouvelle création : comme il est dit dans la 2° lettre de Pierre : « Nous attendons un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice » : c’est vrai, nous l’attendons encore, mais Marc veut nous dire que cela commence déjà avec Jésus mort et ressuscité, parce que lui, « vous baptisera dans l’Esprit Saint.» Oui, c’est étonnant de trouver cela, annoncé par Jean Baptiste, à la 1° page de l’Evangile. C’est vraiment du neuf.

 Autre clin d’œil : la voix qui crie dans le désert. Marc ne l’a pas inventée, il est allé la chercher dans le livre du prophète Esaïe, le livre de la Consolation, et c’est pour annoncer un chemin qui s’ouvre, un chemin de libération, un retour d’exil, une bonne nouvelle, car le prophète continue : « Elève la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem, élève la voix, ne crains pas. » Cette 2° partie du livre d’Esaïe, ch 40 à 55, on dit que c’est l’Evangile du Premier Testament.

Pourquoi Marc commence-t-il son évangile par la prédication fulgurante de Jean Baptiste ? En effet, c’est un personnage haut en couleur qui paraît dans le désert, vêtu bizarrement, se nourrissant de sauterelles et de miel sauvage. Il proclame un baptême de conversion pour le pardon des péchés, et là il rejoint le message de consolation d’Esaïe : « Parlez au cœur de Jérusalem. Dites-lui que son service (c’est à dire son temps de déportation) est accompli, son crime est expié. »

 Pourquoi tout le monde vient-il vers Jean, de Jérusalem et de toute la Judée ? Parce qu’à l’époque de Jésus, le peuple juif attendait encore une véritable délivrance. Cinq siècles auparavant, il était parti en exil à Babylone, en châtiment de ses infidélités ; puis il était revenu comme l’avait annoncé Esaïe, comme le chante le psalmiste dans le psaume 84, mais à l’époque de Jean Baptiste, l’exil n’était pas totalement fini. Territoire occupé, domination des Romains, certains rêvaient de les chasser. Tant que l’exil durait encore, les péchés n’étaient pas tout à fait pardonnés. Alors le message de Jean et le baptême d’eau prennent tout leur sens : un nouvel exode est en train de se préparer, un chemin dans le désert, une traversée du Jourdain, et la conversion dont il est parlé n’est pas une conversion morale, même si elle comporte une vie droite ; c’est un appel à se retourner, à revenir à l’alliance, à revenir au Dieu qui sauve et qui seul peut mettre fin à tout exil.

Mais Jean annonce la venue d’un plus fort : il ouvre le chemin et c’est Jésus qui va venir, mais il ne sera pas reconnu par les siens. Pourtant c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés et qui baptisera dans l’Esprit Saint. Saurons-nous le reconnaître aujourd’hui dans nos vies ?

 Frères et Sœurs, entrons dans l’Evangile, dans cette bonne nouvelle dont notre monde a tant besoin. Soyons porteurs et témoins de ce salut de Dieu. Savez-vous ce que Gandhi disait aux chrétiens à la fin de sa vie : « Vous avez entre les mains un livre qui contient suffisamment de dynamite pour réduire en miettes toute la civilisation, pour faire de ce monde dévasté par la guerre un monde en paix, mais vous faites comme s’il s’agissait juste d’un morceau de bonne littérature.» Voilà de quoi stimuler notre attente du retour du Christ et st Pierre nous l’a dit : « Par notre conversion, nous pouvons hâter ce retour ».  Avec Jean Baptiste, avec le pape François, entrons dans la joie de l’Evangile, dans l’Alliance nouvelle, dans le renouvellement de toutes choses.

Frère Basile (prieuré de saint Benoit)

CALENDRIER PAROISSIALE

Messes en semaine :

Mardi  8 Décembre : Fête de l’Immaculée conception : messe à 9h à sainte Madeleine ; Messe à 18h  (avec Vêpres à ND de la Roche et à la chapelle de Grévilly (commune de st Forgeux)

  • Mercredi 9 Décembre : messe à 17h. à ANCY 
  • Jeudi 10 Décembre messe à 9h. à Sainte Madeleine
  • Vendredi 11 Décembre messe à 17h chapelle de Vindry

Messes du dimanche

Samedi 12 décembre à 18h30 à Pontcharra

Dimanche 13 décembre à 9h à Valsonne ; 10h à la Madeleine ; 11h à saint Forgeux

Appel à l’illumination : illuminez comme jamais
  https://youtu.be/_9ZToANr8WA

histoire du 8 décembre

En ce 8 décembre si particulier, vous êtes invitez à illuminer vos fenêtres et à vous rendre dans vos églises qui restent ouvertes pour prier Marie et nous seront heureux de vous accueillir !

