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Mercredi 5 mai

Parole de Dieu : Jean 15,1-8

Commentaire

Chaque jour du temps pascal nous donne de considérer d’une manière différente le mystère pascal.

Maintenant, l’enjeu pour les premiers croyants est d’apprendre à vivre le quotidien dans cette lumière, notre vie, notre vie individuelle. La multiplicité des actions, la dispersion de la collectivité produite par l’activité, comment vont-elles manifester une fidélité à la nouveauté de la Résurrection du Seigneur… La parole de ce jour nous donne une image rectrice pour la manière de vivre, d’agir, image qui relie Dieu le Père, le Fils Jésus, le croyant… celle de la Vigne du Seigneur, avec ses sarments qui portent du fruit… Une légitime autonomie est reconnue, avec des possibilités de croissance, d’expression ou d’éloignement, mais un enjeu commun est posé. Cet enjeu : que chacun porte et donne du fruit, la marque du disciple, le fruit comme gloire du Père… fruit qui donne au bout du compte de demeurer ou non dans la relation, la communion. « Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ».

 La vie apparaît bien comme circulation, comme mise en commun, comme sève, une vie qui se développe à travers l’épreuve, le fait d’être émondé, ce qui donne à la vie d’être plus vigoureuse, de porter de plus beaux fruits, de se répandre, de se manifester, de se relier encore plus…  

L’enjeu essentiel est donc de savoir conserver la relation réciproque entre le Seigneur et le croyant, dans une double demeure, c’est le germe de tout, cette double respiration… «Demeurez en moi, comme moi en vous », le fruit provient de cette inhabitation réciproque, de cette conspiration… en découle de pouvoir formuler des demandes, le lieu de notre expression, le lieu de notre pleine reconnaissance « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez ».  Ce qui est vrai des premiers croyants est aussi vrai pour nous aujourd’hui. Notre vie porte fruit dans la mesure où elle se relie au Fils dans l’écoute contemplative de sa parole, dans la mesure où elle entre dans le projet du Père, qui a été et est porté par le Fils, projet dont nous n’avons de cesse de reconnaître la manifestation dans le quotidien de nos vies, à travers ce temps de la contemplation de ce qui surgit…

Notre parole, ainsi située, devient proprement créatrice, appel du Père, porteuse de vie… La Vie de Dieu se répand, se donne à travers nous, qui nous donnons aussi à elle… Circulation de l’amour… « Eternité de délices »

Mois de Marie : 31 jours de prière avec les sanctuaires du monde entier :

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Mardi 4 mai

Parole de Dieu : Jean 14, 27-31

Commentaire :

“C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne.” Pour l’homme, la paix se réduit ordinairement à celle des armes. Cette paix-là est bien souvent le prix de la domination d’une personne sur une autre ou d’un peuple sur un autre.

Telle n’est pas la paix que Jésus nous donne. La paix de Jésus n’est-elle pas plutôt une cohérence intérieure profonde ? Un accord parfait entre le dire et le faire ? Cette harmonie qui habite Jésus lorsqu’il dit : “J’aime mon Père et je fais tout ce que mon Père me commande” ? Jésus va son chemin, il traverse les contradictions et la croix dans la paix, parce qu’à tout moment ce qu’il vit est en syntonie avec son désir profond qui est celui du Père : que tous connaissent le Père et se sachent aimés de Lui !

Dans notre expérience, cet accord est fragile et imparfait, souvent menacé par notre faiblesse, nos peurs, nos incohérences … Contemplons sans cesse le Père pour communier à sa miséricorde infinie. Et osons agir en cohérence avec ce que nous croyons. Alors, la paix de Jésus sera avec nous !

31 jours de prière avec les sanctuaires du monde entier

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Lundi 3 mai

Saint Philippe, saint Jacques

Parole de Dieu :  Jean 14,6-14

Commentaire :

Avons-nous remarqué que l’évangile d’aujourd’hui était le même que celui d’avant-hier ? C’est le hasard du calendrier liturgique qui nous permet d’entendre à nouveau ces paroles, en ce jour où nous célébrons la fête de ces deux apôtres, Philippe et Jacques. C’est peut-être l’occasion d’approfondir ces belles paroles de Jésus et de nous laisser entraîner, avec les apôtres, dans cette belle vocation de disciple. Philippe, par sa question, manifeste l’un des plus grands désirs du cœur de l’homme, voir Dieu : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit ». C’est un beau et grand désir. Pendant notre chemin sur terre, la réponse à ce désir se trouve dans la présence de Jésus et toutes les œuvres que nous pouvons en voir, et il est bon de savoir s’en émerveiller ! Avec Philippe et Jacques, tâchons d’être attentifs, aujourd’hui, à voir cette présence de Dieu dans les innombrables signes qui peuvent nous en être donnés.

