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Vendredi 19 mars

Parole de Dieu d’aujourd’hui : Luc 2,41-51

LETTRE APOSTOLIQUE

PATRIS CORDE DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS

À L’OCCASION DU 150ème ANNIVERSAIRE
DE LA DÉCLARATION DE SAINT JOSEPH
COMME PATRON DE L’ÉGLISE UNIVERSELLE

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Commentaire

Saint Joseph figure dans l’histoire de la Bible et de l’Église comme « le grand silencieux ». S’il nous est possible d’accéder à l’âme de la Vierge Marie à travers ses quelques phrases retenues dans les évangiles, il n’en va pas de même pour son époux, Joseph. Pas une seule phrase de lui n’a été rapportée par les évangélistes.

Pourtant, ce silence non seulement ne nuit pas à sa sainteté mais il accorde une grande profondeur à sa mission. Joseph a reçu l’annonce de l’ange en songe. Il s’est levé pour accomplir la mission demandée par Dieu : prendre Marie pour épouse et veiller sur l’enfant Jésus qui va naître, non pas du vouloir de l’homme mais de l’Esprit Saint.

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Jeudi 18 mars

Parole de Dieu du jour : Jean 5,31-47

Commentaire

Un texte difficile, cependant, la prière n’est pas une étude. Concentrez-vous sur ce que vous comprenez!

Jésus est toujours conscient d’avoir été envoyé par son Père. La seule approbation qui compte est celle de son Père, il l’a reçue au Jourdain, lors de son Baptême et de nouveau à sa Transfiguration. Bien que Jésus ait la liberté intérieure de parler du Père et de son royaume, en dépit de l’opposition, comme nous, il est sensible au ridicule et à l’hostilité.

Jésus souligne que ses auditeurs ont une mentalité aveugle. Les miracles qu’il accomplit devraient les rendre alertes pour reconnaître qu’il a été envoyé par Dieu le Père. Mais leur pensée ne peut pas faire un tel lien, ils manquent de lumière intérieure.

Les gens sont très loin de Dieu, ils n’ont pas entendu sa voix, ils ne sauraient pas la reconnaître. Sa parole ne les habite pas. Ils seraient très différents, s’ils avaient écouté Jésus. Être attiré ou être ouvert à lui est la base d’une vie lumineuse. Les Juifs de l’époque scrutaient les Écritures pour découvrir la vie éternelle. Mais ils avaient besoin de se mettre en route et de venir à Jésus pour trouver une vie nouvelle en lui.

La liturgie des heures, si nous la faisions nôtre ?

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Mercredi 17 mars

Parole de Dieu du jour : Jean 5,17-30

Commentaire

 Lisez le texte d’aujourd’hui quelques fois en vous arrêtant là où une phrase attire votre attention. Parlez-en au Seigneur. La relation entre Jésus et son Père céleste est le sujet de ce passage énigmatique. Jésus retrace tout dans son être et dans ses choix à leur source dans le Père. «Je ne peux rien faire de moi-même. Je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé». Lui et son Père sont intimement liés dans tous les sens, si bien qu’ils sont un (Jn 10: 30). Rendez hommage à Jésus et vous honorerez le Père.

«Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. » Saint Ignace de Loyola disait souvent que le Seigneur travaille sans cesse pour nous – vous avez un résultat inattendu – vous êtes au bon endroit au bon moment. Voilà des signes de la providence de Dieu au travail. Prenez le temps de remercier le Seigneur pour ces moments.

«Je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.» Nous avons ici un aperçu du cœur de Jésus, en unisson avec son Père. Jésus ne fait rien sans prier son Père. Terminez en disant lentement, «Père» un certain nombre de fois.

Entrons dans l’année saint Joseph :

 Saint Joseph : une paternité unique dans l’Histoire

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Mardi 16 mars

Parole de Dieu du jour : Jean 5,1-16

Commentaire

« L’attitude de cet homme nous fait réfléchir. Était-il malade ? Oui, il était peut-être paralysé, mais il semble qu’il pouvait marcher un peu. Mais il était malade dans son cœur […] dans son âme […] malade de pessimisme […] de tristesse […] de paresse. […] La réponse à l’offre de Jésus de guérir est une plainte contre les autres.

« L’attitude de cet homme nous fait réfléchir. Était-il malade ? Oui, il était peut-être paralysé, mais il semble qu’il pouvait marcher un peu. Mais il était malade dans son cœur […] dans son âme […] malade de pessimisme […] de tristesse […] de paresse. […] La réponse à l’offre de Jésus de guérir est une plainte contre les autres. (pape François)

Jésus demande : « Veux-tu être guéri ? » Parfois, je préférerais peut-être rester comme je suis parce que j’ai peur du changement ! Y a-t-il en moi une « cécité » à laquelle je suis accro ou coincé ?

La guérison physique de cet homme est le « signe » d’un appel à croire, un appel à une conversion spirituelle. Je prends ma place à la piscine avec les autres handicapés. Un jour Jésus passe s’approche de moi et me parle comme s’Il avait tout son temps juste pour moi. Quelle est ma réaction quand Il me demande si je désire être guéri ? Et la suite ?

Les dix conseils de saint Benoit pour une vie sereine (10) : Vivre chaque jour comme si c’était le dernier.

« Vivre tous les jours comme si vous aviez la mort devant les yeux, et un jour vous aurez raison ». La règle de saint Benoit apprend à ne pas s’éparpiller, à ne pas tomber dans le piège des urgences, ou dans l’autre excès, celui de la procrastination (paresse). Au contraire, pour atteindre une vie heureuse, il faut veiller à conduire sa vie de la manière centrée sur l’essentiel. Pour entrer dans la vie qui vient de l’au-delà, comme le moine l’a écrit dans son prologue, « le Seigneur dit, qui désire la vie, qui désire le bonheur, si tu l’appelles réponds : moi. Ainsi, il convient de vivre chaque jour comme si c’était le dernier, Pour saint Benoit dont la règle reflète tout simplement sa vie, il faut se rappeler à tout moment que la grâce est donnée à chacun. Et lorsqu’elle est donnée, elle conduit la personne « avec un cœur dilaté dans l’indicible douceur de l’amour » , « et tu parviendras » dit la règle.

Les clés pour réussir son examen de conscience chaque soir :

C’est encore saint Ignace qui l’explique en cinq étapes : 

  • Rendre grâce à Dieu pour ses bienfaits 
  • Lui demander la lumière de la grâce pour connaître ses péchés et les rejeter 
  • Passer en revue ce qui dans nos pensées, nos paroles, nos actions a pu être en opposition aux commandements divins
  • Demander pardon pour ses fautes 
  • Puis former le propos de s’amender
  • Confier un projet pour le lendemain