  • 9h messe en l’église Sainte Madeleine de Tarare
  • A partir de 16h30 :   Accueil dans les églises avec démarche des familles, temps de prière, procession :
  • Tarare Sainte Madeleine 
  • Pontcharra
  • Les Olmes 
  • St Forgeux , église
  • Saint Clément A partir de 17h30
  • Chapelle Notre Dame de la Roche (Les Sauvages) accueil A partir de 17h30
  • 18h prière (office des vêpres) : les cloches sonnent dans les 16 clochers : Tarare/Pontcharra/Les Olmes/St ForgeuxA la chapelle Notre Dame de Grevilly avec messe /Saint Clément/Saint Loup/ Saint Romain/Saint Marcel/Joux/Chapelle Notre Dame de La Roche avec messe
  • A partir 19h : Illumination de nos maisons et prière familiale     
  •  Chacun est invité à déposer son intention de prière (possibilité de la préparer sur place)   et des lumignons « Merci Marie » sont disponibles dans vos église( offrande 2€)
disponible dans vos églises

Bonne fête de l’Immaculée et soyons solidaires et en union de prière les uns avec les autres !

LE TEMPS DE L’AVENT : le coin des enfants et des jeunes

  • Enfants 7- 11ans : 2ème semaine de l’Avent : vidéos et activité en PJointe

Jean-Baptiste : « voici qu’il va venir ! » – Mc 1, 1-8 – catéchèse enfants – Théobule (theobule.org)

  • Aumônerie –  Le coin des jeunes : Calendrier à télécharger pour se préparer chaque jour

CALENDRIER DE L’AVENT A DIFFUSER LARGEMENT

Message Mgr Dusbost

Regarder la vidéo de démarrage (lien YouTube) de notre évêque.

 Consigne avant visionnage : repère les mots que l’évêque utilise pour parler de ce temps de préparation de Noël.

 => Temps d’échange : – Est-ce que les mots de l’évêque rejoignent les mots des jeunes ? – En quoi son message permet d’aller plus loin ?

Message de Mgr Dubost aux jeunes L’avent – YouTube

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Dimanche 22 novembre

Parole de Dieu de ce dimanche

  • Ezechiel 34,11-12.15-17
  • Psaume 22
  • Première lettre de Paul aux Corinthiens 15,20-26.28
  • Evangile selon saint Matthieu 25,31-46

COMMENTAIRE

Chers paroissiens


En ce dernier dimanche de l’année liturgique, nous célébrons la solennité du Christ Roi de l’univers. Sa royauté est une royauté d’orientation, de service, et aussi une royauté qui s’affirmera, à la fin des temps, comme jugement. Aujourd’hui, nous avons devant nous le Christ comme roi, pasteur et juge, qui montre les critères d’appartenance au Royaume de Dieu. Voilà les critères.

La page évangélique s’ouvre par une vision grandiose. S’adressant à ses disciples, Jésus dit: «Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges, alors il prendra place sur son trône de gloire» (Mt 25, 31). Il s’agit de l’introduction solennelle du récit du jugement universel. Après avoir vécu l’existence terrestre dans l’humilité et la pauvreté (nous pouvons une nouvelle fois relire le discours des Béatitudes Matthieu 5), après avoir appelé ces disciples à cette même humilité, Jésus apparaît à présent dans la gloire divine qui lui appartient, entouré par des foules d’anges. L’humanité tout entière est convoquée devant lui et il exerce son autorité en séparant les uns et les autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres.


A ceux qu’il a placés à sa droite, il dit: «Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir» (vv. 34-36). Les justes sont surpris parce qu’ils ne se rappellent pas avoir jamais rencontré Jésus, et encore moins l’avoir aidé de
cette façon; mais lui déclare: «Dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait» (v. 40). Cette parole ne finit jamais de nous frapper, parce qu’elle nous révèle à quel point arrive l’amour de Dieu: au point de s’identifier à nous, mais pas quand nous allons bien, quand nous sommes en bonne santé et heureux, non, mais quand nous sommes dans le besoin. Et c’est de cette façon cachée qu’il se laisse rencontrer, qu’il nous tend la main en tant que mendiant. Jésus révèle ainsi le critère décisif de son jugement, c’est-à-dire l’amour concret pour le prochain en difficulté. Et ainsi se révèle le pouvoir de l’amour, de la royauté de Dieu: solidaire avec qui souffre pour susciter partout des attitudes et des œuvres de miséricorde.


La parabole du jugement se poursuit en présentant le roi qui éloigne de lui, ceux qui, durant leur vie, ne se sont pas préoccupés des besoins de leurs frères. Dans ce cas aussi, ceux-là sont surpris et demandent: «Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé ou assoiffé, étranger ou nu, malade ou prisonnier, et de ne te point secourir?» (v. 44). Sous-entendu: «Si nous t’avions vu, nous t’aurions sûrement aidé!». Mais le roi répondra: «Dans la mesure où vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, à moi non plus vous ne l’avez pas fait» (v. 45). A la fin de notre vie, nous serons jugés sur l’amour, c’est-à-dire sur notre engagement concret à aimer et à servir Jésus dans nos frères les plus petits et le plus dans le besoin. Ce mendiant, ce nécessiteux qui tend la main est Jésus; ce malade que je dois visiter est Jésus; ce prisonnier est Jésus; cet affamé est Jésus. Pensons à cela.


