Au centre de ce troisième dimanche de Pâques, il y a l’expérience du Christ ressuscité faite par ses disciples, tous ensemble. Cela est souligné en particulier par l’Evangile qui nous introduit une nouvelle fois au Cénacle, où Jésus se manifeste aux apôtres, en leur adressant ce salut : « Paix à vous !» (Lc 24, 36). C’est le salut du Christ ressuscité qui nous donne la paix : « Paix à vous !» Il s’agit à la fois de la paix intérieure et de la paix qui s’établit dans les relations entre les personnes. L’épisode raconté par l’évangéliste Luc insiste beaucoup sur le réalisme de la Résurrection. Jésus n’est pas un fantôme. En effet, il ne s’agit pas d’une apparition de l’âme de Jésus, mais de sa présence réelle avec son corps ressuscité.
Après l’écoute de la Parole de Dieu, de ce passage de l’Evangile, trois choses me viennent à l’esprit.
Premièrement : l’annonce. Il y a là une annonce : le Seigneur est ressuscité. Cette annonce qui depuis les premiers temps des chrétiens allait de bouche en bouche ; c’était le salut : le Seigneur est ressuscité. Et les femmes, qui sont allées oindre le corps du Seigneur, ont trouvé une surprise. La surprise… Les annonces de Dieu sont toujours des surprises, parce que notre Dieu est le Dieu des surprises. Il en est ainsi depuis le début de l’histoire du salut, depuis notre père Abraham. Dieu te surprend : « Allez, va, va, quitte ta terre et va ». Et il y a Toujours une surprise après l’autre. Dieu ne sait pas faire une annonce sans nous surprendre. Et la surprise est ce qui te touche le cœur, qui te touche justement là, où tu ne l’attends pas. Pour le dire un peu avec le langage des jeunes : la surprise est un coup bas ; tu ne l’attends pas. Et lui va et t’émotionne. Premièrement : l’annonce faite surprise.
Deuxièmement : la hâte. Les femmes courent, vont dire en hâte : « Mais, nous avons trouvé cela !». Les surprises de Dieu nous mettent en chemin, immédiatement, sans attendre. Et ainsi, elles courent pour voir. Et Pierre et Jean courent. Les bergers, cette nuit de Noël, courent : « Allons à Bethléem voir ce que nous ont dit les anges ». Et la Samaritaine, court pour dire aux gens de son village : « Voilà une nouveauté : j’ai trouvé un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ». Et les gens savaient ce qu’elle avait fait. Et ces gens courent, ils laissent tout ce qu’ils sont en train de faire, même la femme au foyer laisse les pommes de terre dans la casserole — elle les trouvera brûlées —, mais l’important est d’aller, de courir, pour voir cette surprise, cette annonce. Cela arrive encore aujourd’hui. Dans nos quartiers, dans les villages, quand il arrive quelque chose d’extraordinaire, les gens courent pour voir. Aller en hâte. André n’a pas perdu de temps et est allé en hâte vers Pierre pour lui dire : « Nous avons trouvé le Messie ». Les surprises, les bonnes nouvelles, se donnent toujours ainsi : en hâte. Dans l’Evangile, il y a quelqu’un qui prend un peu de temps ; il ne veut pas prendre de risques. Mais le Seigneur est bon, il l’attend avec amour, c’est Thomas. « Je croirai quand je verrai les plaies » dit-il. Le Seigneur a aussi de la patience pour ceux qui n’ont pas autant de hâte.
L’annonce-surprise, la réponse en hâte et la troisième chose que je voudrais vous dire aujourd’hui est une question : « Et moi ? Ai-je le cœur ouvert aux surprises de Dieu, suis-je capable d’aller en hâte ou ai-je toujours ce même refrain : « Mais, demain je verrai, demain, demain ?». Qu’est-ce que me dit la surprise ? Jean et Pierre sont allés en courant au sépulcre. L’Evangile dit de Jean : « Il crut ». Pierre aussi : « Il crut », mais à sa façon, avec la foi un peu mêlée aux remords d’avoir renié le Seigneur. L’annonce faite surprise, la course/aller en hâte, et la question : « Et moi, aujourd’hui, en cette Pâques 2024, qu’est-ce que je fais ? Toi, qu’est-ce que tu fais ?».
Pape François
⚠ Le changement d’heure (+1h) se fera ce dimanche dans la nuit :
à 2 h du matin il sera donc 3h.