Appel du pape François pour un marathon de prière pour la fin de la pandhémie du Covid19 :

Le pape François a lancé ce samedi 1er mai un marathon de prière afin de demander à Dieu la fin de la pandémie. Il doit durer un mois et passer par une trentaine de sanctuaires à travers le monde. Voici comment y participer.

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Dimanche 2 mai

5ème dimanche de Pâques

Parole de Dieu de ce jour

Évangile selon Saint Jean 15, 1-8

Commentaire

L’Évangile d’aujourd’hui nous présente Jésus durant la Dernière Cène, au moment où il sait que la mort est déjà proche. Son « heure » est arrivée. Il se trouve avec ses disciples pour la dernière fois, aussi veut-il graver dans leur esprit une vérité fondamentale : même quand il ne sera plus physiquement parmi eux, ils pourront rester encore unis à lui d’une façon nouvelle, et ainsi porter beaucoup de fruits. Nous pouvons tous être unis à Jésus d’une façon nouvelle. Si au contraire l’un d’eux perdait cette union avec lui, cette communion avec lui, il deviendrait stérile, ou plutôt, nuisible pour la communauté. Et pour exprimer cette réalité, cette façon nouvelle d’être unis à lui, Jésus utilise l’image de la vigne et des sarments et dit: «De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s’il ne demeure pas sur la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Je suis la vigne ; vous, les sarments » (Jn 15, 4-5). Par cette figure, il nous enseigne comment rester en lui, être unis à lui, bien qu’il ne soit pas physiquement présent.

Jésus est la vigne, et à travers lui — comme la sève dans l’arbre — l’amour même de Dieu, l’Esprit Saint, est transmis aux sarments. C’est cela : nous sommes les sarments, et à travers cette parabole, Jésus veut nous faire comprendre l’importance de rester unis à lui. Les sarments ne sont pas autosuffisants, mais dépendent totalement de la vigne, dans laquelle se trouve la source de leur vie. Il en va de même pour nous chrétiens. Implantés par le baptême dans le Christ, nous avons reçu gratuitement de lui le don de la vie nouvelle; et nous pouvons rester en communion vitale avec le Christ. Il faut demeurer fidèles au baptême, et grandir dans l’amitié avec le Seigneur par la prière, la prière de tous les jours, l’écoute et la docilité à sa Parole — lire l’Évangile —, participer aux sacrements, spécialement à l’Eucharistie et à la réconciliation.

Si quelqu’un est intimement lié à Jésus, il bénéficie des dons de l’Esprit Saint, qui — comme nous le dit saint Paul — sont « charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur et maîtrise de soi » (Ga 5, 22). Tels sont les dons qui nous sont accordés si nous demeurons unis à Jésus; et par conséquent, une personne à ce point unie à lui fait beaucoup de bien à son prochain et à la société, c’est une personne chrétienne. Dans ces attitudes, en effet, on reconnaît si quelqu’un est un vrai chrétien, comme on reconnaît l’arbre à ses fruits. Les fruits de cette union profonde avec Jésus sont merveilleux : toute notre personne est transformée par la grâce de l’Esprit : âme, intelligence, volonté, sentiments, et aussi le corps, car nous sommes une unité d’esprit et de corps. Nous recevons une nouvelle façon d’être, la vie du Christ devient la nôtre : nous pouvons penser comme lui, agir comme lui, voir le monde et les choses avec les yeux de Jésus. Par conséquent, nous pouvons aimer nos frères, à partir des plus pauvres et souffrants, comme Il l’a fait lui, et les aimer avec son cœur et porter ainsi dans le monde des fruits de bonté, de charité et de paix.

Chacun de nous est un sarment de l’unique vigne ; et tous ensemble, nous sommes appelés à porter les fruits de cette commune appartenance au Christ et à l’Église. Confions-nous à l’intercession de la Vierge Marie, afin que nous puissions être des sarments vivants dans l’Église et témoigner de façon cohérente de notre foi — cohérence de vie et de pensée, de vie et de foi, précisément — conscients que tous, selon nos vocations particulières, participons à l’unique mission salvifique du Christ.

                                                                                                                                              Pape François

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