Jésus viendra à la fin des temps pour juger toutes les nations, mais il vient à nous chaque jour, de tant de façons, et nous demande de l’accueillir. Que la Vierge Marie nous aide à le rencontrer et à le recevoir dans sa Parole, et dans le même temps dans nos frères et sœurs qui souffrent de la faim, de la maladie, de l’oppression, de l’injustice. Puissent nos cœurs l’accueillir dans l’ aujourd’hui de notre vie, afin que nous soyons accueillis par Lui dans l’éternité de son Royaume de lumière et de paix.


Père Frédéric Benoist, curé de la paroisse.

Lettre de saint Paul aux confinés qui attendent le retour de la messe

Voici un étrange manuscrit. Pierre Durieux a imaginé la dernière épître (virtuelle) de saint Paul s’adressant du Ciel aux Gallo-romains éprouvés par l’épidémie et le confinement. En l’attente de la reprise de la messe, l’apôtre des nations propose de retrouver le chemin de l’adoration. Inspirant et exclusif.

Frères et soeurs, on me rapporte que vous vous sentez faibles… On me dit que la situation de votre pays est complexe en ce moment. Votre Église vient de demander à vos gouvernants s’il était possible de célébrer la messe, dans vos églises qui ne vous appartiennent plus depuis l’édit de séparation de l’an 1905 après la naissance du Christ. C’est ça ? Et vos autorités auraient refusé à votre Église la célébration des messes en raison des normes sanitaires, tout en permettant des moments de prière. C’est bien ça ! Comme cela risque de durer ou de se reproduire, vous me demandez mon avis… Tout cela est effroyablement compliqué pour moi qui suis un vieil homme… Mais puisque vous insistez, moi, Paul, j’écris ces mots de ma propre main.

Venez, adorez !


Comme je le disais à Tite (3, 1), « rappelle à tous qu’ils doivent être soumis aux gouvernants et aux autorités, qu’ils doivent leur obéir et être prêts à faire tout ce qui est bien ». Tant que vos évêques n’auront pas obtenu gain de cause pour célébrer la messe dans vos églises, mais tant que vous pouvez y prier, organisez donc des grands moments d’adoration ! Vous ne pouvez pas manger le corps du Christ mais vous pourrez ainsi Le déconfiner de son tabernacle et Le voir.

Vous vous préparerez ainsi à votre vie éternelle, comme l’a justement dit Jean : « Nous serons semblables à Lui, parce que nous Le verrons tel qu’Il est » (1 Jn 3, 2). Pour l’instant, regardez-Le donc, et configurez-vous à ce bout de pain descendu du Ciel, consacré, démuni et nourrissant.

Les canaux de la grâce


Le Conseil d’État vous a demandé de cocher, dans l’attestation de sortie, la mention « motif familial impérieux » pour aller prier dans votre lieu de culte. Rien n’est plus vrai : vous allez en effet rencontrer Dieu, votre Père, et Jésus, votre frère, sous le regard de votre mère, Marie, au beau milieu de la grande famille invisible des croyants, cette fraternité qui est la définition même de l’Église. Quant à l’adjectif « impérieux », il me rappelle le mot « commandement », dont le premier est justement… l’adoration !

Si donc, il advenait que des gens d’armes vous interrogent sur le chemin de votre paroisse, vous saurez, en vous expliquant, témoigner de votre foi. Ce ne sera peut-être pas simple ! Moi-même j’ai été conduit au tribunal, car on disait que « la manière dont cet individu incite les gens à adorer le Dieu unique est contraire à la loi » (Ac, 18, 13) ! Cela m’a valu bien des confinements à moi aussi, tant comme bourreau que comme prisonnier ! Quant à vous, vos confinements pourront se durcir encore beaucoup avant que vous ayez bouché les canaux de la grâce : « Notre homme extérieur dépérit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour » (2 Co 4, 16).

Tenez bon !


Bon courage mes amis : tenez bon, tenez ferme dans l’attente du prochain repas du Seigneur. Continuez à exprimer que vous en avez besoin ! Car votre faim de ce jour est aussi un témoignage. Dans l’invraisemblable débat sur les biens « essentiels » ou non, dites et redites que s’il n’y avait qu’un Bien absolument essentiel, même s’il ne se voit pas (2 Co 4, 18), c’est ici, c’est le Royaume, et c’est la messe ! Que votre chemin de Damas vous donne, comme moi, d’ouvrir les yeux ! Je me répète, mais si vous vous sentez faibles… c’est alors que vous êtes forts (2 Co 12, 10) !


Bon courage mes amis : tenez bon, tenez ferme dans l’attente du prochain repas du Seigneur. Continuez à
exprimer que vous en avez besoin ! Car votre faim de ce jour est aussi un témoignage. Dans
l’invraisemblable débat sur les biens « essentiels » ou non, dites et redites que s’il n’y avait qu’un Bien
absolument essentiel, même s’il ne se voit pas (2 Co 4, 18), c’est ici, c’est le Royaume, et c’est la messe !
Que votre chemin de Damas vous donne, comme moi, d’ouvrir les yeux ! Je me répète, mais si vous vous
sentez faibles… c’est alors que vous êtes forts (2 Co 12, 10) !