Nous vous rappelons que les intentions peuvent être données par téléphones au 04 74 63 02 11
et l’offrande déposée dans la boîte aux lettres ou à l’accueil de la maison paroissiale
notamment pour les personnes à mobilité réduite
INFORMATIONS PAROISSIALES
LA MAISON PAROISSIALE est ouverte du mardi au vendredi de 9h à 11h30 à Tarare, et le samedi permanence d’accueil (pas téléphonique) de 10h à 11h30 à la cure de Pontcharra.
ATTENTION LA PERMANENCE SERA FERMEE LE LUNDI 01 AVRIL 2024
Tarare organise sa 4ième Rando solidaire en beaujolais vert
Dimanche 28 Avril 2024
Départ et arrivée : Collège Notre Dame de Bel Air à partir de 7h30 Derniers départs 11h à 15h selon parcours. Inscription : 7 à 10 € selon parcours, démarche écologique : apporter son gobelet, ravitaillements variés : produits locaux et Repas pour tous à l’arrivée !
AGENDA
Lundi de Pâques 01 avril à 10h30 : Messe à Ste Madeleine
Mardi 2 avril :
10h30 église Sainte Madeleine : célébration avec le collège NDBA
18h30 maison paroissiale : réunion CCFD
Jeudi 4 avril :
9h30-11h30 maison paroissiale : Permanence d’inscription pour le pèlerinage diocésain de Lourdes
10h30 église Sainte Madeleine : Célébration avec les enfants de l’école Notre dame de Bel Air
17h-21h maison paroissiale : rencontre de l’hospitalité de Lourdes
Vendredi 5 avril :
À partir de 17h maison paroissiale : rencontre de l’aumônerie des collégiens et lycéens
Samedi 6 avril :
9h maison paroissiale : rencontre collective des parents qui demandent le baptême d’un petit enfant
10h à 11h30 cure de Pontcharra : inscription des pèlerins pour le pèlerinage diocésain à LOURDES
11h à 12h30 maison paroissiale : rencontre de Catéchuménat adulte (groupe 2)
14h30 maison paroissiale : catéchèse pour les préparations des fiancés et des parents qui demandent le baptême d’un petit enfant sur le thème des Sacrements
14h30 maison paroissiale : rencontre de préparation au baptême des enfants en âge scolaire
À partir de 18h : pèlerinage de la pastorale des jeunes du doyenné – “ Marche la nuit et sois lumière” CM2- collégiens et lycéens inscription : secretaire@paroissedupaysdetarare.fr
Dimanche 7 avril : Dimanche de la divine miséricorde
10h maison paroissiale : rencontre du groupe de partage d’Evangile “ A la croisée des chemins “
10h30 église Saint André Sacrement malade
12h repas partagé (chacun apporte quelques choses à partager : entrée, plat, boissons, dessert) suivi à 14h de l’Assemblée paroissiale avec rapport moral et financier de la paroisse
Lundi 8 avril : Fête de l’Annonciation : Messe à 18h à Notre Dame de la Roche
15h Résidence Bonheur et Bien Etre – Tarare 17h Maison de retraite des Tilleuls – Pontcharra
18 et 19 Avril
9h Ste Madeleine
25 et 26 Avril
9h Ste Madeleine
MESSES DOMINICALES D’AVRIL 2024
Horaires
Samedi
Dimanche
9h
10h30
11h
06 et 07 Avril
18h ND de la Roche 18h30 Pontcharra
St Marcel l’Eclairé
St André
Les Olmes
13 et 14 Avril
18h ND de la Roche 18h30 Pontcharra
Dième
St André
Affoux
20 et 21 Avril
18h ND de la Roche 18h30 Pontcharra
Dareizé
St André
Joux
27 et 28 Avril
18h ND de la Roche 18h30 Pontcharra
Ancy
St André
St Clément/Valsonne
Le Sacrement des malades
Signe de la tendresse de Dieu pour la personne qui souffre
Dimanche 7 avril au cours de la messe de 10h30 à l’église Saint André
Il est nécessaire de s’inscrire en remplissant le coupon disponible ainsi que la catéchèse explicative et préparatoire au fond de l’église, et le déposer à l’accueil, avant le Jeudi 4 Avril.
Assemblée paroissiale : Dimanche 7 Avril de 12h à 16h
12h : Temps festif autour d’un apéritif avec repas partagé ou chacun apporte de quoi partager
14h : Assemblée Paroissiale
Pèlerinage diocésain à Lourdes du 3 Juin au 8 Juin 2024
RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONPOUR LES MALADES
N’hésitez pas le proposer autour de vous ! Hospitalité Notre Dame de Lourdes
Date limite 7 Avril 2024
Contacts : Christine LARROCHETTE 06 13 74 08 82 /
Marie Claude PEILLON 06 83 72 77 24
POUR TOUS (personnes valides) :
N’hésitez pas à participer ! Permanence d’inscription date limite 20 avril
A la maison paroissiale, 5 rue Radisson de 9h30 à 11h30 le samedi 23 mars et
le jeudi 4 avril ou à la cure de Pontcharra de 10h à 11h30 Le samedi 6 avril
est la manière ordinaire pour un fidèle laïc de soutenir son Eglise »
Tout chrétien est donc appelé à soutenir son Eglise, sans quoi nous ne pouvons pas accomplir notre mission. Notre Eglise diocésaine est bien vivante ! Cette année 200 adultes reçoivent le baptême, plus de 500 recevront la confirmation à la Pentecôte… Nos frères protestants l’ont bien compris, avec de nombreux fidèles qui consacrent 10% de leur revenu annuel (la dîme) à leur Eglise.
670 personnes vivent et agissent grâce à vos dons au Denier, dans notre diocèse, chaque mois : c’est dire si la participation de tous les catholiques est essentielle !
Combien donner : Pour info : 100 euros = 1 semaine du traitement d’un prêtre ; 250 euros = 1 semaine de formation d’un séminariste ; 500 euros = 2 mois de complément de pension d’un prêtre retraité.
Comment donner : Je peux opter pour le prélèvement en ligne sur le site du diocèse de Lyon, Je peux opter pour le prélèvement automatique ; je peux envoyer une enveloppe prétimbrée que je trouve dans mon église.
Si je suis imposable, je peux déduire de mon impôt sur le revenu 66 % du montant de mon don au Denier, dans la limite de 20 % de mon revenu imposable. Aussi, un don de 100 € ne me coûte réellement que 34 € après déduction fiscale. Je recevrai du diocèse, pour ce faire, un reçu fiscal.
Les enveloppes de dons sont disponibles au fond de l’église
L’Evangile d’aujourd’hui présente, dans la version de Jean, l’épisode où Jésus chasse les marchands du temple de Jérusalem (Jn 2, 13-25). Il fit ce geste en utilisant un fouet de cordes, il renversa les tables et dit : « Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce !» (v. 16). Cette action décisive, accomplie à l’approche de Pâques, fit une grande impression sur la foule et suscita l’hostilité des autorités religieuses et de ceux qui se sentirent menacés dans leurs intérêts économiques. Mais comment devons-nous l’interpréter ? Certes, ce n’était pas une action violente, la preuve en est qu’elle ne provoqua pas l’intervention de représentants de l’ordre public : de la police. Non ! Mais elle a été comprise comme une action typique des prophètes, qui dénonçaient souvent, au nom de Dieu, les abus et les excès. La question qui se posa était celle de l’autorité. De fait, les juifs demandèrent à Jésus : « Quel signe nous montres-tu pour agir ainsi ?» (v. 18), c’est-à-dire quelle autorité as-tu pour faire ces choses? Comme pour demander la preuve qu’il agissait vraiment au nom de Dieu.
L’Evangile d’aujourd’hui, deuxième dimanche de carême, nous invite à contempler la transfiguration de Jésus (cf. Mc 9, 2-10). Cet épisode doit être relié à ce qui était arrivé six jours auparavant, quand Jésus avait révélé à ses disciples qu’à Jérusalem, il aurait dû « beaucoup souffrir, être rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, être tué et, après trois jours, ressusciter » (Mc 8, 31). Cette annonce avait mis en difficulté Pierre et tout le groupe des disciples, qui n’acceptaient pas l’idée que Jésus soit refusé par les chefs du peuple, puis tué. En effet, ils attendaient un Messie puissant, fort, dominateur ; au contraire, Jésus se présente comme humble, comme doux, serviteur de Dieu, serviteur des hommes, qui devra donner sa vie en sacrifice, en passant par la voie de la persécution, de la souffrance et de la mort. Mais comment peut-on suivre un Maître et un Messie dont la vie terrestre se serait conclue de cette façon ? C’est ce qu’ils pensaient. Et la réponse arrive précisément par la transfiguration. Qu’est-ce que la transfiguration de Jésus ? C’est une apparition pascale anticipée.